Projet d’écovillage culturel
Document
créé le 27/7/05. Mise à jour le 28/11/2015. Version : V2
Auteur :
Benjamin LISAN

Photo
de l’ancien écovillage de Végan dans l’Ardèche.
Note : le groupe Végan, originellement en Ardèche, a
migré dans le Nord du Gard, vers Pont-Saint-Esprit.
Le nouveau nom des écolieux véganes est "La Belle Verte". Site Internet :
http://belle-verte.over-blog.com/
Document toujours et éternellement en construction.
Note : L’auteur de ce
document souhaite que ce document soit diffusé, librement et gratuitement, au
maximum autour de vous. Afin qu’il puisse inspirer la construction d’autres
écovillages et que le maximum d’écovillages puissent voir le jour,
sur notre planète.
2 Les
principes de base de ce village
3 La
pérennisation de l’expérience et sa lutte contre certains dangers et dérives
3.1.2 Comment
éviter ces dangers ?
4 Idées
pour la réalisation de ces objectifs
5 Projet
amélioration du cadre de vie
5.1 Projet
jardin et agriculture naturelle
5.2 Projet
habitat et architecture intégrées
6 Recherches
à entreprendre pour découvrir ce lieu idéal
6.1 1ère
solution : un village, hameau à reconstruire ou restaurer
6.2 2ème
solution : construction de maisons neuves
6.3 Idées
communes à toutes les solutions de site
7 Projet
d’écocentre - écoparc
8 Ecoboutique,
ecolibrairie, magasin d’éco bricolage.
12 Annexe1 :
Projet de gîte d’étape et restaurant associé
13 Annexe
2 : Exemple de stage de ressourcement dans le sud de la France
14 Annexe :
Qu'est ce qu'un Ecovillage ?
16 Annexe :
Quelles activités dans un écovillage ?.
17 Bibliographie,
adresses et contacts
17.2 Adresses
utiles pour l’écocentre et l’écoboutique
17.3 Site
de communautés ou d’écovillages citées.
17.4 Liste
des écovillages de France et d’Europe.
18 Annexe :
résumé de la constitution de l’écovillage Abundant Dawn
19 Annexe :
Politique envers les animaux
20 Annexe :
Exemples d’énoncés de visions
21 Exemples
d'accords communautaires
22 Annexe :
listes des idées pour obtenir de possibles sources de revenus suffisants
23 Annexe :
Idées sur l’état d’esprit espéré pour les membres de l’écovillage
24 Annexe :
respect des transidentités
25 Annexe :
Personnalités pouvant servir de modèles aux membres
|
Jésus et la prostituée (°). Tout le monde est bien accueilli dans l’écovillage. On ne
juge pas. |
La
communauté pousse à choisir la voie de l’honnêteté. |
(°) On ne juge pas du
parcourt par lequel une personne a dû passer _ cf. parabole de la
prostituée rencontrant Jésus :
Un Pharisien invita Jésus à manger avec lui; il entra
dans la maison du Pharisien et se mit à table. Survint une femme de la ville
qui était pécheresse; elle avait appris qu'il était à table dans la maison du
Pharisien. Apportant un flacon de parfum en albâtre et se plaçant par derrière,
tout en pleurs, aux pieds de Jésus, elle se mit à baigner ses pieds de larmes;
elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur
eux du parfum.
Voyant cela, le Pharisien qui l'avait invité se dit en lui-même : "Si cet homme était un prophète, il saurait
qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est : une pécheresse".
Jésus prit la parole et lui dit : "Simon,
j'ai quelque chose à te dire". - "Parle, Maître" dit-il - "Un créancier avait deux débiteurs; l'un lui devait cinq cents pièces
d'argent, l'autre cinquante. Comme ils n'avaient pas de quoi rembourser, il fit
grâce de leur dette à tous les deux. Lequel des deux l'aimera le plus ?"
Simon répondit : "Je pense que c'est
celui auquel il a fait grâce de la plus grande dette". Jésus lui dit :
"Tu as bien jugé".
Et se tournant vers la femme, il dit à Simon : "Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta
maison : tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds, mais elle, elle a baigné mes
pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas donné de
baiser, mais elle, depuis qu'elle est entrée, elle n'a pas cessé de me couvrir
les pieds de baisers. Tu n'as pas répandu d'huile odorante sur ma tête, mais elle,
elle a répandu du parfum sur mes pieds. Si je te déclare que ses péchés si
nombreux ont été pardonnés, c'est parce qu'elle
a montré beaucoup d'amour. Mais celui à qui on pardonne peu, montre peu d'amour".
Il dit à la femme : "Tes péchés ont
été pardonnés".
Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : "Qui est cet homme qui va jusqu'à pardonner les péchés ?" Jésus
dit à la femme : "Ta foi t'a sauvée.
Va en paix". (Luc 7,
36-50) Textes de la TOB, éditions du Cerf
Permettre aux
personnes blessées par la vie de se ressourcer. Un havre, permettrant aux
personnes de se « panser » et se « (re)penser ». Un lieu où
l’on donne une chance de vivre ses passions, ses rêves positifs, là où la société
ne donne jamais aucune chance aux gens _ surtout ceux au bord du chemin _ de
réaliser leurs rêves et espoirs.
Permettre aux
personnes de se réaffirmer, de renforcer pour pouvoir se replonger dans la
société.
Bref un lieu de vie
pour rendre les gens plus heureux et/ou plus solides.
En effet, même si la
notion de « dureté » du monde, est ressentie différemment selon les
individus, certains sont laissés en marge, au bord de la route, et n’arrivent
jamais à s’en sortir. Beaucoup (trop) finissent à la rue, ou se suicident.
Beaucoup ne résistent pas aux épées de Damoclès permanentes, aux pressions
morales, au manque de démocratie, au caractère « militaire » et
hiérarchique des sociétés commerciales et capitalistes dans lesquels par
nécessité ils sont obligé de travailler pour vivre, le fait que ces sociétés ne
sont pas des lieux producteurs de bonheur, dont le seul but est de faire
produire à l’employé, le maximum de travail et d’argent.
L’aide humanitaire,
les aides sociales, le monde médical à destination des personnes fragiles sont
les parentes pauvres du budget de l’état et des sociétés privées (elles sont la
plupart du temps inexistantes dans les sociétés privées).
Les acquis sociaux
ont été obtenus la plupart du temps suite à des luttes sociales, et
malheureusement très rarement du fait d’une initiative volontariste des
sociétés capitalistes.
Donc nous imaginerons
donc, à cause du manque de caractère social et solidaire de notre société, par
l’intermédiaire de ce projet, une micro-société, plus respectueuses des êtres
humains. C’est le but de la rédaction de
ce dossier.
Ce projet s’inspire
du projet « Jardin de lumière » [8] de François Thonier. Son projet
est centré sur :
a)
un jardin écovillageois (permaculture),
pour vivre en relation constante avec la nature et les autres,
b)
une microsociété ouverte, tolérante et
compréhensive, autonome, mais non autarcique.
c)
l’autonomie des habitants, la
« bio-centration », la « self-reliance » …
d)
la place de l’enfant au cœur de la
société (afin de le rendre fort et autonome),
e)
démarche de libération de ses
conditionnements, en particulier l’attitude de soumission envers l’autorité, ou
de domination orgueilleuse. Tout le monde est égalitaire.
f)
« spiritualité » laïque,
« libertaire ». Liberté d’esprit, liberté intérieure.
g)
pas d’idéologie ou de gourou.
h)
Autre approche du travail. On peut être
travailleur, mais sans être esclave du travail. Vivre mieux avec moins d’argent
(qualité plutôt que quantité). Motivation au travail par la passion et
l’intérêt, et non par la pression et la
contrainte.
i)
Solidarité économique complète.
Autogestion communautaire.
j)
Association loi 1901.

Ecovillage
de l’Université de Berea, au Kentucky, aux USA.
Avant même de créer
ce village, sera mené une réflexion, entre les protagonistes du projet, sur les
racines du bonheur et comment y parvenir. Le résultat de ce travail sera la
version définitive de ce projet et de ce document.
Voici si le projet
débouche sur une « communauté libre » où juste un simple écovillage
de personnes partageant les mêmes idéaux écologiques.
Des questions comme
les racines de la violence, de la frustration, de la non réussite ou non
réalisation personnelle, du fait que des personnes ou la société ne laisse pas
toujours une chance aux personnes pour réussir dans sa propre vie, sur la
solidarité, l’entraide, l’amour, la compassion, l’empathie, les racines de
l’amour, la concurrence et l’émulation … seront abordés.
On pourrait se poser
des questions sur la finalité de notre société (sur le voyeurisme de la
téléréalité, sur des phrases comme « on offre du cerveau disponible [par
nos émissions] à la publicité » selon Jérôme Lelay, directeur de la chaîne
de télévision TF1 etc …).
Les principes de base de l’écovillage
sont :
1) la
recherche (peut-être utopique) d’un monde meilleur, en particulier par
l’amélioration des relations humaines entre membres de la communauté
villageoise,
2) l’idée
d’un idéal communautaire, et le choix d’une vie communautaire (d’une vie en
commun) sur la base de même idéaux _ en particuliers moraux, écologistes,
culturels etc … _, en particulier sur des principes moraux et sur une
charte éthique, pour y parvenir,
3) faire
que l’on « travaille », par plaisir (sans avoir vraiment l’impression
de « travailler »), pour être utile au plus grand nombre et pour soi
aussi, et non sous la pression permanente ou/et la contrainte,
4) la
recherche du bonheur en particulier intérieur et la préservation de la vie et
de la nature, avant la recherche du profit financier et matériel à tout prix
(nous rejetons pas le profit, mais la recherche du profit au détriment de la
société, de l’homme _ par exemple la pression permanente, le maintien du stress
sur les employés dans les entreprises, pour en tirer la maximum de profit pour
la société, et le plus petit nombre (dont le patron et les actionnaires), au
détriment de ceux qui produisent vraiment les richesses créées au sein de
l’entreprise _ et de la nature),
5) le
respect de règles écologistes : respect de la nature, de l’environnement,
le recyclage des ressources, l’évitement du gaspillage des ressources (au
niveau de l’eau, des déchets, en étant plus économe, responsable etc …). Pas de
croissance à tout prix au détriment de la nature et du cadre de vie.
6) Son
haut niveau scientifique et culturel,
7) Le
développement des « trésors culturels » et humains (compassion,
solidarité, curiosité etc …).
8) La
tolérance de toutes les communautés (culturelles, raciales, sexuelles …), le
respect de la diversité, à condition qu’elle ne porte pas préjudice aux autres.
9) L’absence
de préjugés.
10) L’originalité
et l’imagination, mises constamment à l’honneur dans le village.
En résumé, dans ce village le développement des
relations humaines et de la Culture sera mis à l’honneur.
Le projet de cet écovillage est issu de
réflexions sur le monde capitaliste et sur certains de ces aspects.
Note : L’auteur de ce projet n’est pas
contre la société capitaliste, quand celle-ci fonctionne sur le mode d’échanges
(échanges de biens et de services …), voire sur la loi de l’offre et de la
demande.
Par contre quand
celle-ci pousse à l’égoïsme, le plus total, à l’individualisme le plus
« forcené », à un comportement des individus _, alors que l’homme,
par nature, est pourtant plutôt un être social _ non solidaire, voire
antisocial, cette société capitaliste dans ses dérives « les plus
sauvages » (par sa capacité à détruire, dévaster la planète _
déforestation, refus de lutter contre l’émission de gaz à effets de serre cause
du réchauffement de la planète, pour des raisons économiques à court terme _,
laisser mourir des être humains malades _ comme dans le cas des procès initiés
par certaines compagnies pharmaceutiques, contre le productions de médicaments
génériques _ antiviraux antisidéens etc. … _ en Afrique du Sud … _, au non du
profit (érigé en système de valeur, dogme, voire en religion), posent alors un
réel problème de conscience.
On peut se poser la
question de savoir si le but de l’entreprise capitaliste est uniquement de
renforcer son pouvoir, ses profits (sa richesse), en particulier de ses
dirigeants et de ses actionnaires majoritaires, au détriment du bonheur de ses
employés (en les soumettant sans cesse au stress, pour les faire produire plus
et générer plus de profits, les empêchant de réfléchir sur leur vie et le but
de leur vie) ou au contraire de permettre l’épanouissement et le bonheur du
plus grand nombre.
En raison des
réflexions précédentes, nous voudrions
créer une société écovillageoise, plus solidaire, plus généreuse, plus respectueuses
des êtres, où la « gratuité des choses » existe.
Nous verrons si cette
société, en respectant ces buts, sera pérenne ou peut se renforcer dans temps,
ou bien au contraire sera plus fragile face au monde extérieur.
On verra si cette
communauté peut réparer les personnes abîmées par la vie, et redonner une
chance à certains.
On verra, dans le cas
où cette société est suffisamment solide, si elle pourrait accueillir au son
sein des stages de ruptures de jeunes en difficulté (de « loulous »
de banlieue, par exemple).
Nous verrons si
au sein de ce village, nous pourrions développer des expériences
architecturales ou agricoles innovatrices. Par exemple, « l’agriculture
naturelle » [5] [1].
Il faudrait vérifier
si cette agriculture pourrait vraiment diminuer le temps de travail et
améliorer les conditions de vie (car en général, l’agriculture
« biologique » demande beaucoup de main d’œuvre et de travaux de
soin, type binage au couteau).
Des murs pourraient
être utilisés pour reconstituer des arts disparus _ arts minoens, mosaïques
romaines (où l’on pourrait placer quelques images anachroniques et
humoristiques _ sénateur romain avec son téléphone portable _), des arts
premiers _ art du temps du rêve des aborigènes australiens etc. …
Ce village sera un
lieu d’expérimentation de nouvelle expérience, mais avec esprit critique.
Au sein de ce
village, l’esprit critique positive sera développé.
Sinon, on s’inspirera
des écovillages déjà existants, comme par exemple, celui de Damanour en Italie.
Cela pourrait être
comme eux une société « participative ».
Avant de lancer cette
idée, on doit bien réfléchir à tous les aspects de ce village.
Cela peut être une
expérience innovatrice.
La place de l’enfant
sera primordiale dans le village.
Il suivra le cursus
scolaire habituel (on reste en règle).
Mais il a des activités libres (choix de certains cours, comme les
« libres enfants de Summerhill » en Angleterre). Les parents selon
leurs compétences, à tour de rôle, feront réviser leurs devoirs, le soir, à
tous les enfants du village.
Il pourrait suivre et
participer aux discussions des adultes, proposer des projets. Il pourra
participer aux projets et tâches du village.
Dans cette
micro-société, toute personne peut beaucoup travailler (on
est pas contre le travail et même le fait de travailler beaucoup), mais
cette quantité de travail ne doit pas être due à la pression, mais due à une
participation librement souhaitée, désirée, par passion … et ne doit pas être
au détriment de la santé.
Plus tard, nous
imaginerons que le village devienne :
. un centre de
colloques intellectuels (avec invitation et cours par des personnalités connus,
tels que prix Nobel etc ..),
. un
lieu pour des universités d’été et universités populaires (cours d’initiation
et d’apprentissage à la culture universelle humaniste, à la culture
scientifique, cours de culture générale …),
. un
lieu de stages (stages de ressourcement, culturels …, y compris stages
astronomiques, botaniques, mathématiques …), avec des places d’hébergement,
d’abord dans le gîte, la ferme, puis plus tard dans des bungalows comme au
centre de la Flatière (à côté des Houches et de Chamonix).
La diversité architecturale des bungalows pourraient s’inspirer de la diversité des maisons préservée au très bel écomusée Maihaugen de Lillerhammer en Norvège. Un bon nombre de ces maisons auraient un toit supportant une couverture végétale comme certaines maisons islandaises et norvégiennes (sous la terre arable du toit, se trouve un toit rendu étanche par du bitume).

Maisons
à toit végétalisée et « maison de Troll », Ecomusée de Maihaugen,
Lillerhammer (Norvège).
Certaines pourraient
être des yourtes mongoles (allant de 15 m2 à 130 m2. Voir les sites : www.yourte.com et www.franceyourte.com ).
- un lieu de
discussion philosophique (café-philo sur de nombreux sujets : a) le
pouvoir, la force et la faiblesse, b) prévention et répression, c) la
réglementation de la société, d) l’amour, la compassion etc. …).
Le rêve de l’auteur serait un lieu où tous travaillent durs, tout en prenant le temps de vivre (où l’on peut avoir des discussions intellectuelles sur toutes sortes de sujets, durant le temps du travail, y compris sur les comètes, comme du temps de Thalès de Millet …Une société « grecque » sans esclave, avec l’utilisation de technologies avancées et intégrées _ raisonnées). On pourrait travailler beaucoup et aussi à d’autre prendre le temps « nomade » (temps de vivre, sans être poussé par le profit maximum. En tout cas, les buts doivent être acceptés et non sous la pression et le stress).
Dans ce village on
pourrait avoir de bonnes relations ou apporter notre soutien à GreenPeace, WWF, Survival, P.C.R.F (Planetary Coral Reef
Foundation … site : www.pcrf.org ), le
musée de l’homme et des ethnologues, d’ONG de défense de la nature et des
grandes forêts primaires (Tropicana Verde au Nicaragua etc.) … et suivre par
Internet leurs actions (par exemple les périples autour du monde, depuis 1975,
du bateau de ferro-ciment MV. L’Haraclitus de l’ONG PCRF …), ou d’autres
bateaux d’exploration comme la Boudeuses (quand celui-ci existait encore). On
pourrait avoir des réflexions théoriques sur le futur de l’humanité et de la
Terre, de la conquête spatiale, sur les
projets de villes (nomades ou non) de l’espace. On pourrait imaginer dans le
village, de nouvelles expéditions (idée d’expédition nommée « prend ton
cœur, lance-le et cours derrière »), des projets et suggestions de
nouvelles techniques pour les pays en voie de développement (mener une
réflexion sur le caractère « délicat » ou ambiguë de l’humanitaire …)
…
Ou mener des
réflexions philosophiques sur les succès et échecs de la non violence (comme
dans le cas de la lutte du Peuple tibétain et le rôle du Dalaï-lama), sur la
possibilité ou non d’une société gratuite … sans argent (une société de
« Potlach », comme chez les amérindiens de la côte ouest du Canada …)
( ?).
Beaucoup plus tard,
il y aura des salles de cours, de classes (dans des sortes de petites maisons
intégrées au paysage), qui seront utilisés successivement par les enfants, les
stagiaires, pour des joutes et débats scientifiques (mathématiques, en physique
_ style « colloques Solvay » etc …).
L’auteur a constaté
que des personnes pleines d’idées _ parfois surdouées _ ne réussissaient pas
dans la vie, par manque de connaissances scientifiques et de diplômes.
Le village devrait
permettre alors à ces personnes par le suivi de cours « libres » (par
exemple en auditeurs libres etc …) de rattraper leurs connaissances
scientifiques (voire de les aider à produire dans le domaine scientifique).
Ce village pourraient
être un centre de recherche scientifiques, d’expérimentation, d’idées (un des
axes directeurs du village serait « l’imagination toujours au
pouvoir » : latrines sèches, éoliennes, solaire, sanicompostage,
lombricompostage, couvertures végétalisées de toits, culture du paulownia, du
kiwi, du mûrier noir ou blanc, chauffage par le solaire, centrale de chauffage
aux copeaux de bois et sciure _ telles qu’on en trouve en grand nombre en
Autriche _, qui eux-même viennent des cultures de mûriers, paulownias,
robiniers, électricité produites par éoliennes, le solaires, une centrale
électrique basse-chute, comme celles qui avaient vendu par Leroy-Merlin, il y a
plusieurs années etc. …).
Durant ces stages, on
mettrait en avant : la recherche de l’excellence (et de la perfection) en
tout, le soucis du détail tout en conservant toujours
la vue d’ensemble et du tout. « Le toujours mieux [ou d’avantage] »
de Saint-Vincent de Paul (ne pas s’endormir sur ses lauriers, toujours se
remettre personnellement en cause _ démarche personnelle,
« intérieure » et individuelle).
On devrait promouvoir
aussi l’humilité (comment ? pas d’idée pour l’instant).
Les cours et les
stages doivent être sérieux, honnêtes (les stagiaires doivent en avoir pour
leur argent et repartir heureux. Un questionnaire de satisfaction doit être
remis à la fin de chaque stage, cession, colloque, conférence …), dont les
réponses doivent être traitées avec conscience (professionnelle …) et dont la
prise en compte devrait permettre d’améliorer les cours et stages.
On doit éviter, dans
ces cours et stages, toutes pseudo-sciences et pseudo-médecines (voir à ce
sujet les sites : www.pseudosciences.org
et www.pseudomedecines.org ).
Son économie serait
basée sur une économie domestique et une économie de prélèvement. Tout serait
sur une base sociale horaire ( ?). Cette
« société » est fondée sur une critique globale, transactionnelle, et
une recomposition sociale ( ?).
Tout dans le village
serait sous le régime de la loi 1901, y compris l’écoboutique, la boutique d’écobricolage
(maison, solaire, éolien …), l’écolibrairie, l’écocentre et écoparc qui se
visite (voire s’il on prévoira un prix d’entrée pour l’écoparc ( ?)).
Il pourra y avoir des
profits. Tous les profits seront réinvestis dans l’écovillage.
Cette microsociété devra savoir résister aux
agressions extérieures et perdurer voire prospérer (ou encore essaimer de par
le monde _ faire des émules).
On verra si ses principes contribueront à que
ce projet puisse être aussi bien réalisé en France que dans le reste du monde.
On mesurera sa capacité à savoir survivre et prospérer face à la société
économique « libérale » (i.e. capitaliste « sauvage »).
L’expérience, si elle réussissait, pourrait
être alors transposable ailleurs et
essaimer (à San Francisco et … pourquoi pas l’Himalaya, voire le Tibet, dans un
futur plus lointain ( ?) …).
Mais auparavant, on doit déjà réfléchir
pourquoi certaines expériences communautaires n’ont pas perduré et se sont
finalement terminées par un échec. Par exemple, pourquoi l’expérience
fouriériste (de Fourier), hippies, de certaines communautés dans le
Larzac, par exemple n’ont pas perduré
dans le temps.
Certaines communautés
se sont installées dans (ou ont « squatté ») des sites remarquables,
remarquables pour leur beauté, sans avoir nécessairement toutes les
autorisations et titres de propriétés nécessaires … et son sont fait délogés
par les promoteurs _ voulant mettre main basse sur le site _ et/ ou la police,
comme dans le cas de la communauté hippie de Cairn en Australie.
Certaines ont été
harcelées ou démantelées par les autorités ou la police, à cause d’accusations,
fondées ou non, de cultiver le cannabis, de consommation de drogue ou encore de
cacher des criminels ou terroristes en fuite.
D’autres se sont ou
se seraient transformés en « lupanards » sexuels, sans cadre moral
clair.
Certaines encore ont
été sous la coupe d’un gourou, de personnes déséquilibrés, d’escrocs plus ou moins « sincères »,
recherchant en apparence le bien des autres, mais surtout le pouvoir, sur les
consciences, les richesses et afin d’assouvir leurs fantasmes.
Il peut aussi avoir
une récupération sectaire de la société communautaire et ses idées (comme dans
le cas de Davidiens tombant sous la coupe de David Corech).
Il y a toujours le
risque que le projet passe sous le contrôle de personnes ne partageant pas les
buts et idéaux humanitaires du village.
Il faut éviter que
des personnes viennent et profite de l’écovillage pour ne pas travailler,
pendant que tous les autres travaillent. Ou que certain aient un statut
privilégié (les dispensant par exemple de travail) par rapport à d’autres.
Certaines communautés
arrivent au contraire à se perpétuer, comme les Amishs, en se coupant du monde
extérieur et de ses influences culturelles (pas de radio, de télévisions …), en
rejetant le progrès technologiques et en ayant une vision très conservatrice
pour ne pas dire rétrograde du monde.
Un autre danger est
la recherche de l’irrationnel (médecines « douces » … dangereuses,
thérapies irresponsables, le fait de vivre, en permanence, dans l’irréel et
« l’autre monde »…) et le soutiens aux thèses pseudo-scientifiques
voire délirantes (« arrêt du Nucléaire immédiat et total ! »,
lutte archarnée contre les OGM …) bref le manque de réflexion et d’esprit
critique.
L’auteur pense qu’aucun groupe humaine ne peut faire l’économie et ignorer les réalités extérieures et les impératifs économiques (par exemple, qu’on ne peut « comme cela », du jour au lendemain, sortir du nucléaire, pour arriver à n’utiliser que les énergies renouvelables, pouvoir se passer du nucléaire tout en se passant des énergies fossiles, et en plus en voulant aussi se passer du grand éolien !).
D’une manière générale, l’enfer peut être pavé de bonnes intentions
dans tout projet. Et les religions, même les mieux intentionnées sont un bon
exemple (une religion pacifique comme le christianisme a pourtant été utilisée
par l’inquisition …).
Dangers sectaires et gourous
Pour éviter les
gourous (type gourous dont chaque déclaration serait « parole
d’Evangile »), il faut que le fonctionnement de cette société
écovillageoise soit aussi démocratique que possible (élection régulière des
responsables et du responsable, comme celle d’un maire et de son conseil
municipal par exemple. Vote à bulletin secret …).
Entre membre de la
communauté, il faudra, en particulier, mener aussi une réflexion démocratique,
ensemble, sur les moyens d’éviter toute dérive sectaire ou la survenue de
gourou en son sein, ou tout replis sur soi (communautaire),.
C’est d’ailleurs un
des points cruciaux du projet, conditionnant son succès ou son échec.
Le repli communautaire et les dévires
irrationnelles
La
« communauté » ne sera pas coupée du monde (elle n’est pas une communauté Amish). Elle ne doit
pas être conservatrice et rétrograde. Bien au contraire.
Elle doit être
ouverte aux mondes et aux technologies innovantes. Elle doit être tournée vers
l’avenir.
Pour éviter le replis et l’irrationnel, un haut niveau de culture, et
d’éducation, en particulier scientifique, sera cultivé au niveau de l’esprit du
village et entre les membres de ce dernier.
L’auteur de ce projet
souhaiterait que l’esprit civique, laïque et
républicain soit prôné dans le village.
Le risque d’OPA d’investisseurs privés, sur le
village
Pour éviter cela, savoir :
1) Avoir
en possession de l’association loi 11901, tous les actes de propriétés,
2) s’entourer
d’avocats et de conseils juridiques.
3) Que
l’association ait une trésorerie importante, liés à une (des) source(s) de
revenus appréciables et éthiques (culture de la spiruline ? de la « brède
mafane » (cresson de Para), sous serre ?)…
4) Que
le trésorier et ainsi que le trésorier adjoint soient choisis du fait de leur
haute moralité,
5) Qu’il
y a 2 signatures pour retirer l’argent du compte bancaire de l’association.
6) Les
comptes sont vérifiés par une comptable (ou expert comptable) et une
association de gestion agréée (devant les impôts).
Drogue, respect des lois de la république
Les drogues et les
stupéfiants sont interdits dans le village et sur le site (voir l’annexe sur
l’écocharte dans ce document).
Donner asile à des
personnes ne signifie pas les soustraire à la loi, quand ces dernières
personnes ont commis un crime.
Ce monde sera libre,
sachant que « le prix de la liberté est la vigilance ».
Pas de privilège
Le but du village
n’est pas l’enrichissement matériel individuel, mais surtout l’enrichissement
intellectuel et intérieur et on doit sans cesse le rappeler. On doit y
développer le sens de la responsabilité (de l’autonomie, de l’initiative
individuelle ou collective).
Le site de
l’écovillage doit être propre, une question de respect pour soi et les autres.
Voici des idées sur
l'implantation d’un écovillage culturel et touristique :
1) Pour permettre la
pérennité de cet écovillage culturel et touristique, il faudrait qu'il soit
« irréprochable » moralement et que la communauté, qui y habite, soit
une démocratie, avec des responsables choisis par voie démocratique au sein de
cet écovillage culturel et touristique),
Il faudrait qu'elle
soit exemplaire (pas de prévarication, de vénalité, d'oppression ...).
Cette « grande
droiture moral » permettrait d’attirer les « bons » candidats,
voire les médias qui pourraient parler de cette « expérience » etc.
...
1b) Il faudrait que
le projet soit sous le signe « du CULTUREL » (de la CULTURE). Ce
dernier disposerait d’un important Centre culturel. L’idée serait que cet
écovillage serait peut-être connu un jour comme un important centre culturel
mondial (Tout comme Auroville ? Peut-être à l’image d’Auroville en Inde,
pour certains aspects ( ?)).
2) il faudrait que la « communauté » adhère et adopte une charte éthique de vie pour ce lieu de vie culturel et touristique (c’est à dire ici l’écovillage). La charte doit être admise démocratiquement.
2b) Les membres de ce
« centre culturel et touristique » adhère à cette charte dont tous
les articles seront clairs et précis (cette charte est comme une sorte de règle
de vie),
Note : Trop de
centre culturel et touristiques utopiques au Larzac et ailleurs se sont
dissoutes par manque d'idéologie claire et de charte éthique.
4) On imaginer
rechercher un joli hameau ou village abandonné (dans les montagnes françaises,
par exemple dans les Pyrénées, par exemple dans le Gers, l’Ariège, les Pyrénées
orientales etc. ...).
4b) les maisons
seraient rachetées à bas prix (aux descendant des anciens propriétaires des
bâtisses du village ...), et à côté duquel pourrait subsister les ruines d'un
vieux château médiéval (Cathare ...) qui pourrait être loué au village dont il
dépend pour un loyer symbolique et pour une bail de 99
ans.
4c) Il faudrait que
le Village ou et son site soit très beau (TRES IMPORTANT), éventuellement sur
un nid d'aigle.
5) Créer une
association (une en France, loi 1901, une en Belgique, ASBL etc. ...) pour
soutenir ce projet, avec un bureau élu
démocratiquement,
(Note: il n'existe
pas encore une Europe commune pour les associations).
5b) avoir un bon
trésorier honnête, connu pour ses valeurs morales,
6) créer un ou
plusieurs comptes bancaires (rémunérés), avec au moins 2 ou 3 signatures des
membres du bureau pour retirer l'argent,
7) Les comptes sont
vérifiés par une comptable (ou expert comptable) et une association de gestion
agréée (devant les impôts),
8) lancer une grande
souscription auprès des donateurs, pour racheter le village.
9) Créer un sous-association ("association de fait" ou
créer une nouvelle association), style chantier de jeunesses, ou "Chef d'œuvre en Péril", pour la
restauration du village.
10) essayer d'obtenir
des subventions du ministère de la culture, si un des (ou le) site(s) est
classé (cas improbable),
12) Ce village et la
communauté aurait une vocation des productions culturelles :
a)
Oeuvres cinématographiques,
b)
artistiques (peinture, sculpture, émaux,
tissus, poterie, photo …),
c)
éditions de livres et de CD voire de
DVD,
d)
apiculture, création de confitures,
e)
restaurant, café, salle de spectacle,
f)
culture de plantes médicinales,
aromatiques, aromates, plantes pour les tisanes, …,
g)
stages de yoga, de ressourcement
psychologique, « retraite spirituelle » etc. ...
12bis) Créer une centre culturel et touristique
cinématographique pour :
a)
la création de festivals
cinématographiques dans ce village : par ex. festival :
-
du film lesbien et « gay »,
-
des autres cultures alternatives,
-
du documentaire sur les civilisations
traditionnelles _ « Terres de Couleurs » (+) etc. ...
-
du documentaire humanitaire,
-
de la solidarité, du film solidaire,
-
des exclus, des SDF …, et de la
« résistance »
-
contre les discriminations, la
précarité,
-
du courage … (ou / et de la résistance _
voir le festival « résistance » de Foix/ Tarascon-sur-Ariège),
-
de l’écologie et de la préservation de
la nature,
-
du documentaire animalier et botanique,
-
de la culture occitane,
-
des études et de la culture
cathares …
-
du futur … (futurologie, quel
futur ?, la SF _ science-fiction …),
-
underground,
-
de la montagne,
-
du vol libre,
-
de l’aviation ( ?),
-
de théâtre amateur (voir celui de
Narbonne) ou/et de l’improvisation …
-
des cultures premières (et expositions
d’arts premiers),
-
...
(+) Des peuples du monde (martyrs …) pourraient
être invités pour des débats.
b) la création d'œuvres cinématographiques
(avec studio) sur le créneau des DVD, des cassettes VHS ... (films des
personnes différentes, oeuvres d'auteur, oeuvres X, policiers, court-métrages
...).
13) Si faire aider de
spécialistes pour créer une telle centre culturel et touristique. Avoir une
raison sociale claire.
13b) Élaborer des
scénarios de bonnes qualité (travail long et patient, avoir de bons
scénaristes).
14) Rédiger un projet
béton et le proposer pour obtenir des subventions du ministère de la culture,
du CNC (Centre National du Cinéma),
16) Installer du
matériel vidéo léger (avec les films produits réinvestir dans la rénovation du
village),
17) faire un
chantier, l'été, avec les donateurs, pour la rénovation du village créer
d'abord un restaurant saisonnier ouvrant le plus tôt possible, afin que par ses
revenus on puisse financer la rénovation du village et le projet de centre
culturel et touristique (Il faut qu'il y ait une bonne ambiance, des jeux et
une rivière le soir, pour se détendre. Faire des fêtes).
(Il n'y aura
peut-être pas beaucoup de monde _ il y a en général, peu de bénévoles pour ce
genre de chantier _, mais il faut y croire). Filmer le chantier et en faire un
documentaire sur le projet.
18) Avoir une
"bonne commerciale" pour le projet (déjà une bonne expérience
commerciale) pour vendre le projet et un centre d'information et de
documentation sur le projet sur place (ouvert l'été).
19) Il faut créer une
légende ou une rumeur sur le village (le 1er village matriarcal) pour attirer
les touristes (légende cathare, wisigoth, de fées, des fées de la ville de
Mirmande, de la Déesse mère, ...).
20) Créer un site Web
pour faire connaître le village, le référencer dans les syndicats d'initiatives
locaux, les autres sites (les personnes
différentes, centres culturels etc... _ voir aussi plus loin idée de salle Internet). Ce site sera convivial,
agréable, facile à lire et au niveau de sa navigation.
21) rénover
l'ancienne église ou créer une salle de spectacle. Salle polyvalence,
spectacle, réunion, sport, multi-cultes (bouddhiste, chrétien etc. ... il ne
faut pas être exclusif ...).
22) Créer un festival
folklorique, une procession cathare,
23) Créer un festival
de la musique et de la littérature cathare (ou provençal si c'est dans les
Alpes du Sud etc. ...).
24) créer un café
littéraire avec une importante librairie et bibliothèque (s'inspirer de l'hôtel
restaurant "La Joie de Vivre" dans la vallée de la Clarée (à côté de
Briançon). Y organiser certains soir, sur sa scène de
spectacle, des spectacles amusants style Michou, ou des débats etc ... La
bibliothèque servira de bibliothèque à la communauté).
25) Créer un gîte de
France ou d'étape, pour la plaisir de touristes.
26) organiser des
randonnées (moyenne montagne), avec accompagnateur agréer.
28) pour le
développement culturel, organiser régulièrement des « cafés de la
philo », invitant de grands penseurs, savants, scientifiques et
philosophes (certains un peu sur le modèle de « l’académie Olympia »
d’Eintein).
29) on essayera
d’élaborer des aspects des relations humaines qui les améliorent : douces
attentions _ comme le don d’échappe en soie blanche au Tibet, les Khatas, comme
le dons de colliers chez les Bushmen (Bochimans) du
Kalahari, pour symboliser une amitié etc. … _, philosophie du don et de
l’entraide (mais pas de façon caricatural et imposé, ou dogmatique).
30) l’art aurait une
place non négligeable dans le village
(musique, concert, fêtes, peinture, poterie, émaux, sculptures, faïences …).
On pourrait imaginer
un cybercafé, mettant en œuvre que des technologies open-sources (Linux Ubuntu
…), pouvant servir de salle de classe pour les enfant,
la journée.
Il faudra prévoir un
site web, par exemple en SPIP, un logiciel
« Open Source » et un petit journal (payants ?) pour faire
connaître le village (donc au minimum, une photocopieuse, une imprimante Laser
au départ puis peut-être plus tard une imprimerie, si celle-i est rentabilisées
par les productions _ livres ( ?)).
Le village
posséderait des voitures et véhicules collectifs.
Les toilettes dans le
village seront majoritairement des toilettes sèches (avec utilisation de
copeaux de bois, de feuilles ou pétales sèches parfumées et odoriférantes, de
sciure, qu’on vide, à chaque passage, par un sceau, dans la fosse des
toilettes, remplie d’une litière de feuilles sèches et de paille sèche … Puis
vidage du compost produit dans ces toilettes, tous les ans, pour
« fumer » les sols …).
L’eau du village
serait réutilisée et recyclée. Les toits récoltent l’eau de pluie dans les
citernes.

Dans
un écovillage, tout est recyclé ou (ré)utilisé, y
compris l’eau de pluie.
On pourrait imaginer
des toits avec couvertures végétales (avec des cultures sur les toits), avec
l’idée de redonner à la nature, la surface qu’on lui a repris.
Bref faire revivre ce
village par sa promotion de la Culture, et aussi par son Centre culturel
central, qui peut être aussi un lieu touristique.

Ecovillage
de Soan, en Inde.
Les jardins doivent être beaux et en même temps
demander peu de travail et d’entretien.
On pourrait imaginer les stations et bassins de
phytoépuration comme des lieux esthétiques.

Exemples
de jardins naturels.

Serres
pour les productions d’hiver (avec utilisation de compost produit sur place).
Une partie du terrain agricole serait consacré
à :
1. Un
parc agro-forestier, avec des arbres producteurs d’azote et de fourrage,
faisant tourner cultures et pâturages (selon la saison) et aux haies vives.
2. Une
agro-forêt ou/et jardin-forêt multi-strates (en permaculture …).
Les arbres sont régulièrement taillés pour
éviter la canopée de se refermer (Voir la bibliographie en annexe sur les
« jardins-forêts »).
Les techniques culturales seraient « bio »,
naturelles, respectueuses de l’environnement, par le recours des techniques de
la permaculture, du semi-direct (paillage ou mulch, type
Jean Pain, Dominique Soltner), de
l’agriculture naturelle dite « sauvage » de l’agronome japonais
Masanobu Fukuoka, voire du B.R.F.
(Bois raméal fragmenté).
Un agriculteur ou éleveur bio ou une forêt,
situé(e)s à proximité, pourraient fournir le « paillis » pour le
semi-direct.
L’endroit, que par ses jardins ou son architecture,
son site doivent être très jolis, remarquables, comme l’écovillage de Végan,
ou le centre de retraite catholique de la Flatière (situé à côté des
Houches).
Entrée
de la Flatière Bungalows pour
accueillir les retraitants à la Flatière

salle
à manger à la Flatière Entrée de la
Flatière

Eco-village
en Inde, avec environnement intégré.
Essayer de trouver des habitations telles que
manoirs, maisons bourgeoises, châteaux habitables ou abandonnés, hameaux et
villages disparus … avec grand terrain. A restaurer avec un groupe de personnes
motivées (avec au départ un chantier communautaire style chantier de jeunesse).
L’endroit devrait être très beau, le village
très joli (type village en pente).
Il faudrait un point d’eau sûr, abondant,
permanent à proximité.
Le lieu idéal, pour la 2ème
solution, pour implanter les maisons de l’écovillage (dans le cadre d'un
territoire écologiquement « libéré » et préservé), serait placer le
hameau à la sortie d'une forêt (en contrebas), dans un cône de déjection ou un
talweg (attention malgré tout, aux
risques d'inondations !), orienté plein sud (et pas de montagnes dans un
rayon entre 17° O et 17° Est). Il faut de l'eau, du soleil, de la biodiversité
(pour nous permettre, pour notre maison, d'avoir notre autonomie énergétique
….).
3ème solution : avoir des
maisons sur l'eau (telles que péniche, houseboats …), pour ne pas avoir à payer
le notaire ( ?) ou pour ne pas avoir à payer le permis de construire ( ?).
Maisons sur l’eau (rivière, lac, étang …) entouré d’un grand terrain.
On pourrait obtenir des péniches à restaurer
sur le canal du midi, pour 15000 FF (autre piste pour l'achat de péniche : les
pays de l'est :
Yougoslavie …).
Dans tous les cas,
Il y
aurait un lac ou un étang, avec des carpes et gambusiers (lac qu'on creusera s'il
n'existe pas encore), un théâtre (voire une scène démontable flottante et une
barque, sur le lac), une cascade, _ des
lieux de ressourcement _ et un jardin collectif.
Le poisson, le gambusi, servira à manger les
larves de moustique, les carpes les feuilles et plantes.
Toutes
les maisons seraient démontables.
Ce lieu
serait expérimental. On expérimenterait des concepts de nouvelles maisons et
toutes les solutions écologiques possibles
Les voiture seraient interdites sur le site même de l’écovillage
(juste le vélo autorisé).
Les jardins devraient être semi-sauvages et beaux et
inspirer le calme.
a) faire fonctionner le bouche à oreille dans le monde
alternatif, et écologique. Passer des annonces dans les journaux alternatifs et
écologiques.
b) trouver une personne à temps partiel ou complet,
disposant d'une voiture, rayonnant sur la région Pyrénéenne (+) à qui m’on
payerait ses frais d'essence et d'hôtel (voire une prime honnête en cas de
succès ( ?)), qui :
1) d'abord contacte les sites Web immobilier de la région (journaux locaux
...),
2) passe des annonce,
3) consulte et lit toutes les cartes IGN de la région au 1:25000° ou les cartes
d’état major du sud de la France,
4) puis contacte par téléphone les agences immobilières locales,
5) se déplace dans les agences, puis sur les sites proposés (pour les voir) _
sites tels que : Manoir, maisons bourgeoises, châteaux habitables ou
abandonnés,
6) qui va voir les historiens locaux (et archives départementales) pour
connaître hameaux et villages disparus ... et les légendes et qui contacte
mairies locales ...
Les idées de restauration, gîtes, spectacles, activités équestres... dans ce
centre pourraient être suggérées à ces maires. Si possible, ces activités
seraient regroupées dans le même village (ou même vallée, ou même région à
moins de 20 km les unes et les autres.
Sinon, le lieu pourrait être aussi choisi dans un autre
pays (Espagne, Italie etc …), si nécessaire.
Dans ce village, serait imaginé un projet
d’éco-centre _ centre écologique _ et d’éco-parc, pour la présentation et de
promotions des nouvelles techniques écologiques.
Ses buts sont de :
Il
met en pratique, et à la portée de tous, les connaissances acquises au fil des
années, dans le monde.
1)
une maquette, à l’entrée, faisant le
tour de France des écovillages existants.
2)
Un pavillon présentant une culture de
criquets et de certains, sources de nourritures et protéines, dans des serres
totalement closes (étanches).
3)
Un pavillon présentant différents
instruments écologiques :
·
Turbine tesla (1,5 kw etc …),
·
Turbines hydroélectriques basses-chutes
de petites tailles Franklin, turbine Pelton (ou comme celles fabriquées par
Leroy-Merlin …) …
·
Chaudière solaire semi cylindrique, dont
la taille des miroirs est expliquée au visiteur. Support des miroirs en tôle
galvanisée (Y = x2 / 4. f ).
·
une grande parabole solaire (en résine
Epoxy armée de fibre de verre, couverte de ruban d'aluminium collant) montée
sur monture équatoriale dont l'orientation par rapport au soleil est contrôlée
par un moteur Stirling.
·
40 modèles de cuiseurs solaires et de
foyers à basse consommation en bois
·
Systèmes à pyrolyse. On peut obtenir du
charbon de bois et des produits " pétroliers " ( ?) par la pyrolyse
du bois. Chaudières turbo-bois, à tirage forcé.
·
Le " clubuster " pour faire
pleuvoir.
·
Photopiles à couches minces et à
semi-conducteurs amorphes, tuiles solaires …
·
Diverses solutions solaires (chauffe-eau
solaire …), réfrigérateurs solaires (à effet Peltier …).
·
Eoliennes (divers modèles dont
artisanaux pour l’Afrique avec des bidons coupés en 2 …),
·
Réacteur Penton (pour utiliser l’énergie du pot d’échappement),
·
Des solutions biogaz (réacteurs biogaz)
et des solutions de composts _ terra preta, méthodes de perma-cultures,
méthodes de paillages (Jean Pain …) …
·
Des sanitaires écologiques :
toilettes sèches, sanilombrics …
·
Etc …
4)
Dans le parc, des maisons à 1000 ou
10000 Euros de 100 m2 au sol (en bois de palettes, en déchets de parquets et de
toutes sortes, pour les murs, qu'on remplit ensuite de toutes sortes de déchets
: déchets de lavande, de fane de tournesol, de maïs, de papier, de paille
compressée, de genêts, de chanvre, de pierre) voir site : www.multimania.com/ecologie.sociale/index.htm (?). On badigeonne la maison à l'extérieur de
chaux grise et à l'intérieur de chaux blanche.
·
Expo de système anti-séismes :
·
A) " cylindre-blocs " en en
pneus, remplis de bétons et de bouteilles, avec au centre un grand bambou
vertical, planté dans le béton.
·
B) La dalle porteuse est en bambou. Il
forme au niveau du sol, un quadrillage de petits murets (en croisillon _
encellulage ( ?)), formant des " fenêtres anti-sismiques ", comblés de bouteilles de plastiques remplis
d'eau (dans cette eau : de l'argile, du charbon de bois, une paille munie d'un bouchon en liège
servant de flotteur _ dès que la bouteille s'ouvre, la paille s'éjecte) et de
sable. Puis dessus, 8 cm de béton couvert de céramique.
·
C) Présentation de l’ogive de survie, de
Michel Rosell (voir plus loin), pour les personnes qui voient un tsunami venir,
voir sur son site web : http://ecosocial.free.fr . Elle est
constituée d'une bouée de camion équipée d'un distillateur solaire, de bacs à
spiruline, d'une torche _ lampe à huile _ à son sommet, d'une casserole, d'un
couteau).
5)
Dans le parc, il y aurait des lacs ou
étangs, en forme de pyramide tronquée + bâche (pour étanchéifier son fond).
6)
Pour l'Afrique sahélienne, un pavillon
présenterait des projets pou l’Afrique, dont certains avec l'arbre Moringa
olifera. L’acacia senegalis _ pour la production de gomme arabique _ … en
Afrique, du mil (millet) cycle court (2,5 mois). On plante la graine, on met du
composte et on rebouche avec le pied. Des grandes toiles (type toile de
moustiquaire de plusieurs hectares …) contre les criquets.
7)
L’utilisation du champignon bopheria
baciana, pour lutter contre le moustique anophèle vecteur de la malaria.
8)
Des solutions pour des pays désertiques,
pour économiser l'eau, telles que a) biberons pour arbustes, plantes, constitué
: 1) d'un trou de 50 cm de profondeur avec une barre à mine, 2) d'une chaussette usagée, pour l'effet
mèche, remplie de compost 3) d'un cul de bouteille de plastique, d'un cubitener
rempli d'eau (cubieau), renversé sur le cul de bouteille (grâce à cela, la
plante est arrosée en eau pour une semaine) etc …
9)
Pour se nourrir, un pavillon
présenterait la culture de l'algue bleue, la spiruline (10 gr de spiruline suffira à une personne pour lui éviter d'être carencé). On
la recueille avec un filtre 60 µ. Avec elle, comme engrais ( ?) : bicarbonate
de soude, phosphate d'ammonium, sulfate de magnésium, potasse, nitrate
d'ammonium …
10)
Culture sous serre, de brèdes mafanes
(ou cresson de para) et autres herbes épicées des tropiques (divers brèdes
malagaches etc …). Puis vente de brèdes fraîches ou en conserve.
11)
Pour nettoyer l'eau polluée, on
présenterait une station de phytoépuration avec de la jacinthe d'eau, de
l'iris, papyrus, des joncs fragmitès, de la menthe aquatique (menthe aquatiqua
_qui est aphrodisiaque _, du brasilis pour nettoyer l'eau, des lentilles d'eau
( ?), de joncs à plumeau et des potamos ( ?) (coût du système 15000 F).
12)
On aura un verger de conservation des
espèces fruitières (pommes, poires, abricotiers, cerisiers ...), des cynorhodon, pour la vitamine C ….
13)
On aura du tournesol (voir écovoitures,
plus loin) et des cultures de plantes (tomates …), qui permettront de produire
aussi des graines d'espèces anciennes.
14)
A l’entrée de l’écocentre, des panneaux
comportant des phrases comme " mieux que le dire ou le rêver, le faire
", " un autre monde est possible ", " savoir = pouvoir
", « droit pour toutes les espèces, pour tout le vivant »,
« respect des cycles biologiques (du cycle du carbone. « Pour la
forêt des hommes libres, des personnes se prenant entièrement en charge, qui ne
sont pas des bonzaïs », « pour les territoires écologiques libérés et
préservés de part le monde », « Le degré d'émancipation d'une société
se mesure au degré d'émancipation des femmes » … Il y aura un panneau de
libre expression au niveau de l’écocentre et partout dans le village.
15)
Présentation de ruches solaires, en
forme de cloche, en argile et couverte de cire, cire utilisée pour son
étanchéification (ruche sur un modèle de ruche berbère), et
« d'apithérapie » avec de la gelée royale, du
propolis, du venin d'abeille.
16)
A proximité du centre, une forêt
alimentaire, avec des arbres greffés dont de l'aubépine, du sorbier comestible,
de l'alisier peuvent servir de porte-greffe (alisier pour pommier etc …).
17)
fabrication d'encre gallique avec des
plantes à tanin, de la colle naturelle à base de sève provenant de blessures de
cerisier,
18)
Fabrication de terre de Sienne (argile
coloré) et terre de Sienne brûlée / calcinée (si argile favorable à proximité),
19)
Des techniques de réfrigération à sec,
20)
Présentation de solutions de permaculture,
sans engrais, sans labour (BRF, terra preta …). Technique BRF (bois rameaux
fragmentés) pour la fertilisation du sol : il faut broyer les branches avec une
broyeuse, et faire des morceaux, avec des branches n'ayant pas plus de 7 cm de
diamètres (branches avec feuilles récoltées en septembre _ branche de feuillus
_ branches de chênes … _, surtout pas de résineux ( !) car trop acide. ).
21)
Note : se faire prêter les
différents matériels et équipement (moyennant publicité) par les différents
constructeurs, fournisseurs … qui seront présentés dans les pavillons
d’expositions et accompagnés de panneaux explicatifs.

Culture, bac et récolte de spiruline et spiruline
récoltée.
Etc …
Cet écocentre devrait être grand et connu au
niveau Européen (sa réputation doit dépasser le cadre de la France).
L’écoparc et écocentre seraient agrémenté de
belles statues et constructions, type Gaudi et Niki de Saint-Phalle (comme dans
son Jardin des Tarots en Toscane, www.nikidesaintphalle.com
). Des statues pourraient représenter, de façon stylisée, des animaux en voie
de disparition ou disparus (loup de
Tasmanie, dodo …), ou encore les positions du Kama-sutra (de façon
humoristique) etc …
Dans l’éco-parc, il y aurait différents
espaces, espaces et pavillons :
a)
l’espace habitat écologique, habitat à
base de bois, terre crue, chanvre, paille, brique et chaux se côtoient pour
vous proposer un choix de matériaux pour votre maison [2],
b)
l’espace (ou le coin) des « [néga]watts », les gisements d’économies qui se cachent chez
vous sont mis à jour,
c)
un restaurant, la « Table
d’Amélie » (ou d’Emilie …), un restaurant de cuisine
« biologique » et saine (cuisine de bons produits. Voir annexe projet
gîte d’étape et restaurant biologique),
d)
voire une salle à manger collective pour
les congrès et stages,
e)
l’éco-boutique (voir plus loin),
f)
un espace information, sur toutes sortes
de sujets : 1) réchauffement climatique et effet de serre, 2) la
déforestation dans le monde, 3) le rôle des acteurs naturels (hérissons, vers
de terre et coccinelles, 4) l’eau et son recyclage, 4bis) les systèmes gouttes
à gouttes, 5) les bio-matériaux et
bio-maisons, 6) le recyclage des déchets, 7) les énergies renouvelables, 8) les
aides fiscales etc. (ADEME …), 9) les actions d’ONG _ WWF, FNH, GreenPeace etc.
_, 10), les grandes phrases d’extinctions d’animaux, depuis 20000 ans, dues à
l’homme, 11) les grandes catastrophes écologiques causées par l’homme _ Ile de
Pâques, Civilisation Maya, Civilisation Khmer etc. …
g)
son aire de jeu pour les enfants (gardé
par un auxiliaire pédagogique),
h)
une ferme pédagogique (avec animaux
courants de la basse-cours + enclos avec ânes et lamas
…) située proche de l’aire de jeu pour les enfants,
i)
les
jardins « naturels » (dans ces derniers seront présentés des
techniques de compostage assurant la fertilisation, le mulching et d'autres
techniques permettant le contrôle des mauvaises herbes, des méthodes
préventives et quelques produits non toxiques permettant de lutter contre les
ravageurs et les maladies …), agrémentés de parterres de fleurs et de statues
(comme par exemple des statues dans le style de Niki de Saint-Phalle …).
j)
une aire pour les journées d'animations
(par exemple le samedi, sur l’éco-jardinage, sur l’éco-construction etc …). Par
exemple un amphithéâtre de plein-air, dans le style de Gaudi, dont
éventuellement l’aire centrale pourrait être remplie d’eau (pour un théâtre
d’eau ( ?)).
k)
Une salle de réunion, d’une centaine de
place (pour les exposés, les conférences, les projections de cinéma). Une salle
d’une trentaine de place (pour les réunions du conseil du village et autres
réunions) … Une salle télévision avec
magnétoscope (et lecteur DVD), pour les cours (on devrait éviter de regarder la
télévision à son domicile _ sans toutefois se couper du monde _ et privilégier
la lecture …)
l)
Une salle Internet, avec si possible des
liaisons ADSL (pour les élèves du village, pour des cours et durant l’été, pour
les visiteurs et pour pouvoir être connecté avec le monde entier. ON pourrait y
suivre des expéditions, des projets du monde entiers, être en relation avec les différents forum, et newsgroup du monde entier …),
m)
Une grande bibliothèque de consultation
(recevant des revues du monde entier …),
n)
Une exposition présentant des matériaux,
isolants et produits écologiques utilisables en construction (avec 1) murs
témoins illustrant les différents choix possibles pour le gros-œuvre, 2)
éléments de murs isolés, illustrant divers systèmes différents d'isolation
écologique, 3) tous les isolants utilisables en éco-construction).
o)
Une boutique du commerce équitable avec
des produits venant du monde entier (nommé par exemple « nous irons
jusqu’au bout du monde … »).
p)
Pour les besoins des villageois, une
petite boutique communautaire (une superette par exemple), avec des produits de
première nécessité.
q)
Les bungalows d’accueils et
d’hébergement des visiteurs,
r)
Les toilettes etc. …


Vues
sur le Jardin du Tarot de Niki de Saint-Phalle en Toscane.
Même les
toilettes seraient originales et imaginatives (en fait, tout le serait dans
l’écovillage).

Toilettes coréennes (source : http://courrier.koreaherald.co.kr/SITE/data/html_dir/2000/12/21/200012210031.asp
).
On pourrait encore imaginer des cheminées
originales, torsadées, comme celles de Gaudi.

Cheminées
du Palau Güell d’Antoni Gaudí à Barcelone (© Diputació de Barcelona.
source : http://www.gaudiallgaudi.com/FA008.htm)
Les bâtiments pourraient être en terre crue et
les petits bâtiments en « autoconstruction ».
Le bâtiment, abritant les bureaux et la
documentation, serait par exemple en ossature bois avec un double mur en
briques de terre crue.
Celui du restaurant est construit également en
terre crue mais en utilisant la technique des voûtes nubiennes.
Celui abritant l’éco-boutique et une salle
d’exposition, construit en briques de terre cuite auto-isolantes dites briques
monomur.
Ils seraient couverts en bardeaux de mélèze et
utilisant presque exclusivement, pour le second-œuvre, des matériaux naturels
et non polluants : isolants à base de fibres de bois, de papier déchiqueté ou
de roche expansée, peintures et lasures naturelles, sols en terre cuite ou
parquets, cloisons en plâtre d’origine naturelle, sur ossature bois, portes et
fenêtres en bois.
Voir le site : http://www.terrevivante.org/
Peut-être l’éco-boutique pourrait être réalisée
sous la supervision et la licence de TERRE VIVANTE.
« Terre Vivante » et cet écovillage
ne seront pas en concurrence, mais auraient des relations d’amitié.
L’écoboutique
fait partager notre d'expériences de l'écologie pratique dans les domaines du
jardinage biologique, de l'habitat écologique, de l'énergie, de
l'alimentation-santé. Elle propose de faire découvrir (tout comme l’éco-centre)
comment, dans la vie quotidienne, de façon simple et pratique, il est possible
d'adopter des techniques et comportements respectueux de la santé et de
l'environnement.
Le
centre, l’éco-boutique et le magasin d’éco-bricolage proposeraient, à la
vente :
a)
une
revue de l’éco-centre, et diverses revues écologiques, de jardinage bio et
d'écologie pratique,
b)
l’édition
et vente de livres pratiques, la vente de livres du commerces sur le sujet de
jardinage bio et d'écologie pratique, d’éco-bricolage, d’éco-maison, sur la
cuisine et l’alimentation saines etc …
c)
vente
de matériels et de dispositifs destinées à réduire ses consommations
domestiques (lampes fluo-compactes …), des générateurs énergétiques (solaires,
éoliens), chauffe-eau solaire etc … présentés par des techniciens agrées.
Les vendeurs, du magasin d’éco-bricolage,
seront formés et pourront donner des conseils techniques et fiscaux. A compléter.
Il y aura une tritureuse, pour les graines de
colzas, de tournesol, pour le lin, le chanvre. Celle-ci produit des tourteaux
et de l'huile à froid.
Le village aurait des voitures diesel qui
rouleront à l'huile de tournesol (avec une adaptation du moteur, ajout d'une
pompe d'alimentation et d'injection BOCH,
d'un système de préchauffage électrique de l'huile pour la rendre plus
fluide. En cas de difficulté de démarrage de la voiture, on ajoute alors un
verre d'eau d'alcool à 90 °).
(On peut aussi utiliser de l'huile de friture,
pour les voitures à huile de tournesol. Il faut modifier le " tarage
" ( ?) des injecteurs à 80 bars ( ?). L'huile doit être d'abord décantée,
puis filtrée avec un filtre 5 µ (~ 85 € le filtre). (Pour celle-ci, il faut
éviter dans l'huile de friture, l'huile de palme et l'huile d'arachide).
Les voitures seraient d’utilisation
communautaire. A chaque voiture serait associée un carnet de consommation et
d’entretien, dans lequel chaque emprunteur (utilisateur) marquerait : a)
le kilométrage parcouru, par emprunteur (kilométrage compteur de départ et
d’arrivée), b) la consommation de carburant de l’emprunteur (il y aurait un
compteur de litrage de carburant fourni par la pompe (ou le pompiste ( ?))
du village (avec éventuellement le calcul du coût associé ce volume de
carburant utilisé), c) la révision et la vidange tous les x 10 000 km etc …. Tout
cela pour rendre les personnes emprunteuses plus responsables et économes. Pour de longs trajets, on préviendrait, la
communauté (dans un grand cahier ( ?)), à l’avance de l’emprunt de tel ou
tel véhicule.
Les
voitures pourraient originales par leur décoration :

Nous prévoirons le financement de ce projet
par :
1)
par des dons (mais pas uniquement
financiers, mais aussi par des dons matériels _ par exemples, livres pour la
bibliothèque …),
2)
par les productions de cette micro-société :
3)
Des subventions locales, régionales, CNC
( ?) etc …
4)
Un droit d’entrée à l’écoparc –
écocentre ou à un parc d’exposition, à des jardins fleuris et botaniques ( ?).
5)
Le jardin potager, fonctionnant en AMAP
(voir annexe sur les AMAP).
Pour les sources de financement, s’inspirer des
productions et de la gestion du centre œcuménique de Taizé en Bourgogne ou
autre centre rentable.
Ce projet est parti d’un exercice intellectuel,
qui fait suite à l’exposé d’idées, plus ou moins inconsciences, sur ce que
pourrait être un écovillage, exposées par des personnes alter-mondialistes de
l’Ariège, cet été.
Et comme il semble très difficile de changer de
l’intérieur de notre société libérale, et lutter contre, ce qu’appelle le
député UDF Olivier Henno, le "cannibalisme effréné du capital",
on a proposé alors de créer une sorte de société « idéale »,
« utopiste », un lieu exemplaire et d’expérimentation sociale.
Mais peut-on créer une société parallèle et
concurrente, en marge d’une société capitaliste « cannibale » de
toutes les idées les plus désintéressées, qui les transforment toujours en
source de profit ?
Cette démarche, n’est-ce pas utopiste ?
N’y a-t-il pas lieu au contraire, « d’être de ce monde »
(impliqué, acteur actif de ce « monde »), et sur l’exemple d’ATTAC de
« l’attaquer » de l’intérieur (par exemple en dénonçant, sans cesse,
dans cette société, ce qui est plus révoltant moralement, comme la pénurie de logements,
alors que la richesse existe pour réhabiliter les immeubles, les logements
insalubres, les licenciements pour faire monter le cours des actions, ou encore
les patrons qui touchent des primes de licenciement disproportionnés par
rapport leur propre besoins de base, et le salaire de leurs employés …).
En plus tout ce qui est société
« utopique », n’est-elle pas irréaliste ou fragile, par
essence ?
En plus, pour l’instant, on ne sait comment on
pourra financer le projet, le rendre viable, quelques sources de revenues
fiables et durables ? Pour l’instant, on ne répond pas à ces questions
dans ce document (et je ne suis pas spécialiste de ces dernières questions).
Ce document laisse donc, pour l’instant, le
champ libre à la discussion pour ces questions.
Pour contacter l’auteur de ce document : benjamin.lisan@free.fr et Tél. :
+(33)(6) 16 55 09 84.
(dans le cadre de ce projet d’écovillage
culturel).
- créer un gîte d'étape (+), en achetant
une assez grande bâtisse ancienne dans le style du pays,
à retaper, proche d'une station de sport d'hiver ou/et d'une station
thermale, voire proche d'un sentier de randonnée passant style GR10 (entre
Banyuls, Merens, Melles, Arrens, Hendaye).
- avec un coin salle à manger, cuisine,
toilettes, chambres simples, dortoir, local VTT et skis et réparation VTT et
skis, salon avec TV, chaîne HI-FI, cheminée et bibliothèque, Cd thèque (dans le
salon et la salle à manger), une cave pour le vin ...
- salle à manger avec murs lambrissés de
planche de sapin, pins, ou bardeaux de pins, et sur des murs des bibliothèques
de consultation,
- (plus tard, une piscine ou un bassin,
voir un jardin ou une serre d'hiver),
- Gîtes accueillant des touristes l'été,
avec enfants et animaux (stage et location VTT, randonnée, ...),
des classes de neiges (location de skis, de raquettes ...).
- former des personnes à tenir ce gîtes
(ou bien des personnes ayant le CV adéquat et pouvant en former d'autres des
travailleurs sérieux, des personnes différentes, ...),
- plus tard, avoir une salle de
séminaires et de réception, un coin ferme, écurie, avec petits chevaux (poneys
pour les enfants), des lamas (++), des ânes, (voire créer une petite ferme
pédagogique pour les enfants : avec canards blancs ou de barbaries, chèvres ..)
et un petit manège pour l'équitation (avec local pour l'équipement _ selles
..._ et les réparations).
Note : Avoir un moniteur
d'équitation agrée qui peut être aussi palefrenier au départ.
- randonnée avec des ânes (type âne du
Poitou) et des lamas.
- avoir un fax, un site Web et émail.
- cuisine du terroir pyrénéenne (ou du
sud) simple.
(le gérant pourrait suivre un stage de
gestion de gîte auprès de l’organisme AFRAT, 38800 AUTRANS).
Tout cela serait mis en place, par
étapes, en commençant modestement.
Ce gîte pourrait ressembler à un gîte /
refuge de montagne (pour les voyageurs du passé et pèlerins).
Le restaurant associé au gîte serait un
restaurant de produits naturels (« bio »), simples, de qualité. Par
exemple au menu : vaste gamme de soupes (comme celles présentées dans le
livre d’Emilie Carle : orties, potirons, tomates, poireaux, plantin,
herbes de montagnes, de la garrigue ….), des plats agrémentés de pétales de
fleurs parfumées (pétales de capucines, de roses, d’orangers, de divers
cucurbitacées _ potirons … _ etc …), glaces aux pétales (glaces aux pétales de
violettes etc …). (idée de nom de restaurant : « le tournesol »,
« fleurs du ciel », « fleurs du soleil », « la
table de Pantagruel », etc … nom à trouver
suggérant l’idée d’une cuisine simple, naturelle, écologique,
« bio »). Il y aurait une terrasse devant le restaurant pour pouvoir
manger dehors l’été.
(+) qui pourrait commencer par un
aménagement spartiate comme un refuge CAF, pour évoluer vers un gîte de France.
(++) s'inspirer de la chambre et table
d'hôte "La joie de vivre", de Claire Pascalet et son amie, Le Salé
05100 Névache Tél : 04 92 21 30 96, Fax
: 04 92 20 06 41, site: http://www.la-joie-vivre.com/

A la découverte des
« secrets du monde »
Et de la « liberté
intérieure »
Ce stage s’adresse à toutes les personnes épuisées,
stressées et saturées par leur travail ou leur environnement professionnel. Ce
stage permet de se ressourcer et de se poser des questions, voire se
questionner sur soi-même.
L’idée de ce stage est venu d’une expérience de
l’organisateur de ce stage :
Il a connu des moments magiques dans le désert
(le feu de camp, une étoile filante, la contemplation du ciel étoilé, le temps
qui s’écoule infiniment lentement dans le désert ...), mais aussi une
discussion sur la pluralité des mondes dan l’Univers, en contemplant les
étoiles, avec un membre de la communauté Mozabite (un courant de l’Islam), sur
le toit de l’une grande maison au milieu de l’oasis silencieuse de Beni
Isghen, la nuit, à Ghardaïa, une ville dans le Sahara en
Algérie …
Ce stage doux est avant tout reposant,
calmants. Il vous fera connaître des moments forts et magiques, même si ce ne
sont pas les expériences de « Rencontres avec des hommes
remarquables » de Gurdjieff, ou celle de « Bêtes, hommes et
Dieux » de Ferdinand Ossendowski.
Tous les ateliers et activités dans ce stage
sont facultatifs.
Ce stage est réalisé, sous un angle critique.
Notre but n’est pas de vous vendre un attrape-nigaud psychologique ou
thérapeutique à la mode (bref de la « daube »).
Au programme :
L’esprit d’équipe entre nous.
Comment le créer.
Le respect de notre charte éthique.
Relaxation, training autogène, sophrologie,
yoga …
Savoir prendre le temps de vivre,
S’émerveiller de choses simples (des étoiles,
d’un scarabée …).
Différents ateliers de réflexions durant le
séjour :
· · La pensée rationnelle peut-elle tout anticiper et tout prévoir ?
Conclusion
Bilan (questionnaire de satisfaction et
souhaits futurs de la part de clients désirant d’autres stages).

Moment de repos et de
relaxation.
Informations :
Les ateliers sont animés par par exemple :
Pascal, éducateur spécialisé (et éducateur de
rue),
Benjamin, accompagnateur, ingénieur.
Suggestions pour ce stage :
1) on finit ce stage par une randonnée dans les
Pyrénées, au bord d’un petit lac de montagne, pour son côté magique [4][2]
2) on emporte une lunette astronomique
d’occasion pour observer les étoiles.
Elle peut servir à une discussion sur la
pluralité du monde.

Le temps
du thé.
Un écovillage peut être petit (écohameau)
ou plus important (écocité, développé technologiquement) ou préférer la
sobriété. Chacun a son propre habitat, son autonomie économique et idéologique,
avec un esprit de partage et de solidarité. Un écovillage pratique les idées et
techniques nouvelles ou traditionnelles visant à construire un futur durable.
En résumé, la vocation des écovillages est de mettre en oeuvre un mode de vie
collectif écologique et juste.
Les habitants d'un écovillage se fixent pour
objectif
- de respecter I'être humain
économie à échelle humaine, démocratie directe, préoccupations sociales,
solidarité, systèmes d'échange et liberté de conscience. Intégration économique
et culturelle dans le milieu local
- de respecter l'environnement
emploi de techniques non polluantes et de matériaux sains, énergies
renouvelables et recyclage des déchets.
La gamme étendue des activités dans un
écovillage génère une économie locale:
- agriculture biologique, biodiversité, permacuIture.
- accueil, ressourcement, centre de formation.
- arts et artisanats.
- pépinière d'entreprises à critères éthiques.
- écoles alternatives, chan-tiers, réinsertion, recherche.
Chaque écovillage a son orientation, sa
sensibilité et son fonctionnement propre.
Source : http://www.rama.1901.org/ev/concept.html
Voici six "valeurs' pouvant
servir à rédiger une Charte :
L'AUTONOMIE
la
volonté à se prendre en charge par soi-même et en interdépendance avec les
autres la capacité à être responsable, en assumant les conséquences de ses
actes; l'autonomie collective en matière économique et énergétique.
LA CONVIVIALITÉ
plus que « l'acceptation
d'autrui », c'est l'accueil ouvert fraternel et chaleureux, abordant
l'autre avec ses différences par la recherche de relations pacifiées le couple,
la famille, la «tribu», laboratoires de la convivialité, doivent pouvoir
s'épanouir harmonieusement dans un écovillage.
L'OUVERTURE
à tous
les habitants de la région, au milieu social, économique, culturel et aux
institutions locales par la recherche de partenariats et à l'ensernble du
« mouvement alternatif » qui veut vivre et à travailler autrement.
LE RESPECT
DE LA NATURE par
des comportements fondamentalement écologiques, au sens global et local du
terme; DES AUTRES, sans vouloir leur imposer ses convictions, en offrant
simplement l'exemple de son propre vécu - consensus dans les prises des
décisions - capacité d'écouter l'autre, dans un dialogue franc et authentique
respect des engagements pris - modalités pour gérer les conflits et en dégager
tout le potentiel re-créateur; DE SOI-MÉME : refuser tout ce qui peut dégrader l'être humain comme
l'alcoolisme et la drogue - progresser en se remettant en question.
LA SOLIDARlTÉ
favoriser
un fonctionnement équitable plutôt que caritatif ; aide du groupe à ceux qui
assument une activité nouvelle et difficile, solidarité active avec tout ce qui
lutte pour une vie meilleure; favoriser la création d'autres types
d'écovillages.
LA LIBERTE DE
CROYANCE INDIVIDUELLE
esthétique,
éthique ou spirituel, le dépassement de soi est d'un autre domaine que celui
appréhendé par la raison et les sensations l'écologie intérieure est une
expérience individuelle et indicible. Amour, Vérité, Justice ou Divin, ces
aspirations à un autre «ordre du monde» sont à aborder librement, à partir des
religions établies ou non, d'une démarche de développement personnel «laïque»,
ou d'une volonté d'expression artistique; l'éccovillage doit pouvoir devenir un
lieu ouvert d'échanges et d'expérimentations ; la liberté de conscience étant
un processus individuel, cela implique le respect de celle des autres pour
autant qu'elle ne compromet pas la biodiversité culturelle des écovillages.
La gamme des activités possibles
dans un écovillage est assez étendue. Cette diversité génère une économie locale
:
agriculture biologique, permaculture
accueil, ressourcement, centre de formation (technique,
écologique, ... )
pépinière d'entreprises satisfaisant à des critères
écologiques et éthiques
L'économie de l'Ecovillage peut intégrer un Système d'Echange
Local qui permet d'acquérir et d'échanger des connaissance, des biens et
des services, sans utiliser d'argent en confrontant les différentes offres
demandes.
Source : http://www.rama.1901.org/ev/concept.html
|
|
Source :
http://www.rama.1901.org/ev/concept.html
Livres :
[1]. Vivre autrement. Ecovillages, communautés et cohabitat, Diana Leafe
Christian, Les éditions Ecosociété, Montréal, 2006. Le meilleur livre de
conseils pour la création des écovillages, selon l’auteur de ce projet
« d’écovillage culturel ».
[2]. ALEXANDER, Christopher et al. A Pattern Language,
1976, www.patternlanguage.com
[3]. BANG, Jan Martin. Ecovillages. A pratical guide to
sustainable communities. New Society Publishers, 2005, 288p.
[4]. BEER, Jennifer E. et Eileen STIEF. The Meditor's
Handbook, Gabriola, New Society Publishers, 1997.
[5]. BRIGGS,
Bea. Introduction to consensus, à compte d'auteur, 2000. BUTCHER, Allen. Community Tools, 1995, Fourth World
Services, 43 p.
[6]. BUTLER, C.T. et ROTHSTEIN, Amy. On concflict and
Consensus: A Handbook on Formai Consensus Decision-Making, Takoma Park, Food
Not Bombs Publishing, 1991.
[7]. CAMPELL, Susan. Getting real : 10 Truth Skills You
Need to Life an Authentic Life, Novato, New world Library, 2001.
[8]. COLLIER COCHRANE, Alice. Roberta's Rules of Order.
2004, Jossey-Bass Publishing.
[9]. Community Directory : A guide to Intentional
Communities and Cooperative Living, Fellowship for Intentional Communities,
2000, www.directory.ic.org
[10].
DURRET, Charles, HERTZMAN, Ellen et
McCAMANT, Kathryn. Cohousing: A
Contemporary Approach to Housing, Berkeley, Ten Speed Press, 1998.
[11].
GILMAN, Diane et Bob, Eco-villages and sustainable communities, 1991,
Context Institute, 213 p.
[12].
JAKSON, Hildur et SVENSSON, Karen. Ecovillage Living. Restoring the
earth and her people. Greenbooks Press, 2002, 183 p.
[13].
KANER, Sam. Facilitator's Guide to Participatory Decision-Making,
Gabriola, New Society Publisher, 1996.
[14].
KELSEY, Dee et Pam PLUMB. Great Meetings ! How to facilitate like a pro,
Portland, Hanson Park Press, 2003.
[15]. L'arborescence,
guide des alternatives, Éditions Spontannées.
[16].
L. CHRISTIAN, Diana. Finding Community. How to join an Ecovillage or
Intentional Community. New Society Publishers, 2007, 244 p.
[17].
MOLLISON, Bill et Reny Mia SLAY. Introduction to Permaculture,
Permaculture resources, 1991.
[18].
MELTZER, Graham, Sustainable Community: Learning from the cohousing
model, Trafford, 2005, 180 p.
[19]. NOZICK,
Marcia. Entre nous. Rebatir nos communautés. Éditions Écosociété, 264 p.
[20].
ROSENBERG, Marshall. La communication
non-violente au quotidien. Éditions Jouvence, 2003.
[21].
SCOTT HANSON, Chris. The Cohousing Handbook : Building a Place for
Community, Gabriola, New Society Publishers, 2004, www.cohousingresources.com
[22].
SHELTH, Jefferson P. Alternative Lifestyles, Greenwood Publishing Group,
1986.
[23]. Ne plus se laisser manipuler,
Bernard Raquin, Editions Jouvence, 2003.
[24].
L'erreur de
Descartes, Antonio Damasio, Odile Jacob, 1994.
[25].
« La
Révolution d’un seul brin de paille », Nasunobu Fukuoka, Editeur Guy
Tredaniel, 2005.
[26].
Agriculture
naturelle,
théorie et pratique pour une philosophie, Nasunobu Fukuoka, Guy Trédaniel Ed.,
1990.
[27].
C’est pour ton
bien,
Racines de la violence dans l'éducation de l'enfant, Ed. Alice Miller, 1999.
Revues, magazines, N° :
[1]. Passerelle
Eco, 42 rue du Faubourg Figuerolles, 34070 MONTPELLIER
[3]. Revue Silence,
9 rue Dumenge, 69317 LYON CEDEX 04.
[4]. lecuyer.philippe@wanadoo.fr, http://wwww.alterrenat-presse.com
[5]. « Les
jardins de lumière. Projet éco », François Thonier, Passerelle Eco n°12,
voir aussi http://passerelleco.info/article.php3?id_article=142
[6]. Aube: www.laplumedefeu.com
[7]. Communities magazine: http://communities.ic.org
[8]. La Maison du 21ème
siècle: http://www.21esiecle.qc.ca
[9]. Permaculture Activist: www.permacultureactivist.com
[10]. Self-Counsel Press, éditeur canadien: www.self-counsel.com
[11]. Ouvertures,
le temps du citoyen, http://www.ouvertures.net/
(rédaction : info(at)ouvertures.net, EDITEUR : APIC : apic(at)ouvertures.net, DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION : Pierre Moorkens, Avenue de Tervueren, 81, 1040 Bruxelles,
contact(at)fondation-m.org).
Salons, rendez-vous :
« Salon vivre autrement » de Paris, http://www.rama.1901.org/ev/concept.html
Associations,
Organisations, réseaux, information :
[1].
Réseau
français des écovillages: http://www.rama.1901.org/ev/reseau.html#projet
[2].
Réseau
français des écovillages : http://gen.ecovillages.org/
[3].
Réseau
Français des Ecovillages : http://www.citeweb.net/rfev
[4]. Global Ecovillages Network : http://gen.ecovillage.org/
[5].
Communauté
en fête: http://web.ncf.ca/di760/HTMLpages/indexfr.html
[6].
Communautés
intentionnelles: www.ic.org
[7].
Conflits
et consensus: www.consensus.net
[8]. E.F. Schumacher Society: www.schumachersociety.org
[9]. Federation of Egalitarian Communities: wvvw.thefec.org
[10].
Fondation
Gaia : www.gaia.org
[11].
Groupe
Conscientia, Consultants en communication non-violente: www.groupeconscientia.com
[12].
Passerelles
Eco: www.passerelleco.info/
[13].
Réseau
canadien des cohabitats: www.cohousing.ca
[14].
Réseau
américain des cohabitats: www.cohousing.org
[15].
Réseau
des écovillages du Canada: http://enc.ecovillage.org
[16].
Route
des écovillages: http://routedesecovillages.com/
[17].
Ecovillage
touristique en Inde : Soans
Holidays (I) Pvt. Ltd., Grace Villa, C. S. Road, Kundapur - 576 201. ,
Karnataka, India. Tel : 91 8254 231683/230623/230823/4/5/6, M : 94481
20826, Fax : 91 8254 232223. General
Information : info@soans.com, Holidays : holiday@soans.com, Site : http://www.soans.com/EcoVillages.htm
[18].
Site
Internet de l'auteure Diana Leafe Christian (membre de l'écovillage Earthaven)
: www.creatingalifetogether.org
Ecovillages,
Communautés anglophones :
[1].
Abundant
Dawn: www.abundantdawn.org
[2]. Dancing Rabbit Ecovillage: www.dancingrabbit.org
[3]. Earthaven Ecovillage: www.earthaven.org
[4]. Lost Valley Educational Center: www.lostvalley.org
[5].
Mariposa
Grove: www.mariposagrove.org
[6].
Sowing
Circle OAEC: www.oaec.org
Communautés
francophones et fermes écoles à l’agro-écologie :
[1].
Bureau
Administratif L'Arche Belgique: www.larche.be
[2].
Cité-Écologique
de Ham-Nord: http://cite-ecologique.net
[3].
Cohabitat
Québec: www.cohabitat.ca
[4].
Coopérative
Cravirola: www.cravirola.com
[5].
ECOlonie
— Centre Ecologique International: www.ecolonie.org
[6].
Écovillage
du MONT RADAR: www.leradar.org
[7].
Grèbe:
www.grebe.ca
[8].
L'Arche
de St. Antoine: www.arche-de-st-antoine.com
[9].
L'Arche
Région Suisse La Corolle: www.arche-helvetia.ch
[10].
Le
Sénevé: www.multimania.com/seneve
[11].
Les
Trois Fontaines: www.fraternet.org/arche3font/
[12].
TerrAvie:
Www.terravie.org
[13].
Ecovillage
de Végan (Ardèche) : http://pageperso.aol.fr/villagevegan07/
[14].
Ferme du Bec Hellouin - Eco-cente du Bec
Hellouin - Formations en agroécologie, www.fermedubec.com
[15].
L'école de permaculture du Bec Hellouin,
www.ecoledepermaculture.org
Cette
liste n’est pas exhaustive.
Constructions
alternatives (constructions de maisons « bio » etc …) :
Le but de ces associations ci-dessous est de
faire reconnaître une construction alternative (habitat écologique,
auto-construction...), d’étudier la cohérence d’un projet, donner des conseils
_ exemple, comment construire sur une parcelle agricole … L’objectif de ces
ateliers est de faire le point sur la connaissance de ce type de construction
sur les législations en la matière... et d’arriver à démontrer que
l’auto-construction est essentiel à la cohérence d’un micro-projet.
[1].
Keryac’h
: lieu de vie sain et écologique en
Bretagne, plaquette. Fédération Keryac’h, Kergaouenec, 29520 St Goazec, Tel
: 02 98 26 83 54, mail : eskemm@wanadoo.fr
, Internet : www.bretagnenet.com/eskemm
[2]. Guide
éco-construction,
Edition du Fraysse, 82230 MONCLA-de-QUERCY, 05.63.30.33.55,
[3].
Sites
sur les maisons en bottes de paille : www.lamaisonenpaille.com,
http://rmosaic.tripod.com/associationregardsmosaic
[4].
RESOL
: structures d’expertise en réseau pour
la modernisation de l’économie sociale et solidaire, Contact : Virginie
Rachmuhl, 21ter rue Voltaire, 75 011 Paris, Tel : 01 40 24 20 10 mail : resol@resol.org
[5].
Journée
de l’éco-construction : Pégase Périgord, présentation, 2.p la grange, 24 630
Jumilhac le Grand, tel : 05.53.52.59.50.
[6]. Michel Rosell,
architecte, est l’auteur d’une abondante bibliographie dont "Un autre monde est possible". Il
est directeur de « l’Université d'Ecologie Appliquée et Solidaire » qui a lieu
chaque début du mois, chez lui (vers le 5). Son adresse : Le Chabian 3O7OO
AIGALIERS. Il n’a pas de téléphone. Son site : http://ecosocial.free.fr (et : http://tsunami.ecosocial.free.fr).
[7].
Collectif
Habitat d’Urgence totale, BP 11, 34 830 Clapiers
[8].
Alain
Richard Spirale stage " 7 jours pour une maison ", 39 570 Saint Maur,
tel : 03 84 44 23 92
[9].
http://relier.info/article-imprim.php3?id_article=19

Le palais de Michel Rosell en
construction à Aigalier (Gard). Bac à
spiruline chez Michel Rosell.
Sites sur les couvertures végétalisées de toits ou
toits-jardins :
[1]. http://www.soprema.fr/FR/toiture_vegetalisee.php
[2]. http://www.crit.archi.fr/produits%20innovants/FICHES/Fiche1/presentation.html
[3]. http://www.travaux.com/dossier/toiture/index.php?dossier=38&article=100
[4]. "International
Green Roof Institute" fondé à Malmo, en 2001, Suède : http://www.greenroof.se/
[5]. Adivet
(Association pour le développement et l'innovation en végétalisation de
toîtures) : contact@adivet.org
[7]. http://www.econosoc.be/?rub=actualite&page=news&id=324
Sites en relation avec l’humanitaire :
[1]. coordination
sud : www.coordinationsud.org
[2]. Ibiscus,
[3]. www.cinfo.org
[4]. www.asah.org
[5]. Répertoire des acteurs 200x, RITIMO, 21
ter rue Voltaire 75011 PARIS, tél. : 01.44.64.74.14, émail : repertoire@ritimo.org , site : www.ritimo.org
[6]. Solidarité
internationale
[7]. www.asmae.asso.fr
Sites sur la spiruline :
Spiruline flamant vert, Flamant vert France, 95 avenue de
la Prospective, 18000 BOURGE. Tél. : 02.48.65.10.33, e-mail : flamantvert.France@wanadoo.fr site :
http://www.flamantvert.fr/
Les jardins-forêts :
Vidéos et
sites Web :
[1]. Franck Nathié,
Chercheur et formateur en permaculture, Association La Forêt Nourricière, Les
basses landes 35330 Campel, 02 99 92 48 37, http://www.foretscomestibles.com
[2]. Le
jardin-forêt en Permaculture, extraits du film "Le Jardin extraordinaire
de philip Forrer", http://www.youtube.com/watch?v=FldNFf3XVQQ
[3]. Le
jardin-forêt de Robert Hart dans le Shropshire, http://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Hart_(horticulturist)
[4]. A web tribute to Robert Hart, http://web.archive.org/web/20120716180149/http://www.spiralseed.co.uk/forestgarden/
[5]. Permaculture
foret comestible: "Jardin des Fraternités Ouvrières", à Mouscron en
Belgique (2050 variétés d'arbres, 5000 variétés de plantes), http://www.youtube.com/watch?v=P831hBMJB_w
[6]. Fraternités
ouvrières à Mouscron, la forêt nourricière, http://www.bio-logiques.org/index.php?option=com_content&view=article&id=175:fraternites-ouvrieres-a-mouscron&catid=100&Itemid=518
Livres :
[1]. Patrick
Whitefield, Créer un jardin-forêt, Paris, Éditions Imagine Un Colibri, 2012
[2]. Forest
Gardening: Cultivating an Edible Landscape, 2nd Edition [Forêt Jardinage:
Cultiver un paysage comestible], 2e édition, Robert Hart, Chelsea Green
Publishing, 1996.
Réseau des AMAP, Associations de Maintien de l'Agriculture
Paysanne
Définition
générale des AMAP :
Une AMAP est une Association pour le
Maintien d'une Agriculture Paysanne ayant pour objectif de préserver
l'existence et la continuité des fermes de proximité dans une logique
d’agriculture durable, c'est-à-dire une agriculture paysanne, socialement
équitable et écologiquement saine, de permettre à des consommateurs d’acheter à
un prix juste des produits d’alimentation de qualité de leur choix, en étant
informés de leur origine, et de la façon dont ils ont été produits, et de
participer activement à la sauvegarde et au développement de l’activité
agricole locale dans le respect d’un développement durable.
Elle réunit un groupe de consommateurs
et un agriculteur de proximité autour d’un contrat dans lequel chaque
consommateur achète en début de saison une part de la production qui lui est
livrée périodiquement à un coût constant. Le producteur s’engage à fournir des
produits de qualité dans le respect de la charte de l’agriculture paysanne
(voir définition au paragraphe suivant et en annexe).
[1]. Annuaire
national des AMAP _ on y trouve un guide pour vous aider à créer votre AMAP _,
www.reseau-amap.org
[2]. Réseau AMAP
Ile-de-France, www.amap-idf.org
[3]. Alliance Rhône
Alpes, http://www.alliancepec-rhonealpes.org
[4]. Reseau des
AMAP de Midi-Pyrénées, www.amapreseau-mp.org
[5]. Réseau AMAP de
Haute-Normandie, http://reseau-amap-hn.com
[1]. Association
Toune-sol : Tél. : 04.67.97.08.71, courrier@tourne-ssol.org,
Site : www.tourne-ssol.org (http://flore99.free.fr ).
[2]. Philippe
GRADE. Voir le village d’Escoubès à côté de Lourdes )) ( ?).
[3]. Guide
des médias alternatifs, Asso P’tit Gavroche, 9 rue Pierres-Plantées, 69001 LYON
[4]. Ecovillage
Carap, Vaugran, 30480 Saint-PaulLacoste, tél : 04.66.30.13.42/04.66.30.33.96
[5]. ROULE
MA FLEUR, 48220 FRAISSINET de LOZERE, roulemafleur@free.fr
Documentation sur les
retenues collinaires & bassins anti-incendie :
[1]. D.D.A.F., Mr GILORMINI à Nîmes tél. 04 66 04 46 10,
[2]. Mr
MARCELLIN T.P. à St-Hilaire-de-Brethmas tél. 04 666139,
[3]. S.C.A.I.C.
à Alès tél. 04 66 300480.
[4].
Pour l'étanchéité des bassins :
[5]. Promafor
Quai du Rhône, la Socquette- 01700 Miribel..
Documentation
sur les biefs :
http://alperso.wanadoo.fr/briefs.dupilat
, tél. 04 77
31 73 40
Documentation sur la
potabilisation de l’eau :
Potabiliser
l'eau de puits, de forages, de ruisseaux, de rivières, de
toitures :
[1].
GARD POMPE, Bd Carnot à Alès. 190
l / jour d'eau par osmose inverse 520 euros. 2000 l /heure + filtration
sédiment en 25 microns 925 euros, par filtre à ultra-violets. Robinet eau pur, Installé dans les cuisines de millions
d'usagers
[2]. Filtre
DOULTON - Aqua techniques. Ingénierie du traitement et de l'économie de l'eau, filtre placé sous l'évier, kit pour l'eau pure
(3000 l pour un filtre), http://www.aqua-techniques.fr
, BP 77 - 82202 Moissac cedex, tél. 05 63 04 45 67.
[3].
BIO - UV, traitement de, m3 à 1000m3/heure, www.bio-uv.com
La gestion de l'eau dans la maison :
[1]. MAISON
AUTONOME 44520-MOISDON-LARIVIÈRE, té1.02 40 07 63 68, heol.org
[2]. L'EAU
PLUVILLE, 100% d'autonomie, la meilleure
à offre, captage -
filtration primaire et secondaire -- stockage.
[3].
ALEPH, purificateur d'eau par osmose inverse 4 à 7 l /heure sans branchement électrique seulement la pression, té1.01 53 34 06 42.
[4].
APIC, traitement domestique de l'eau, BP 45 - 92703 COLOMBES cedex France.
[5]. ECOSTYL,
tél. 04 94 50 63 72, purificateur sur ou sous évier avec charbon
actif, filtre céramique et aussi une seule unité sert à toute la maison, www.ecostvl.com
[6]. JBM,
Nutrisanté - AVIGNON, tél. 04 90 82 52 62. Système transportable,
se branche sur tout robinet pour dé l'eau pure, en camping, en camping
car etc.'.
[7].
ODMER, potabilisation d'eau de mer, de fleuves, de
rivière, osmose inverse + anti- calcaire. www.odmer.com
[8].
SEME France : www.seme.France.fr
Tél.03 80 51
63 01
[9]. BMD
Purwater, installe pour le traitement de l'eau pour particulier et
petites collectivités, 01 43 64 35 05.
[10].
ILTAMAR. Filtres à osmose inverse pour purifier l'eau
de consommation éliminent le chlore, les nitrates, les
pesticides, les fongicides, le chloroforme,
le trichloréthylène, le plomb, le mercure,
d'arsenic, le calcaire, les virus et les éléments inassimilables.
Prix 875 euros.
[11].
L'EAU PURE Lami..ets infonie.fr
tél. 05 62 20 8181.
[12].
NATURE VIVANTE té1.05 62 05 45 31.
[13].
MERKUR. Stérilisateurs d'eau par rayons ultra violets. Tél. 02 54 39
05 04.
Ces lieux sont cités ici en exemple pour leur bonne gestion
et le succès au niveau fréquentation ou la beauté de leurs constructions et/ou
la beauté du site géographique retenu pour l’installation (l’implantation) du
village ou du hameau.
[1]. Communauté de Taizé : http://www.taize.fr/fr
[2]. Centre de la Flatière : http://flatiere.asso.fr/
[3]. Ecovillage de Végan dans l’Ardèche : http://pageperso.aol.fr/villagevega07
-------------------------------------------------------------------------
E S T
---------------------------------------------------------------------------
E C O L O N I E , 1 THIETRY, 88260 HENNEZEL, Vosges (451 hab. Carte Mich.
62, pli 15 SO), tel: 03 29 07 00 94, fax: 03 29 07 00 94,
E-mail:
Ecolonie@aol.com. (à lire: article Silence nr. 227)
Ce "centre
européen" - dans une ancienne colonie de vacances à 7 km. d'un médécin, de
l'école, des commerces, à 30 km. d'une gare - est actif depuis 1989. Actuellement
10 hommes, 10 femmes, 2 enfants, de nationalités néerlandais et français,
vivent dans un hameau de 4 maisons sur 6 ha, y jardinent et rénovent (avec
l'aide de bénévoles) pour atteindre le but écologique fixé. On y trouve un jardin pour plantes aromatiques
(label de garantie ECO), une cuisine végétarienne, des salles de stages, des
chambres d'hôtes, un camping avec ECOboutique, un étang pour la baignade, un
sauna et hutte de sudation et des ateliers d'art (e.a. autour d'un projet
"Total Art Oasis", création d'objets qui sont en relation avec les
chakras et leurs énergies).
L'association a de
bonnes relations avec la commune et est ouverte à accueillir d'autres
permanents qui peuvent faire connaissance pendant des weekends de rencontre ou
par des séjours de bénévolat.
---------------------------------------------------------------------------
PROJET DU CENTRE D'ECOLOGIE ET D'ECONOMIE ALTERNATIVE, 2 RUE
DU MOILLOT, 90150 PHAFFANS, Territoire de Belfort (353 hab. Carte Mich. 66,
pli 8 SE), tel. 03 84 29 95 04, fax 03 84 29 97 41.
Le projet est présidé
par le maire-adjoint Roger Heyer et prévoit la création d'un ECOVILLAGE DU
DEVELOPPEMENT DURABLE sur 30 ha. dans le Territoire de Belfort "vértitable
centre de recherche, d'expérimentation, d'application et de diffusion du
développement durable et de l'écologie. Ce village sera un salon et une vitrine
permanente du développement durable et servira de guide vivant à l'acte
d'urbaniser et de construire".
Le 24 mars 1989, le
Conseil municipal de Belfort a donné à l'unanimité son accord sur cette
initiative.
Selon le rapport: ce
centre CEA devra promouvoir des modes de production et de consommation
alternatifs, respectant la vie de l'homme et de son environnement et espère -
par rayonnement - favoriser l'évolution de la société dans un sens plus
convival et écologique.
Il se veut un
laboratoire de recherche, d'expérimentation, d'application et de diffusion des
idées, solutions et techniques écologiestes. Sa conception architecturale
tiendra compte des principes écologiques et éconimiques et de l'utilisation
rationnelle des ressources et matières premières et comprendra une banque de
gestion de matériels.
Ouvert à toute
personne, désirant vivre et travailler autrement en respectant la nature,
surtout aux plus défavorisés et exclus de l'économie de marché, en apportant
l'expérience d'un enseignement et d'une application.
---------------------------------------------------------------------------
B I O - L O P I N ,
CENTRE D'ALTERNATIVES APPLIQUEES, 39570 ST. MAUR, Jura (194 hab. Carte Mich.
70, pli 14 NO), tel. 03 84 44 23 92. (à lire: article Silence nr. 226 et notice
Silence nr. 241)
Installé depuis 1988
à 10 km. au sud de Lons-le-Saunier, Bio-Lopin a vécu tout un développement,
animé par Alain Richard. Il y a maintenant le passage vers le statut d'eco-village: les personnes amies
peuvent prendre des parts dans la nouvelle SCI pour aider ce changement et faciliter
les gros équipements de viabilité. Les permis de constructibilité tarderont
probablement pas, vu la bonne coopération avec la commune.
Actuellement, 8
adultes - tous autonomes - vivent sur place: 4 hommes de 35 à 47 ans, agriculteur/bio-constructeurs,
et 4 femmes de 35 à 44 ans, agricultrice/sculptrice/institutrice/documentaliste,
avec leurs 9 enfants de 5 à 14 ans.
Ils habitent une
grande maison, une ferme avec dépendances et un hameau de 4 maisons sur 17 ha.
de prés et sont largement impliqués dans tout ce qui englobe l'écologie,
formation et tourisme vert compris.
Une charte, puis
contrat, décrit les conditions d'adhésion, mais "la porte du lieu reste
ouverte pour un séjour plus ou moins long, à quiconque veut connaître le lieu
ou étudier pour lui la possibilité de s'y installer".
Conseil à celui qui
cherche le paradis chez eux: "fais d'abord le paradis à l'intérieur de
toi, et tu le trouveras facilement partout"!
---------------------------------------------------------------------------
PROJET EN B O U R G O G N E : tel. 03 85 55 04 00.
Maryvonne et Bernard
Savin, 166 Résidence du Lac, 71210 Torcy (Saône et Loire), lancent un appel aux
intéressés pour créer un éco-lieu en Bourgogne. Leur mots-clés: santé, vie
sobre, agriculture, enseignement/formation et développement personnel.
---------------------------------------------------------------------------
N O R D
---------------------------------------------------------------------------
L A M A I S O
N D' I C I E T D'
A I L L E U R S , hameau de Coqueréaumont, 76560 ST. LAURENT
EN CAUX, Normandie (725 hab. Carte Mich. 52, pli 13 NE), tel/fax 02 35 56 65
53.
Trois résidants: la
fondatrice Annie Aubrun (69 ans), un jardinier bio (64 ans) et une
thérapeute-relaxologue (48 ans), vivent à 15 km. de la mer sur l ha.1/2 de
prés, potager, jardin dans une grande maison avec dépendances dans un hameau de
38 habitants. Là, ils veulent favoriser le développement de l'esprit
écovillage.
Relation suivie,
courtoise et délicate avec les administrations (DDE): POS en révision, pas de
constructions avant 2001!
Orientations:
thérapie holistique/développement personnel (esprit Findhorn), séjours sains,
relaxants et instructifs (stages), logements expérimentaux autoconstruits,
énergie éolienne/solaire, gestion/emplois.
Forme: Ass. 1901,
loue par bail emphytéotique à 99 ans. Répartition des charges entre résidants.
Moyens d'accès: train Paris-Le Havre, gare Yvetot, autoroute A13-A15, A28-A29.
Médecin, commerces, école primaire: 1 km., collège: 10 km, lycée + gare: 25 km, car de ramassage.
Ouvert à d'autres
candidats, surtout masculins, autonomes et créatifs, vivant sobrement, avec
moyens financiers pour auto-construction et auto-suffisance. Procédure: l an
d'essai avec séjours réguliers, participation au "jeu de transformation".
Demande: un
architecte et de l'aide pour les démarches administratives (POS et pour
qualification "lieu expérimental"). Offre: notre expérience sur la
vie communautaire et l'évolution du site.
---------------------------------------------------------------------------
PROJET E C O V I L L A G E , 23 RUE DE LA CLE, 59650
VILLENEUVE D'ASQ, tel. 03 20 61 02 14 - 03 20 61 07 12, fax 03 20 91 95 09.
Eric BREBION (42 ans,
thérapeute/animateur) et d'autres personnes envisagent de créer un écovillage
centré sur la santé, la thérapie, le développement personnel et la
spiritualité (stages, séjours, retraites, médecine/soins/formation) et toute
éco-activité: ferme/maraichage/boulangerie, biocoop, bio-habitat, crèche
familiale, école alternative, librairie...
Première phase:
constituer les bases par des rencontres régulières, a priori le dimanche. La
1ère a eu lieu le 4/7/99. Prochaines rencontres: 13/2/2000, 12/3/2000 9/4/2000
14/5/2000 11/6/2000 et 9/7/2000 en gîte résidentiel.
Rencontre d'été du
31/7/2000 au 5/8/2000 pour se connaître et se frotter à la réalité.
---------------------------------------------------------------------------
S U D - O U E S T
---------------------------------------------------------------------------
B E A U C H A M P , 24610
MONTPEYROUX, Dordogne (338 hab. Carte Mich. 75, pli 13 NO), e-mail: beau.champ@iname.com Internet: www.phdcc.com/bc
La phase pionnière de
la réalisation de ce projet de VIE COMMUNALE PERMACULTURELLE, depuis 1991, a
vu passé beaucoup de monde ce qui a contribué à ce que le jardin permaculturel
rapporte maintenant abondamment et que la grande ferme rénovée abrite aussi des
studios privés en plus des pièces communes et du dortoir. Il y a des wc.
compost, lagunage, construction en torchis, recyclage des déchets, poêles à
bois pour l'eau chaude. Le domaine comporte 8 ha. (5 ha. bois, 3 ha. prés) et
se trouve à 5 km d'un médecin/école primaire et à 15 km des commerces/gare/enseignement
supérieur.
Il y a maintenant un
besoin de consolider les acquis et de créer une structure
(Association/investissement par "actions") et un environnement pour
accueillir d'autres résidents permanents (dans le bâtiment principal et dans
des chalets à construire) qui renforceraient le noyau central actuel d'un des
fondateurs John Cant (45 ans, ingénieur écossais) et d'une femme (52 ans,
anglaise). Ils tiennent beaucoup à leur ambiance de vie communautaire et
ont toujours partagé leurs ressources. Intérêts actuels: la permaculture,
l'autoconstruction et les technologies alternatives. Bureau de la société
"Eau Vivante Eco-Systèmes", Beau Champ fonctionne comme vitrine avec
des marais reconstitués pour l'épuration des "eaux grises".
Il y a eu beaucoup de
visiteurs, aussi bon nombre d'"éco-voyeurs" et les exigeances
concernant des candidats futurs sont révélatrices et logiques: des personnes
pratiques, stables et mûres, animées par un esprit de coopération, à l'aise
en milieu international et anglais, sans fixations affectives/idéologiques/spirituelles,
végétariennes, sans animaux domestiques, qui veulent s'engager réellement par
choix, et non par nécessité, qui ont une expérience de vie commune et rurale,
des revenus mensuels minimum pour couvrir les frais d'une vie volontairement
simple (300 frs/semaine p.p.: un éventuel travail extérieur à mi-temps serait
envisageable). Important: un capital d'investissement n'est pas nécessaire.
La procédure de
participation: après une lettre de motivations, un séjour court en chambre
d'hôte ou une expérience active de quinze jours est à envisager. Au printemps
et en automne, il y a des ateliers de travail (jardinage, entretien des bois
etc.) et il y aura éventuellement un weekend "porte ouverte" tous
les mois.
Important: Beau Champ
n'accueille plus les gens de passage et ne répond plus au téléphone. Seul
moyen de contact: une lettre + enveloppe timbrée.
---------------------------------------------------------------------------
ASSOCIATION P A R A D I Z O T U J , LE BARBUT, 33850 LEOGNAN, Gironde
(8008 hab. Carte Mich. 71, pli
10 NO), tel. 05 56 89 07 74. (à lire: article Silence nr.226)
En 1969, René Damarin
(maintenant 73 et seul à vivre sur place) a crée un modèle de micro-société
athée, libertaire et autonome, basée sur l'être, l'entente et le partage.
Paradizo tuj (esperanto) veut dire: le paradis immédiatement. L'association
est propriétaire de 6000 m2 en culture auto-suffisante et d'une grande maison
(+ dépendances) habitable pour 6 adultes et 8 enfants. Eau par pompe à main.
Médecin/commerces/écoles: tout près. Gare de Bordeaux: 15 km.
Recherche de bras et
esprits libertaires, RMIstes, apport financier pas obligatoire. But:
auto-suffisance de façon à ne pas nuire, ni à l'autre, ni à la terre.
---------------------------------------------------------------------------
PROJET
D'ECOVILLAGE A U T O U R D E S
E N F A N T S , RAVIOLE, 47370 COURBIAC, Lot et Garonne (114 hab. Carte
Mich. 79, pli 6 SE),
tel. 05 53 40 72 24.
Brigitte Tichané, 40
ans, animatrice en pédagogie musicale, directrice de centre de loisirs, vit
avec ses enfants de 10 et 16 ans et son compagnon sur 6 ha. (l ha. bois, 3 ha.
prés, 1 ha. garrigue, l ha. de fruitiers). Elle fait partie de l'Ass. Les
Enfants d'Abord (liberté d'instruction) et a crée une Ass. 1901 "Le Set de
Fleurs" pour regrouper 10 à 15 familles/personnes, représentant le plus
grand nombre de corps de métiers, intéressées dans un projet commun,
écologique, pédagogique (école différente gérée par enfants et adultes),
artistique (musique/cirque/spectacle de rue), ateliers d'artisanat et de
pédagogie musicale, un échange international. Ils désirent partager une vie
sobre, végétarienne (crudivorisme), tout en respectant des différences
dans un esprit de bon voisinage.
Après quelques
expériences, elle a bien compris que les adultes ont tendance à projeter et à
passer aux enfants leur schéma émotionnel. Elle demande donc que le
développement personnel soit utilisé pour changer un comportement non
harmonieux.
Vivant sur place
depuis 12 ans, elle est en bon rapport avec la commune et dispose de permis de
construire. Elle dispose d'une maison partiellement en chantier, d'une maison
en bois pour les activités et échanges, un bâtiment neuf de 70 m2 à aménager,
lagunage pour eaux usées.
------------------------------------------------------------------
Village d'Escoubès à
côté de Lourdes.
---------------------------------------------------------------------------
S U D
---------------------------------------------------------------------------
E A U V I V A N T E , 32220
ST.LIZIER DU PLANTE, Gers (120 hab. Carte Mich. 82, pli 16 NO), tel/fax: 05 62
62 05 52, e-mail: eve@in-net.inba.fr.
Anne Rivière,
ingénieur des eaux, est propriétaire des lieux et fondatrice de l'Association
1901, active depuis 1997, organisatrice de rencontres, conférences et de
stages écologiques (gestion de l'eau, cabanes en rondins, apiculture, jardinage
naturel, construction en terre crue, énergies alternatives).
La vie commune, sobre
et végétarienne - avec un moment de prière/méditation quotidienne proposé,
jamais imposé - s'organise grâce à l'accueil de l à 5 stageaires étrangers
(Willing Workers on Organic Farms) faisant un "tour d'Europe" et
séjournant quelques mois sur place dans 2 chalets en rondins, l caravane +
tentes. Un projet prévoit la construction de petites maisons en terre crue/ossature
bois.
Le médecin, les
commerces et un collège sont à 10 km. L'école primaire à 3 km. Les moyens
d'accès: par bus depuis Toulouse, par train jusqu'à l'Isle Jourdain à 18 km.
Des personnes
autonomes peuvent s'installer dans les environs et participer à la vie de
l'association en rapports égalitaires, mais indépendants, dans un esprit
d'entr'aide mutuelle.
L'écologie
"intérieure" est considéré importante pour former une bonne base à
l'écologie appliquée extérieurement.
---------------------------------------------------------------------------
F E R M E D U B
O N H E U R , PEDESCAUX, 09130 ARTIGAT, Ariège (416 habitants, carte Mich. 86,
pli 4 NO), tel. 05 61 68 58 87 (info: enveloppe réponse timbrée).
Depuis janvier 1986,
Pascal Laurent a trouvé un grand nombre de personnes qui se sont impliquées
par l'acquisition de parts de GFA. Seul Pascal vit en permanence sur les 25
ha. prés, 10 ha. garrigue, 6 ha. bois, l ha. jardin en développant des activités agricoles (élevage ânes,
vaches, chevaux, culture jardin, arbres fruitiers), l'accueil/échange/séjour
écologique, la communion avec la nature.
Divers points d'eau,
petits lacs, source, ruisseau, adduction: pour population éventuelle de 50
pers. Utilisation maximum d'énergie solaire, surtout pour l'eau chaude.
Habitations: 2
maisons, ferme/couvent, dépendances, petit habitat tournant. Il y a des permis
de construire. Situation: médécin à 8 km., école primaire/ commerces à 3 km,
gare et enseignement supérieur à 20 km. Relations bonnes avec commune/mairie.
RECHERCHE de gens
autonomes, harmonieux, amoureux de la nature, connaisseurs/amateurs de la
bio-agriculture, du bâtiment, de la santé/nourriture saine (végétariens) et
du développement personnel/artistique, alignement avec sa propre essence,
pionniers d'un monde nouveau.
Conditions de
participation: esprit d'échange, autonomie financière (APPORT FINANCIER INITIAL
N'EST PAS NECESSAIRE), recherche d'une vie sobre et ouverture spirituelle
(méditations pour l'harmonisation de la terre). Si chacun adopte une attitude
responsable, les conflits se règleront harmonieusement.
Procédure de
participation: séjour approfondi, temps d'essai, travail partagé,
réunions/stage d'initiation, contribution financière.
Offre: conseils
concernant les démarches pour l'acquisition d'un lieu et apport de compétences
pour le démarrage d'une ferme.
---------------------------------------------------------------------------
L A C O L L I N E , 11300 FESTES ET ST.ANDRE,
Aude (201 hab. Carte Mich. 86, pli 6 SE), tel. 04 68 31 88 39.
Depuis 1995, Rainer
Waiser (34 ans, Allemand) et plus tard Mana Zeilstra (23 ans, Hollandaise)
sont gardiens de 33 ha. de garrigue vallonnée et boisée, dont deux parties (5
ha. et 18 ha.) sont en vente. Une vie simple, saine et méditative, en unité
avec la nature, dans des petites maisons rondes de paille/argile. Activités:
soin des arbres, du jardin, vannerie, cueillette de plantes, pain, filer la
laine. Energie solaire, et en hiver la belle petite cascade pourrait fournir
plus d'énergie.
Ils ont crée une Ass.
1901 et cherchent quelques familles (parlant français/
anglais), des
pionniers méditatifs comme eux, pour l'achat des terrains, créer leur propre
éco-maison, améliorer ensemble l'approvisionnement en eau/énergie et le
chemin d'accès) et se créer des revenus avec des stages pour citadins/groupes
d'enfants: initiation à la nature/auto-construction/connaissance des plantes,
poterie, apiculture, production forestière de champignons/légumes,
restauration végétarienne et pavillon de thé pour randonneurs, accueil pour
méditants. Il y a d'autres voisins méditatifs, néo-ruraux et à 3 km. se
trouvent le village avec crèche/centre culturel et bus scolaire.
---------------------------------------------------------------------------
L E S S O U R C E S , DOMAINE DE LA PLAGE, 11220
MONTLAUR, Aude (461 habitants, carte Mich. 86, pli 8 NO), tel. 04 68 24 02 18.
Trois personnes:
Wolfgang Barbian, Geneviève Dassier et Pierre, forment le noyau de cet
éco-hameau (en réalisation depuis quelques années) de 6 à 7 maisons sur 35 ha.
dont garrigue/forêt/prés, eau de source. Après expérience et maints passages,
ils renouvellent leurs formules de base. Tous les mois il y a une journée
"portes ouvertes" de 11 à 16 heures. Prière de ne pas
"visiter" le lieu sans rendez-vous.
---------------------------------------------------------------------------
PROJET E M E R A U D E , MARTIAL ET FLORENCE GITENET, 22 rue Marécha Leclerc, 11500
Quillan tel : 04 68 20 95 66
Le projet initial de
1997/98 portait un nombre de conditions spécifiques, abandonnées après nombre
d'expériences enrichissantes. Ils préfèrent maintenant donner libre cours à
un développement spontané, bien que basé sur une charte, qui garde
probablement la "responsolidarité", la pédagogie de l'enfance et
l'art de vivre comme mots-clés.
Ils viennent de
trouver leur lieu, sur 6 ha. légèrement en pente avec 2 sources, près de
Quillan, Aude (3818 hab. Carte Mich. 86, pli 7 SO). Vu le POS, il y a obligation de
construire et ils prévoient de viabiliser le terrain et de vendre une
trentaine de parcelles individuelles avec possibilité qu'un projet plus communautaire
y voit jour aussi. Tout est à créer, ainsi qu'un développement économique
d'activités individuelles, à plusieurs ou communes.
Martial et Florence
ont ensemble 5 enfants (2 - 18 ans): ils aimeraient donc certainement attirer
des couples (autonomes) avec enfants. Ils cherchent des experts en
architecture/autoconstruction.
Au 24/01/2000, ce
lieu n'a pu être acquis. Informations : Martial et Florence Gitenet, 22 rue
Maréchal Leclerc, 11500 Quillan tel : 04 68 20 95 66
--------------------------------------------------------------------------
PROJET " H I E R E T A
U J O U R D ' H U I P O U R D E M A I N ", LIBES, 34490 ST.NAZAIRE
DE LADAREZ, Hérault (361 hab. Carte Mich. 83, pli 14 NO), tel. 04 67 89 71 15.
MARIE-CHRISTINE
NIQUET ET JEAN-LUC BOISSIE veulent
acheter avec d'autres intéressés cette propriété, où ils vivent déjà avec leurs
enfants de 4 et 14 ans. Il y a une grande maison/bergerie (+ four à pain et
séchoir à châtaignes) à restaurer, sur 83 ha, dont 18 ha. exploitables (4 ha.
vignes en friches, 3 ha. de champs, bois: chênes verts, châtaigners, frênes,
érables champêtres, arbousiers) à 450 m. d'altitude, sans électricité, avec
source, puits, réserves d'eau et forage prévu. Accès par chemin forestier: 10
km. d'un médécin, 4 km d'une école primaire, 13 km. de commerces et d'enseignement
supérieur et 30 km. d'une gare.
Marie-Christine (40
ans) est prof de yoga, fait de la cuisine végétarienne et a une formation
horticulture. Jean-Luc (45 ans) est luthier, s'occupe de menuiserie,
construction et jardinage.
Projets: fabrication
professionnelle de compost bio et plantes médicinales, revalorisation
d'anciens métiers (vannerie, poterie), "repas végétarien à la ferme",
accueil stages de développement personnel.
RECHERCHE de
participation (coopérative et financière) d'autres personnes, végétariens,
sans dépendances (alcool/tabac/etc.), qui ont aussi envie de développer les
concepts de "La Prophétie des Andes" (livre de James Redfield) pour
ensemble s'occuper de la restauration et de la protection de la vallée (faune
et flore) pour qu'elle soit "une Vallée-Jardin".
Offre: préparation de
repas pour un groupe + énergie de travail (construction, menuiserie, jardinage).
Au 24/01/2000, ce
projet a été retiré faute de l'accord du propriétaire
---------------------------------------------------------------------------
PROJET L E M
A S S O U V A D O U , 34600 PEZENES-LES-MINES,
Hérault (207 hab. Carte Mich. 83, pli
5 SO), tel/fax 04 67 95 10 92.
Après 4 ans
d'installation, Hanna-Isabelle Jouck (51 ans, thérapeute/énergétique vocale,
contact avec communauté chrétienne de partage et avec mouvance d'Amma) + fils
(17 ans) s'orientent vers l'accueil/ressourcement en participation avec
d'autres personnes. La propriété a 27 ha, dont 2/3 bois et 1/3 prés/ garrigue,
eau de ville, forage possible, Bedarieux (5997 hab.) à 12 km. La commune est
au courant du projet, ne s'oppose pas à l'idée de bio-constructions.
Le lieu pourrait
suffire à 5 familles: végétariens + apport financier, recherche intérieure et
vie sobre, acceptant le dialogue, pour développement accueil (enfants), maraîchage,
énergies naturelles, éco-construction, animaux débroussailleurs et laitiers,
tâches communes.
Offre: remise en
forme et études faites sur la circulation de l'argent.
---------------------------------------------------------------------------
L E C U N
D U L A R Z A C, ROUTE DE
ST.MARTIN, 12100 MILLAU, Aveyron (Millau à 17 km: 21 788 hab. Carte Mich. 80,
pli 14 NO), tel. 05 65 60 62 33, fax 05 65 61 33 26. (à lire: article Silence
nr. 226)
"Depuis plus de
20 ans, nous vivons une recherche pour réagir aux violences de nos sociétés
désorientées. Nous formons des outils pour inscrire des valeurs dans nos actes
et retrouver le sens de notre humanité."
La coopération entre
4 hommes et 4 à 6 femmes (au delà de 30 ans) avec leur 4 à 10 enfants (5 à 16
ans), depuis plus de 20 ans, a crée un centre de stages et de formations,
professionnelles et "à la demande", sur les thèmes suivants: démarche
communautaire et développement individuel, partage du pouvoir et des
responsabilités, approche constructive des conflits, dialogue sur les peurs,
les besoins et les désirs dans le respect des différences.
Le centre est géré
par une Association et une SCI (pour collecter les fonds nécessaires à l'achat
des terrains et à la construction du centre d'accueil), dans un hameau de
quelques maisons (+ bibliothèque de 4000 livres), approvisionné par l'eau de
pluie, sur le plateau du Larzac et ses grands causses.
Vous pouvez vous
abonner à leur "lettre de nouvelles" mensuelle.
---------------------------------------------------------------------------
ASS. C A R A
P A , OLIVIER ROGNON, VAUGRAN, 30480 ST. PAUL-LA-COSTE, Gard (193 hab. Carte Mich. 80, pli
17 NE), tel. 04 66 30 13 42.
S'inspirant d'héritages actualisés de sociétés
traditionnelles et tribales, l'éco-hameau CARAPA vise l'autonomie, la
simplicité, l'harmonie, l'épanouissement et la non-nuisance, en s'efforçant
d'unifier en permanence les dimensions spirituelle, affective et matérielle.
Des visites sont organisées ainsi que des stages estivaux d'initiation à la
terre.
Le lieu de 7 ha. (faisant partie du domaine de
Vaugran) comprend 2 ha. de bois, un jardin/verger, et 4 ha. de maquis, nourri
par une source et un ruisseau (à prévoir: réservoirs/citernes). La vie y est
simple: jardinage forestier, permaculture, pas d'élevage, les habitations:
cabanon/caravanes provisoires et deux éco-habitats circulaires
"cosmotelluriques" auto-construits (article dans "soleil
levant" nr. 49, janvier 99), énergie photovoltaïque/ bois et micro-hydraulique
en projet.
Accès: 1,5 km. de bonne piste, médécin: 8 km,
école: 5 km, commerces/enseignement supérieur et gare: 12 km. Alès.
Recherche d'une dizaine d'adultes, qui se sentent
en accord avec ces mots-clés: écologie radicale, intégration au milieu
forestier, alternatives à l'exploitation animale, permaculture et jardinage
forestier, habitats biotiques...
Le site et l’écovillage « Carapa » n’existent
plus. Olivier s’est réinstallé en Bretagne.
---------------------------------------------------------------------------
ECOMMUNE LIBRE D E L
A V A L E T T E , 30160 LA VIEILLE
VALETTE/ROCHESSADOULE, Gard (808 hab. Carte Mich. 80, pli 8 SO), tel. 04 66 25 32 62,
fax 04 66 24 32 72.
En 1992 l'ass.
Résonances a acheté une bâtisse et un demi hectare de terrasses embroussaillées
dans une petite vallée abandonnée des Cévennes minières, à 380 m. d'altitude.
Aujourd'hui, malgré le fait que la vallée est déclarée insalubre par la
préfecture depuis 1996, une dizaine d'adultes + 3 enfants et nombre de
visiteurs des presque 200 personnes impliquées, occupent - sans titre - la
totalité de cette propriété de l'ONF (bienveillant à leur regard), pour vivre
une expérience "concrète et pas élitiste", sociale, économique et
écologique. Il y a la grande maison avec dépendances, le hameau de 15 maisons
en ruïne et des autoconstructions en bois, sur 30 ha. de bois, 6 ha. de prés
et 2 ha. de jardins/vergers, alimentés
par l'eau de source. Ils développent "des activités d'insertion et de
dynamisation locale, peu coûteuses, car autonomes". Leurs activités,
dépendantes de leur libre volonté et non d'attentes extérieures, comportent
les chantiers pour aménager le lieu, l'entretien du forêt et des jardins en
compostage (méthode "des templiers"), l'élevage de moutons, des
spectacles musicales/théâtrales dans un décor solaire autonome, des stages
artistiques ou d'autonomie alternative, un projet de valorisation de brous-
sailles pour la
production de biogaz et des actions d'entr'aide aux autres collectifs, comme
l'Ass. Mille-Pattes et le Mouvement Droit Paysan, pendant l'occupation d'une
ferme abandonnée en Ariège.
Le collectif
fonctionne avec une charte, la mise en commun d'argent/de matériel/des repas.
Les visiteurs sont bienvenus, peuvent participer aux chantiers et apporter
leurs compétences. On devient membre en trouvant sa place, en développant un
projet ou en participant aux chantiers et conseils: leurs réunions qui
traitent de tout, le relationnel compris.
Accès par une piste
d'un kilomètre, médecin/école/gare/commerces à 3/5 km.
---------------------------------------------------------------------------
M A S D E C
A B R I E R E S , SYLVAIN DWORCZAK, ROUTE DE POULX, 30320 MARGUERITTES, Gard
(7548 hab. Carte Mich. 80, pli
19 SO),
tel. 04 66 75 20 64 /
06 14 07 14 01.
Au coeur de 300 ha.
de garrigues Nimoises et de 40 ha. de prés: une ferme équestre/élevage bio
(Ecocert) de chèvres Roves, brebis Corses, vaches Jerseyaises, ânes de
Provence, chevaux Barbe, chiens des Pyrénées, avec 5 hommes, 3 femmes et 5
enfants (1 à 16 ans, tous Français) habitant un hameau de 3 maisons/ferme avec
dépendances et peu de comfort, cabanes/caravane dans les bois.
Aprovisionnement d'eau par la ville et par source/forage. Un projet d'énergie
solaire et développement d'un écovillage. Médecin, école primaire, commerces: 3
km. et gare/enseignement secondaire: 5 km.
Leur association
oeuvre pour la sauvegarde des garrigues et de l'environnement gardois. Ils
accueillent des personnes en difficultés, désirant travailler sur une ferme,
forment bergers, offrent d'organiser des stages/séminaires/fêtes/débats
autour d'un feu de camp, aimeraient des échanges diverses, entre autres de
fromage/viande.
Le projet est ouvert
à des familles/personnes végétariennes, habituées à la vie collective et
aimant les animaux, intéressées en agriculture/élévage/vente/commerce/administration
et tolérantes envers la diversité et la différence. Participation de tous au
quotidien. Apport financier n'est pas nécessaire. Souhaits: autonomie financière,
vie sobre sans dépendances, une recherche intérieure et pour tout le monde: un
travail relationnel.
---------------------------------------------------------------------------
COOPERATIVE
EUROPEENNE DE L O N G O M A I , GRANGE NEUVE, 04300 LIMANS, Alpes de
Haute-Provence (253 hab. Carte Mich. 81, pli 15 NO),
tel. 04 92 73 05 98.
Longo Mai (en
provençal: que cela dure longtemps) est issu des mouvements internationaux 68
qui revendiquaient le droit à l'expression et à la recherche de modes de vie
alternatifs. Leur devis: agir localement, penser globalement. Actuellement, 10
coopératives existent: l en Allemagne, Autriche, Suisse, Ukraine, Costa Rica et
5 en France:
- La filature de
Chantemerle, 05330 St. Chaffrey, Htes-Alpes (Carte Mich. 77, pli 18 NO), tel:
04 92 24 04 43;
- Le Mas de Granier, Caphan, 13310 St. Martin
de Crau, Bouches du Rhône (Carte Mich. 83, pli 10 SE), tel. 04 90 47 27 42;
- Treynas, 07310
Chanéac, Ardèche (Carte Mich. 76, pli 18 NE), tel. 04 75 30 45 85
- SCEA Dyonisos,
84240 La Bastide des Jourdans, Vaucluse (Carte Mich. 81 , pli 15 SO), tel. 04
9O 77 87 28;
- Longo Mai, berceau
du mouvement à Limans:
Fonctionnant depuis
1973 comme coopérative agricole et artisanale autogérée, sur 300 ha. (80
labourables, l ha. jardin, l ha. framboisiers), approvisionné par l'eau de
rivière, il y a environ 200 adultes actuellement à Longo Mai, agées entre 18
et 55, et 60 enfants de 0 à 18 ans, représentant une douzaine de nationalités.
Ils sont organisés en
plusieurs associations, GFA etc. et vivent dans 2 fermes et l hameau, faits de
pierres du pays et briques de terre crue, mettent en commun leurs biens
financiers et s'occupent d'élevages divers, de céréales, de maraîchage, de
bûcheronnage, ont une filature de laine semi-industrielle marchant à
l'énergie hydroélectrique, de l'énergie solaire pour chauffage/eau chaude,
gèrent leur propre groupe de musique, un station de radio libre
"Zinzine" depuis 1981, un village de vacances à l'extérieur de la
coopérative, un camping pour participants à leurs activités et éditent
plusieurs journaux, dont "Archipel", le journal du Forum Civique
Européen, pour des actions de solidarité et des échanges/ formations entre
citoyens d'Ouest/Est et de Nord/Sud.
Ils ont de bonnes
relations avec les autorités et parmi eux 2 conseillers municipaux. Apparemment
l'état de leur trésorerie ne permet pas toujours l'avancement et la réalisation
de certaines activités.
Des gens motivés,
autogestionnaires, sont bienvenus à se joindre à eux, après un séjour et un
temps d'essai.
---------------------------------------------------------------------------
" T E R R O I
R V I V A N T " , CHEZ J-PIERRE
LOCATELLI, 04330 BLIEUX, Alpes de Haute Provence (57 hab. Carte Mich. 81, pli
17 SE),
tel. 04 92 34 24 20.
Le projet date de
1992-95 et vise à revitaliser l'extrémité d'une vallée en Haute Provence par
une démarche collective comportant
- une dimension
paysanne pour assurer l'autonomie locale: jardinage, grandes cultures, élevage de chèvres angora,
basse-cour, apiculture, tissage, plantes sauvages, etc...
- une dimension paysagère
qui vise, par des travaux d'écologie pratique, à restaurer un environnement et
un paysage à la fois beaux et dégradés (revégétalisation, construction de
terrasses, entretien de la forêt, création d'écosystèmes);
- une dimension
poétique qui intègre l'esthétique, la création artistique et une réflexion
philosophique/spirituelle dans une démarche rurale;
- une dimension
pédagogique pluriforme: un circuit entre différents types de jardinage,
l'accueil d'enfants en difficultés et d'adultes en vue d'insertion, l'accueil
touristique.
Le noyau compte
actuellement trois adultes et deux enfants et attend des personnes désireuses
de partager et construire.
---------------------------------------------------------------------------
O A S I S D E L
A V A L E N S O L E T T E , DOMAINE DE
LA VALENSOLETTE, 04410 PUIMOISSON, Alpes de Haute Provence (511 hab. Carte Mich. 81 pli 16 SO), tel. 04 92 74 72 76, e-mail:
valensol@nnx.com.
La première oasis en
France a démarré en août 97 en partenariat avec Emmaüs dans une grande bâtisse
sur 40 ha. de terres et bois. Actuellement, Pierre Rabhi préside l'association
et Alain Le Talludec, sécrétaire, réside sur place. Le noyau avec 4 permanents
doit s'elargir avec au moins l personne qui se chargera de l'accueil et
d'éventuels artisans/animateurs et d'autres intéressés, en voie d'autonomie.
L'accueil social et
solidaire est l'activité nr. 1. Des projets liés à la réinsertion sont en cours
de mûrissement: une activité artisanale de chauffe-eau en est un exemple. Les
autres activités comportent l'agriculture (permaculture, maraîchage, céréales),
l'élevage de chèvres, la phase préparatoire concernant les énergies
alternatives, le lagunage et le futur développement du projet, ce qui demande
des permis de construire. En pleine activité et source de revenus, est un programme
de stages et d'ateliers très variés. Spécialement pour des personnes porteuses
de projet Oasis ou Ecovillage: une formule d'accueil et de découverte des
questions pratiques, organisatoires, relationnelles, relatives à la vie
dans un lieu collectif.
---------------------------------------------------------------------------
COOPERATIVE C R A V I R O L A , 06430 LA BRIGUE, Alpes
Maritimes (618 hab. Carte Mich. 84, pli 10
SE), tel/fax 04 93 04 70 65,
e-mail: cravirol@club-internet.fr (à lire: article Silence nr. 242)
En mouvement
perpétuel depuis 1986, l'association DYNAMO (loi 1901) lutte contre la
désertification de la montagne, en organisant des chantiers internationaux de
jeunes citadins bénévoles, dans un hameau abandonné - avec 5 ha. de montagne
terrassée, approvisionné par un ruisseau - où on accède par un chemin muletier
élargi (15 minutes de marche). Gare/école: 8 km, médecin/
commerces: 10 km,
enseignement supérieur: 80 km.
On y fait de
l'"agriculturel": construire une structure d'accueil, s'initier aux
travaux de la ferme (garder le troupeau de chèvres/brebis/vaches, traire,
fabriquer du fromage, entretenir le potager) au théâtre, aux arts et à la
musique. Il y a 3 hommes (28 à 42 ans), 2 femmes (30/46 ans) et 2 enfants (12
et 14 ans) actuellement sur place de 5 nationalités, s'occupant aussi
d'économie solidaire et d'accueil de volontaires à long terme dans le cadre du
Service Volontaire Européen. Il y a une caisse commune: les rentrées sont à
disposition de ceux qui les produisent.
Ouverture aux autres
(séjour/temps d'essai et participation aux chantiers): la sympathie réciproque
et le sens de l'humour sont importants, le végétarisme pas, mais on le tolère!!
---------------------------------------------------------------------------
E C O - S I T E 8 3 , ANDREE FINA, CHEMIN DES RIAUX, BASTIDE
"LA SOURCE DE VIE", 83570 CARCES, Var (2270 hab. Carte Mich. 84, pli 6 SO), tel: 04 94 04 34 32.
Trois femmes
retraitées (56, 62, 63 ans) sont impliquées dans ce projet sur un lieu
comportant 6 ha. dont 2 ha. bois, 2 ha. oliviers, 2 ha. vignes. Un autre
terrain de 7 ha. serait en vente (pour une bio-ferme pédagogique?) Il y a une
grande maison avec dépendances (hangar) + une gîte avec capacité d'accueil pour
14 personnes. La relation avec le maire de la commune est bonne; le
médecin/école primaire/commerces: 3 km, l'enseignement supérieur: 15 km, la
gare: 35 km.
Recherche de
personnes végétariennes, sans dépendances, réalistes, fraternelles
(artisans/agriculteurs), respectueux d'une recherche intérieure individuelle,
qui désirent s'investir dans des techniques d'éco-construction, la santé
naturelle, les métiers/les arts, le tourisme vert et le développement
d'accueil pour troisième âge, en studios individuels. L'apport financier n'est
pas nécessaire, une (petite) autonomie financière est demandée.
---------------------------------------------------------------------------
PROJET V I L L A G E
N A T U R E , DOMINIQUE GUYAUX, CHEMIN DES RUCHES, 83309 PUGET VILLE,
Var, E-mail: guyauxd@hotmail.com
Le porteur du projet
- après une vie riche en musique classique, océanographie/navigation en
voilier autour du monde - a choisi de s'occuper de soi, poussé par une maladie
grave. Ses recherches ont débouché sur L'ALIMENTATION ORIGINELLE, à laquelle
il a voué un de ses livres.
Les pratiquants d'une
alimentation "originelle", hors de la norme sociale, vivent de nombreux obstacles d'ordre psychologique et
sociale: ils subissent aussi les multiples tentations d'une vie en société.
De là un souhait de se rencontrer et d'échanger (aussi à travers leur journal
"InfOasis"): leur rassemblements a constitué la base de ce projet,
qui veut développer un lieu d'habitation comprenant des possibilités
d'intégration accessibles à toutes les bourses de ceux qui se nourrissent de
cette façon spécifique.
Actuellement trente
et un individus/familles ont matérialisé leur adhésion au projet par un
versement de cinq cents francs afin de procéder à l'officialisation de la SCI.
L'étape suivante inclut l'établissement d'un budget prévisionnel et la
recherche d'un lieu qui convient...
---------------------------------------------------------------------------
C E N T R E S U D
---------------------------------------------------------------------------
VILLAGE NOUVEAU
DE P H E N O M E N U M, JEAN-MARIE
MAîTRE,
TALUSSAC, 07190
SAINT PIERREVILLE, Ardèche (528 hab. Carte Mich. 76, pli 19 NO). tel. 04 75 66 61 38.
Le développement
personnel ("écologie intérieure") forme le coeur du projet, qui
existe depuis 9 ans. La spiritualité est considérée comme un outil principal de
convergeance et de développement. Les autres orientations: action pour la
paix, poly-culture (audio-visuel, musique, photographie, travail du bois),
l'éducation/études globales, prophylaxie (prévention par vie saine et sobre),
poly-élevage et agriculture.
Trois
"permanents" - 2 hommes (24/57 ans) et une femme (20 ans) vivent sur
66 ha. dans les montagnes sauvages de l'Ardèche: il y a 20 ha. de bois, 15 ha.
de prés, 30 ha. de Landes, des jardins, vignes en terrasses, sources et
forages. Il y a une ferme avec dépendances et 2 bergeries. Il y a recherche
d'indépendance individuelle dans un projet commun. L'Ass. 1901 est existante,
le SCI en projet. Pour faire face aux charges pendant le démarrage, il y a
l'élevage (moutons/ânes) et récolte/transformation de châtaignes.
RECHERCHE de 30 à 60
personnes, tous secteurs bienvenus, avec/sans enfants, amoureux du beau, de
l'écologie profonde, du sacré à tous niveaux, créatifs, voulant construire un
troisième millénaire lumineux.
Autonomie financière
souhaitée. Procédure: après étude du projet, aide participative/financière,
travail de cohésion du groupe et élargissement de la conscience dans le
concrèt. Accès: route jusqu'à Talussac, puis il y a le chemin. Médecin,
commerces et école primaire: 5km, enseignement supérieur: 16 km et la gare de
Valence: 60 km.
Demande d'assistance
économico-social-juridique-administrative.
Offre: partage des
expériences vécues et développement intérieur.
---------------------------------------------------------------------------
Y O G A VILLAGE, "LE BUISSON", 07360
SAINT-MICHEL DE CHABRILLANOUX, Ardèche (238 hab. Carte Mich. 76, pli 19 NE),
tel. 04 75 58 08 72 (ou 01 48 75 20 60).
Le fondateur S.
Avadhoothendra (70 ans) enseigne toujours le yoga intégral dans son institut à
Fontenay-sous-Bois, mais organise avec une équipe de 5 (à 10) résidants des
stages d'été (avril à fin août) et à Noël.
Dans une nature
fascinante, entouré de 11 ha. de prés et de bois, le hameau - face à la vallée
- appelle au bien être et au recueillement. Le lieu est rénové avec beaucoup
d'effort et offre un confort simple avec eau de source, poêles, un jardin très
producteur et des arbres fruitiers. Les résidents - bénévoles -sont nourris
(végétariens) et logés. Possibilité pour quelques couples sympathisants - de
préférence des artisans - de venir rénover 2 maisons, d'aider à l'entretien de
l'ensemble et de vivre de leur production. Valence se trouve à 45 km,
Saint-Michel à 8 km.
--------------------------------------------------------------------------
LA FERME P A U L I A N N E , 26310 LUC-EN-DIOIS, Drôme
(478 hab. Carte Mich. 77, pli 14 SE), tel. 04 75 21 37 43, fax 04 75 21 39 23,
e-mail:
concentropie@wanadoo.fr.
(à lire article Silence nr. 228)
Trois des 25 associés
(la plupart anglais), réunis en GFA, vivent sur cette ferme de 89 ha. (24 ha.
labourables, 65 ha. forêt) au bord de la Drôme. Leur installation date de 1995
et ils visent la construction d'un écovillage avec comme activités et
recherches la diversité en agriculture biologique, le recyclage des déchets,
la mise au point de pesticides biologiques, un programme éducatif, etc. Ils
sont actifs au niveau européen pour une conscientisation agriculturelle avec
GRAIN (Genetic Resources Action International), GENET (European Network on
Genetic Engineering) et PAN (Pesticide Action Network) et CPE (Coordination
Paysanne Européenne).
Leur problème:
l'acceptation/leur intégration dans le milieu rural existant ce qui se traduit
dans la difficulté à se procurer des permis de construire. Après deux
démarches, la troisième est en cours: le 15 septembre 99, ils auront la réponse
dont dépend la survie et le développement de leur projet.
Certainement à partir
d'octobre/novembre, les 25 associés auront délibéré de l'arrêt officiel et
décidé de la suite de "Paulianne"... Affaire à suivre!
---------------------------------------------------------------------------
P A R I S
---------------------------------------------------------------------------
L A F E R M
E D E S
M O U L I N E A U X , 78870 BAILLY,
tel. 01 34 62 63 00
ou: 01 47 41 92 34.
Au portes de
Versailles: un éco-site protégé: la grande ferme de 1464 de Christiane et
Gérard Thomas, qui sert de lieu d'accueil pour groupes et de permanence à la
section Ile de France du RESEAU DES ECO-VILLAGES.
Toutes sortes
d'éco-ateliers et d'autres activités y sont organisés: veuillez demander le
programme et s'inscrire à l'avance pour toute visite.
---------------------------------------------------------------------------
P R O J E T - P I L O
T E N A T I O N A L , 38 RUE DES TERRES
AU CURE, 75001 PARIS, tel. 01 45 83 53 92, port. 06 62 45 53 92, fax: 01 45 82
84 83.
Denis Michaud est le
correspondant d'un groupe de personnes souhaitant fonder une "communauté
d'intention" qui s'engage de fonder un écovillage.
Ils ont crée une
charte, en confirmant 1. que la base de leur engagement est l'ajustement de
leurs comportements, 2. que personne ne saurait être exclu a-priori afin de
profiter de la biodiversité culturelle mais qu'un code de bonne conduite doit
être élaboré, 3. qu'une procédure devra permettre à chacun d'être intégré,
indépendant des moyens financiers, 4. que les différences financières
n'autoriseront personne à exercer un pouvoir quelconque, 5.qu' aucun charisme
naturel d'un participant l'autoriserait à exercer un pouvoir
non-démocratique, 6.
que ceux qui se joignent au groupe plus tard, doivent pouvoir le faire avec les
mêmes règles que les fondateurs d'origine.
Dans le cadre du
projet-pilote, les personnes qui veulent s'investir dans l'achat de leur futur
lieu de vie, et former ainsi un capital commun, disponible pour intervenir
rapidement en cas de vente aux enchères ou d'affaires exceptionnelles, sont
priées de prendre contact.
Le projet-pilote sert
aussi de "base de données" pour optimiser la prospection de lieux,
informer les membres du réseau, s'entr'aider pour la création d'éco-vitrines et
éco-lieux.
---------------------------------------------------------------------------
E T R A N G E R
---------------------------------------------------------------------------
BELGIQUE: T E R R
E D' E N N E I L L E , 94-102
GRANDE-ENNEILLE, 6940 DURBUY, tel. 00 32 86 32 34 56.
chcoop@ecovillage.org (à lire article
Silence nr. 226)
ITALIE: D A M A N H U
R, 3 VIA PRAMARZO, 10080 BALDISSERO C.SE (To), tel. 00 39 124 51 22 05; e-mail:
dhvisit@damanhur.it; http://www.damanhur.it (1000 pages).
Une fédération de
communautés en Italie du Nord avec - en 1999 - 800 habitants (90% Italiens)
vivants dans 80 maisons, dans la vallée de Valchiusella, au nord de Turin.
Depuis 1977, sous l'inspiration de Oberto Airaudi, ils se vouent à la création
d'une nouvelle société, gérée d'une façon démocratique, en renouvellement
constant, dans laquelle tous les arts et la recherche technique, sociologique,
psychologique et spirituelle se combinent avec une vie quotidienne écologique
et consciente. L'excavation d'un temple souterrain dans le rocher est leur chef
d'oeuvre, dédié à ce qui est le plus beau dans la nature humaine. La découverte
avait soulevé au début des réactions de répression de la part des autorités,
mais très vite, une bonne communication a crée une ouverture mondiale: un
grand nombre de gens y viennent visiter les halles décorées magnifiquement et
symboliquement. Dans la presse l'ensemble est souvent considéré comme le 8e
miracle mondial.
La fédération a des
échanges très vifs sur le plan régional aussi bien que (inter)national. Tous
les membres y créent leurs propres revenus et ensemble soutiennent les
structures fédéralistes. Les produits de leurs fermiers/artisans/artistes se
vendent mondialement.
Pour faire connaître
leur démarche, ils organisent des ateliers de 3 et 7 jours.
EN FRANCE, le centre
JOMEA entre Aix-en-Provence et Marseille leur est lié d'amitié et édite des
livres (Ed. Diamantel, BP 29, 13390 AURIOL) d'Oberto Airaudi et d'Ioana
Morange, fondatrice du lieu, qui a écrit plusieurs livres, le dernier traitant
d'alchimie cellulaire. Une quarantaine de personnes y vit en forme de
"grandes familles" logées dans quelques maisons. Il y a des retraités
qui s'occupent du lieu et du jardin. Les autres travaillent à l'extérieur. Les
enfants vont à l'école municipale. L'écologie n'y joue pas encore un grand
rôle.
PORTUGAL: PROJET DE
CENTRE ECOLOGIQUE DE S A G R E S :
Thomas Jackson et Catilina Santana Rocha, Av. M.F. Armadas 74-2, 2710 SINTRA. Tel. 00 351 19 23 11 46, e-mail:
rdd17983@mail.telepac.pt.
Le projet de Sagres
(= lieu sacré: tout près se trouve un cercle mystérieux et monumental, appelé
"rose de vents") est en démarrage dans le sud de l'Algarve, avec le
soutien du responsable local de l'environnement et de la culture. Thomas, 40
ans, améri-cain, ingénieur des énergies alternatives/construction et
Catilina, 40 ans, portugaise, infirmière, parlant bien français cherchent à
acquérir un terrain de 7 ha. de prés, approvisionné par l'eau de puits et
citerne, suffisant pour un groupe de 6 personnes qui n'ont pas peur de
s'investir. Le site se trouve à 5 km. d'un village, à 30 km. d'une gare et d'un
enseignement supérieur. L'autobus est tout proche et un chemin de terre passe
à côté du terrain.
Mots-clés: écologie
et non-violence, développement personnel, dialogue pour régler les problèmes,
végétarisme, vie sobre, naturopathie, transport en commun, énergies
alternatives, jardinage bio, la reconstructin en adobi/terre crue des habitations
existantes.
---------------------------------------------------------------------------
MESSAGES
---------------------------------------------------------------------------
- Concernant le
PROJET ECO-VILLE 2000 en Lozère, devenu PROJET ECO-VILLAGE VERSELS: Toute
promotion est arrêtée, le terrain n'a pas pu être acquis. Le dossier sera
offert au groupe qui en fait la demande.
Roger Kelly, contacté
par le centre anglais de technologie alternative de Machynlleth, pour faire
l'etude de faisabilité de ce grand projet (population finale de 500 habitants
ou plus) a dû arrêter tout, son contrat touchant à sa fin.
Une commission du
Conseil Général de la Lozère avait visité le centre en Angleterre en été 1997
et a donné le feu vert pour continuer les démarches préalables. Le document de
200 pages, constituant l'étude la plus complète jamais réalisée pour le
développement d'un écovillage, leur avait été soumise en
mai 98. Après leur
demande de plus de précisions sur les structures juridiques, le 8 décembre 98,
le préfet, le maire de la commune et divers représentants officiels, ont
décidé de commun accord que le projet devait recevoir l'approbation des
autorités compétentes et que le terrain ferait l'objet d'une ré-affectation des
sols afin de permettre le développement de l'écovillage proposé.
Le propriétaire
demandait 8 millions de frs. mais a finalement préféré laisser le domaine à son
fils... Roger Kelly a encore essayé de trouver un terrain ailleurs, mais son
contrat touchait à sa fin.
Il propose tout le
dossier à un groupe déjà constitué, mais pas encore installé. Contactez Roger
Kelly par E-mail: ecoville@aol.com
- VILLAGES SANS
FRONTIERES: Guy et Greet Barthelemy ont trouvé un autre éco-lieu dans les
Pyrénées Atlantiques (64) à Mauléon-Licharre.
- PROJET DE LIEUX
INTERASSOCIATIFS/INTERCULTURELS POUR EXCLUS DE LA SOCIETE ACTUELLE: pour que
les SDF puissent s'alimenter, s'habiller, avoir un toit, grâce à
l'autoconstruction.
Mots-clés:
convivialité, solidarité, fraternité et amour universel.
Pour pallier à
l'inconvénient du permis de construire, les auto-constructions prévues ne
toucheront pas le sol: des modules seront pendus aux arbres.
Nourriture, boissons
et habillement: par récupération dans la nature et productions diverses.
Veuillez contacter:
Jean Poudre, 16 bis, avenue Gaston Lacoste, 64000 Pau, tel. 06 10 56 73 16 et:
Michel Pojoga, 14 Place de la fontaine, 06830 Tourette du Château, tel/fax: 04
92 08 97 57, E-mail: Michel.Pojoga@wanadoo.fr.
---------------------------------------------------------------------------
PROJETS ABANDONNES OU
EN JACHERE:
- Ecovillage VIENNE,
Le domaine du Fan (toujours en vente), 87360 Verneuil-Moustiers, tel. 05 55 68
25 30.
- Centre écologique
du BOISCHAUT, chez Jean-Marie Borgraeve, 31 bis Route du Pondy, 18200 St.
Amand-Montrond.
- Ass. VISION, de
Gérald Bouf et Sylviane Turpin, Les Baussiers, 84750 St. Martin de Castillon,
tel/fax: 04 90 75 21 30. Ils s'occupent localement avec un projet d'écovillage
"éclaté".
- Ass. UNITE, en
jachère pour le projet audois "de vie et de bien-être", a changé
d'adresse et offre un programme de développement personnel, intéressant pour
ceux et celles qui aiment vivre écologiquement ensemble: Louise
Bloemen/Maryannick Cornou, Rue Calvières, 11580 Alet-les-Bains: tel. 04 68 69
99 09.
Réalisation : Louise
Bloemen
----------------------------------------------
Correctifs / ajouts
au 10 avril 2000
TORRI en Italie
avec Lucilla BORIO, Antonella et Ugo
Via Torri Superiore
5, 18039 Ventimiglia, Italy tel.: +39 0184 215 504, fax: +39 0184 2159 14,
Village moyenageux .
Site existe depuis 10 ans. Une partie est réservée aux maisons individuelles,
une partie au centre culturel. 20 personnes y résident. Certains travaillent à
l'extérieur, d'autres sur place (ex: restauration). Ils ont un projet d'accueil
de touristes, d'artisanat, d'atelier savon, d'agriculture en terrasses (à
reconstruire). Ils cherchent des membres. Ils font caisse commune. Il est
possible d'y acheter des maisons individuelles avec l'obligation morale de
revendre en accord avec l'association. Lucilla est la représentante du GEN pour
la région Europe/Afrique.
EPIDAURE en Suisse,
Jacques Defroideveau
Esserfallon, 2886
Epiquerez (Suisse) tel : 032 95 51 337
Au début (20 ans) 3
personnes ont acheté une ferme de 50 ha pour vivre en communauté. Suite à des
problèmes de financement, une fondation a racheté la propriété, géré les dettes
et loué la ferme à une association. Un organe de contrôle extérieur vérifie que
l'association respecte ses objectifs : agriculture biologique, liberté, égalité
et fraternité. Le groupe compte aujourd'hui
plusieurs associations et 12 personnes avec 5/6 enfants. L'ensemble est
composé aujourd'hui de 3 fermes qui couvrent 200 ha. Ils élèvent un troupeau de
moutons transhumants, des vaches, des chèvres. Ils produisent du fromage et ils
ont créé une tannerie. Ils tentent encore de s'ouvrir. Ils écoulent toute leur
production en vente directe. Ils font caisse commune, pas de salaire mais de
l'argent de poche (600FSuisses/mois). Les dépenses sont liées aux besoins.
L'économie est divisée en plusieurs secteurs qui ont chacun leur caisse
CARAPA (N’existe plus), Olivier ROGNON
Vaugran
30480 à Saint-Paul Lacoste tel 04 66 30 13 42, dans les Cévennes gardoise près
d'Alès
Terrain de
7 ha. Veulent rester petit (+/- 10 personnes). Sont aujourd'hui entre 1 et 6.
Habitations rondes en bois et/ou paille. Jardin verger permaculture, serres.
Transformation de plantes sauvages, sèchoir à châtaignes. Organise des stages: reconnaissance
et utilisation des plantes sauvages en
mai, construction en ballots de paille en juillet, initiation à la terre
(permaculture) en août. Logement en teepee, camping, caravane.
Le site et l’écovillage « Carapa » n’existent plus.
Olivier s’est réinstallé en Bretagne.
PHENOMENUM,
Niels
Talussac, 07190 Saint
Pierreville, Ardèche tel 04 75 66 61 38
Site en centre
Ardèche qui existe depuis 10 ans. L'association oeuvre (3 permanents) pour la
paix dans le développement de la conscience. 66 ha de broussailles. Pour
construire un écovillage, il y a bien sûr des problèmes administratifs mais
aussi un manque de cohésion intérieure, une difficulté à donner un sens à sa
vie, à s'impliquer, à sortir du mental. Créer un écovillage pour vivre quoi ?
Cette question est plus fondamentale et plus difficile que la construction
d'une maison. Ils proposent une recherche et une démarche intérieure qui va
dans ce sens. 1 heure par jour de 'reliance', méditation, relier le haut au bas
, le masculin au féminin etc. 500 personnes sont déjà passées chez eux. Ils
cherchent des personnes qui veulent s'impliquer pour débroussailler, et un
berger pour s'occuper d'un troupeau de moutons de 100 têtes .
LA GRANGE CHOUANIÈRE
Chris Ryan
72170 Segrie tel 02
43 33 39 65 en Sarthe, près du Mans
Chris a été formé à
l'Arche. Il participe à un projet de vie communautaire enraciné dans l'Arche
mais sans l'engagement carré de l'Arche. Respect de l'homme et de la nature.
Caisse commune. Groupe agricole (ils n'utilisent pas de machines agricoles) et
groupe économique. Organisent le 21 mai un marché gaulois qui sera un lieu de
rencontre. Possibilité d'hébergement chez eux (20 personnes) ou chez les
voisins : gîte paysan et camping (35
personnes)
PROJETS
D’ÉCOVILLAGES
ECHO DU MAQUIS
Patricia KLOUZ
Chemin de Quenza
20137PORTO-VECCHIO (Corse) tel/fax 04 95704329 email : k.pat@wanadoo.fr
Terrain de 6 ha au
Sud de la Corse. Le projet qui n'a que 2 mois est issu d'un groupe d'amis (50
personnes dont 20 veulent habiter sur place) qui veut vivre quelque chose de
nouveau. Ils désirent créer une association pour monter un camping vert (avec
label européen), une structure d'accueil ...Habitat bioclimatique. Ils se
posent beaucoup de questions sur la forme juridique à adopter. Ils aimeraient
que la terre soit indivisible.
PROJET DE MICHEL
POCHAT
L'herbe au vent,
38160 BESSINS, tel: 04 76 64 13 20 ou 06 07 95 71 16
6 personnes dont
plusieurs de la même famille travaillent depuis le printemps 99 à définir un
projet. Ils désirent se relier avec des projets existants (ex: TORRI). Ils ont
déjà fait l'expérience d'un écovillage. Ils ont trouvé un lieu de 50 ha dans
les Pyrénées Orientales, à Mosset au dessus de Pradès et attendent la réponse
du propriétaire. Ils aimeraient mûrir dans les relations et la spiritualité.
Agriculture bio de plantes médicinales et aromatiques, transformation d'huiles
essentielles, gîte d'accueil, école alternative, théatre...
ECOVILLAGES EN
PROVENCE , MANOSQUE
par Patrice BOURDON
Christian Matthieu a
donné sa démission pour des raisons personnelles mais garde un rôle auprès des
élus locaux . Une assemblée générale prochaine définira l'avenir de ce groupe .
OASIS EN TOUS LIEUX,
ISÈRE
Un couple a acheté
près de Rohan une ancienne colonie de vacances qui peut recevoir 40 personnes
(1000 m2 habitable) sur un terrain de 1,6 ha. Il doivent d'abord mettre le
gîte/centre de formation aux normes pour permettre l'autofinancement d'une
école alternative. Ils sont un groupe de 15 et recherchent des personnes intéressées.
SCI.
GROUPE DE LUCINGES
SCI, parts de 200000F
à vendre pour des surfaces de 100 m2 chacune, plus espaces communs
Contacter Marc
Scialom 04 50 43 33 44
ECOVILLAGE DU SOLEIL
/ NICE
Projet collectif du
groupe 06 présenté par Pascal POUSSANGE
5 rue Henri de
Cessole, Nice 06000 (04 93 88 50 59)
Groupe de 35
personnes qui a trouvé un terrain agricole de 62ha dans le Var près du Luc. Ce
terrain contient une grande bastide de 1.200m2 (dans lequel il y a moyen de
créer jusqu’à 20 logements rapidement), de grandes serres, 11 ha de vignes, une
rivière, un petit lac, 7 forages et 2 sources. Le projet est basé sur la
non-propriété. Ils envisagent de créer une SCI et une association d'usagers
pour la gérer. L'habitat y sera individuel sous forme de location. Les parts
seront égalitaires, chacun (à surface égale) payera le même loyer. La structure
juridique sera complétée par des règles d'usage pour l'écovillage un peu sur
l'exemple de Clos Mesnil dans le Calvados (consensus, parts sociales, mode
d'emploi pour être membre, comment sortir, espaces privés, droits et devoirs
des membres, contrat de location et de sous-location, règles de cogestion,
parts de soutien, exclusions...). D'autres entités juridiques pourraient être
créées pour faire fonctionner les différentes entités économiques. Ils veulent
la parité de vote y compris pour les personnes sans moyens financiers au
départ. 10 personnes se sont déjà engagées. Ils ont un projet de ferme
solidaire (promotion de l'emploi), gîte, restaurant, équitation, éducation scientifique,
maraîchage, activités artistiques . La somme empruntée par la SCI – sans doute
auprès de la NEF- donnera lieu à
remboursement sur la base des loyers (
de l’ordre de 1750F pour 50m2 habitables par ex. si 20 foyers) en attendant que
l’écovillage soit créateur de ressources. Partage de l’Esprit Écovillage.
ECOLONIE (VOSGES)
Groupe de hollandais
installés à 1, Thietry, 88260 Hennezel, Vosges tel/fax 03 29 07 00 94 email :
ecolonie@aol.com
Désirent voir des
français s'installer avec eux. Ils ont un grand terrain avec 3 étangs,
bâtiments à restaurer. Aimeraient créer un centre européen de l'écologie. Leurs
activités : accueil, camping, agriculture biologique. Ils cherchent des gens
pour développer de la pisciculture. 2 personnes parlent très bien le français,
les autres se débrouillent.
PROJET
ARTISTIQUE :
ANNONCE d'Elïse
KüNZLï (Nice) Tel : 04 93 83 02 13
avec le groupe de
l'écovillage du soleil. Projet de maquette de 300 m2. Elise demande que chacun
lui envoie la maquette artistique de la maison imaginée par son enfant
intérieur. Viser l'étonnement, les matériaux différents. Elle intégrera ces
maquettes dans un film vidéo et compte également faire des conférences sur les
écovillages et leur ethnographie (ils sont les ethnies du futur) ainsi qu'une
exposition itinérante.
© Réseau Français des
Ecovillages , Avril 2000
Cet annuaire a été
réalisé par : Louise BLOEMEN
rue Calvière, 11380 Alet les Bains, Tel : 04 68 69 99 09
Les
règles financières, de copropriétés, du savoir vivre ensemble etc. sont
décrits, à l’avance, dans un certain nombre de documents, sur lesquels les
membres de la communauté doivent s’entendre.
Voici ci-dessous la liste des documents sur laquelle est basée l’entente
entre membres de la communauté d’Abundant Dawn. Cette liste peut suggérer des
idées et solutions pour la gestion des problèmes entre les membres :
|
Entente d’Abundant
Dawn Enoncé de la vision. La communauté
d’Abundant Dawn : qui, quoi et pourquoi ? Constitution en
Personne morale et statuts. Une partie des documents d’Abundant Dawn
comme organisme à but non lucratif. Politique d'adhésion. Droits et
responsabilités des différents types de membres, engagements, congés
sabbatiques, membres à temps partiel, résiliation de l'adhésion. Structure
générale de la communauté. Sections sur la
structure juridique et la culture communautaire, les processus de gouvernance
et de prise de décision, la structure et la formation des unités, ainsi que
les frais d'adhésion à une unité. (Une « unité » est une petite communauté à
l'intérieur de la plus grande.) Ce document aborde la question de l'équilibre
entre deux désirs: vivre librement d'une part, et ne pas être affecté par les
choix de ses voisins d'autre part (ex: bruit, nudité, etc.). Politique alimentaire. Description des
achats en vrac et de la distribution des aliments, utilisation du potager
communautaire et partage des ressources. Document sur la
résolution des conflits. Ce document est d’avantage un plan évolutif qu'une
politique : il décrit les méthodes de résolution de conflits, dont les
réunions de processus de groupe, mais sans s'y limiter. Politique
financière. Ce sont les ententes sur les questions d'argent:
sources de revenus et dépenses de la communauté, obligations financières des
membres, charges assumées ou non par la communauté, scénario en cas
d'imprévu. L'entente sur la formule de calcul décrit la méthode utilisée pour
calculer le montant de la contribution mensuelle de chaque unité ou sous-comité
d'Abundant Dawn, contribution qui s'établit à partir du nombre de personnes
et d'automobiles dans l'unité et du revenu annuel de chacun de ses membres. Politique en matière
de visites. Lignes directrices portant sur l'accueil des visiteurs intéressés
à se joindre à une communauté. Politique d'affaires.
Mode
de fonctionnement pour les membres qui possèdent et exploitent des
entreprises dans le cadre de la communauté, directives touchant les liens
financiers, le contrôle exercé par la communauté, le statut des non-membres
copropriétaires ou employés, les permissions et les contrats. Aménagement du territoire. Plan d'aménagement
général de la propriété collective. Directives
environnementales en matière de construction. Description des
différentes dimensions écologiques dont on doit tenir compte dans la
construction d'une maison. Politique en matière
de foresterie.
Lignes directrices portant sur l'utilisation et l'entretien de la forêt —
quand et comment couper les arbres, comment ramasser du bois de chauffage,
etc. Politique en matière
d'animaux.
Nombre de chiens et de chats par unité et manières de minimiser leur impact
(en particulier celui des chiens et des chats qui sortent à l'extérieur),
tant sur la faune que sur les membres de la communauté. Politique d'expulsion. Motifs d'expulsion,
procédure pour expulser un membre, résolution des aspects financiers, etc. Fin de la communauté
d'Abundant Dawn telle que nous la connaissons. Cette entente
décrit la procédure dans le cas où la vie communautaire devrait être
interrompue : comment dissoudre la personne morale, vendre la propriété à une
fiducie foncière ou en créer une, continuer à vivre dans les maisons bâties
et débourser certains éléments d'actif. Cette entente a été extrêmement
difficile à établir, et peu de communautés pensent à le faire à l'avance
(C'est pourtant agir en bons planificateurs). |
Source :
Vivre autrement. Ecovillages, communautés
et cohabitat, Diana Leafe Christian, Les éditions Ecosociété, Montréal,
2006. Pages 148 et 149.
Un
problème que ne perçoivent souvent pas les futurs membres d’un écovillage est
les problèmes que peuvent poser les animaux domestiques, tels chats ou chiens,
surtout dans un habitat écologiquement préservé :
|
Par
exemple, des chiens, non gardés dans une arrière-cour, peuvent retournent
naturellement à l'état de meute. Des chiens libres peuvent tuer plusieurs
petits mammifères, dont certains des chats et des chatons des membres. Les
problèmes posés par le meilleur ami de l'homme peuvent aboiements,
excréments, puces, jardins et potagers rava¬gés, fuite de la faune. Les
chiens et chats peuvent être aussi utiles : les chiens serviront à chasser
les cerfs des potagers et les chats à éliminer les rongeurs qui s'attaquent
aux réserves de nourriture. Fido et Minou sont souvent les bienvenus, mais il
faut penser à les encadrer. Conscients que les animaux domestiques peuvent
représenter des membres importants de la famille, les fondateurs d'Earthaven
ont permis aux nouveaux arrivants de garder leurs chiens (le nombre total ne
devant toutefois pas dépasser cinq ou six), et il était entendu qu'ils ne
pourraient en reprendre une fois ceux-ci morts. Abundant Dawn a pour sa part
élaboré un plan unique en son genre qui réglemente le nombre de chats et de
chiens par voisinage selon la population qui l'habite. Certaines
communautés optent pour des ententes stipulant, par exemple, que les chiens
doivent être gardés dans un espace clôturé, ou attachés, ou que chiens et
chats doivent porter une clochette pour avertir les animaux sauvages de leur
approche. etc. |
Source :
Vivre autrement. Ecovillages, communautés
et cohabitat, Diana Leafe Christian, Les éditions Ecosociété, Montréal, 2006.
Pages 149 et 150.
Lost Valley Educational Center, en Oregon
UNE COMMUNAUTÉ PEUT MODIFIER les documents
décrivant sa vision pour s'adapter à de nouvelles idées ou circonstances.
Vision (1996)
Mission (1996)
Buts (1996)
Énoncé de
vision (1999)
La mission du Lost Valley Educational Center
consiste à créer et à favoriser des relations mutuellement bénéfiques entre les
êtres humains et tous les autres éléments de la trame de l'existence. Nous
croyons que ces relations sont la voie vers le mieux-être et la survie.
Afin de nous aider dans notre mission, nous
projetons de fonder t de faire vivre une communauté intentionnelle et un centre
éducatifs destinés à atteindre trois buts qui sous-tendront toutes nos
activités :
Nous nous engageons à apprendre et à enseigner
cette façon de vivre.
Earthaven
Ecovillage, en Caroline du Nord
Les paragraphes suivants sont tirés du document
New Vision:
Nous sommes les membres et les pionniers d'un
écovillage planifié et axé sui la permaculture, activement engagés dans la
création d'une communauté sacrée, soutenant l'autonomisation personnelle et
activant la transformation culturelle.
Nous partageons la vision d'une communauté où
les relations sociales sont saines; la spiritualité, vitale et diversifiée; les
systèmes écologiques, axés sur le développement durable et où le mode de vie
n'exige qu'une intervention minimale pour une satisfaction maximale.
L'entente ReMembership
Covenant d'Earthaven décrit l'objectif et les buts suivants:
Objectif
Constituer une communauté évolutive, à
l'échelle d'un village, vouée au soin des gens et de la Terre, en apprenant, en
pratiquant et en démontrant les compétences nécessaires à la création d'une
culture holiste durable, en reconnaissance et en célébration de l'unité de
toutes vies.
Buts
Abundant
Dawn, en Virginie
Voici l'énoncé de vision d'Abundant Dawn:
Le texte suivant est tiré des documents de
vision d'Abundant Dawn :
Abundant Dawn entend devenir une grande
communauté (peut-être 40 à 60 personnes) constituée de quatre ou cinq
sous-groupes que nous appelons unités. Les unités sont suffisamment petites
pour que l'ensemble de ses membres puissent s'asseoir dans une même pièce et
prendre une décision. Les décisions concernant les questions importantes comme
l'effectif, les enfants, le logement et l'importance de la coopération
économique sont prises à l'échelon de chaque unité, la communauté dans son ensemble
y allant au besoin de sa contribution.
Ce cadre nous fournit certains des avantages
d'une grande communauté (diversité de population, partage d'une vaste
propriété, d'un tracteur et d'un centre communautaire) et certains des
avantages d'une petite communauté (vie en groupes intimes, apport direct quant
aux décisions influençant notre vie, réunions où nous nous rencontrons en
personne).
Chaque unité se voit attribuer quelques acres
qu'elle doit gouverner et utiliser à sa guise. En accord avec les directives de
notre énoncé de vision, notre plan d'aménagement, nos lignes directrices en
matière d'écologie et certains autres accords généraux, les unités sont encouragées
à mettre en œuvre leurs propres façons de vivre ensemble.
Nous incluons intentionnellement une gamme de
modèles économiques allant du partage complet des revenus aux ménages financièrement
indépendants.
Les principales décisions, par exemple celles
concernant le plan d'aménagement de l'ensemble de la propriété, sont prises par
consensus par tous les membres d'Abundant Dawn. Nous pourrons passer à une
prise de décision par consensus des représentants de chaque unité à mesure que
notre communauté prendra de l'expansion.
Source :
Vivre autrement. Ecovillages, communautés
et cohabitat, Diana Leafe Christian, Les éditions Ecosociété, Montréal,
2006. Pages 365 à 369.
Registre
des décisions, communauté de Buffalo Creek
L'EXTRAIT SUIVANT EST TIRÉ du registre des
décisions de la commu-nauté de Buffalo Creek (un pseudonyme); il illustre les
types d'entente que peuvent conclure les communautés en formation, avant même
la recherche d'une propriété. La vision de Buffalo Creek consiste, pour une
communauté d'amis profondément liés, à vivre en milieu rural une existence axée
principalement sur la spiritualité. Bien que le groupe ait rédigé un compte
rendu détaillé de toutes ses rencontres, le registre ne contient que les
décisions prises par ordre chronolo¬gique. Il sert de « mémoire collective »
quand il s'agit d'étudier de nouvelles questions et de faire connaître le
groupe aux visiteurs et aux nouveaux membres.
15 septembre : Nous avons nommé la communauté «
Buffalo Creek ». Nous mettons l'accent sur les liens interpersonnels, et la vie
communautaire en constitue la conséquence logique.
21 octobre : Cinq critères définissent le
membre actif: (1) être d'accord avec l'énoncé de mission et les accords de la
communauté; (2) payer 150 dollars (ou 75 dollars pour être inscrit sur la liste
d'at¬tente); (3) participer à au moins un groupe d'action et aux réunions
générales ; (4) ne pas être absent plus de deux fois consécutives des réunions
générales ou des rencontres des groupes d'action; et (5) être déjà qualifié
financièrement pour acheter un lot et bâtir une maison.
Les membres actifs ont droit à une unité
d'habitation réservée ; ils participent aux prises de décision et ont accès à
la bibliothèque communautaire.
Nous réservons au moins un tiers des foyers aux
familles qui ont des enfants de moins de 16 ans.
Les réunions sont ouvertes et tous peuvent y
assister. On deman¬dera par contre aux membres non actifs d'y assister à titre
d'observateurs seulement. Ils ne prendront pas part aux prises de décision ni à
l'atteinte d'un consensus.
En ce qui concerne les prises de décision,
chaque ménage a droit à un vote ; ce dernier peut être divisé si les membres
d'un même ménage choisissent de voter différemment.
Nombre de ménages souhaités : 24.
16 décembre : Nous verserons un acompte ou une
option sur une propriété seulement à partir du moment où nous aurons atteint 24
ménages actifs.
19 janvier : Un ménage peut vendre sa position
(3e, 16e, etc.) sur la liste des effectifs. La position des ménages est
modifiée à la hausse aussitôt qu'il y a une place vacante ; chacun passe à
l'échelon supérieur.
16 mars: La liste d'attente se limite à 50 %
des membres actifs. Ainsi, il peut y avoir 12 membres sur la liste si la
communauté compte 24 ménages actifs.
20 avril : Afin d'être exécutoire pour
l'ensemble de la communauté, toute décision doit remporter l'assentiment des
deux tiers des ménages.
On considérera qu'une décision prise par
consensus répond aux exigences du règlement précédent.
18 mai : La communauté accorde à l'équipe de
coordination le droit d'approuver par consensus les dépenses inférieures à 500
dol¬lars. Une décision ne faisant pas l'unanimité, ou une dépense excédant 500
dollars, devra être soumise à l'approbation de tout le groupe.
15 juin : Nous avons formé un fonds pour le
site. Dès le 1er août, chaque ménage actif sera tenu de déposer 250 dollars
chaque trimestre dans la trésorerie communautaire, qui les conservera pour
défrayer les dépenses encourues pour obtenir le lot où sera érigé la maison
communautaire, dépenses qui incluront (sans s'y frais professionnels,
juridiques et autres. De plus, ces obligatoires » seront déposées dans un
compte à intérêt raisonnable.
Le principales décisions que nous prendrons
lors de la prochaine réunion porteront sur la création d'une « clause de sortie
» pour tout membre actif souhaitant quitter le groupe de Buffalo Creek, ainsi
qu’une clause de défaillance » pour le cas où un membre actif ne pourrait honorer
les paiements trimestriels.
« Ode »
au respect et à la responsabilité, Community Alternatives Society
Les membres de la Community Alternatives
Society habitent leur propre immeuble d'appartements dans le centre-ville de
Vancouver, ainsi qu’une ferme en milieu rural; ils ont intitulé leur accord une
« ode » plutôt qu'un « code » de comportement, pour lui donner une
poétique et moins bureaucratique. Je vous suggère de l'utiliser pour stimuler
votre réflexion quand vous étudierez les questions les ententes de comportement
que votre groupe aura à rédiger.
Les sept
zones de respect
Les sept
domaines de responsabilité
Processus
de résolution de conflits
Politique
sur les animaux domestiques, Abundant Dawn
Bien qu'incomplète, la politique d'Abundant
Dawn concernant les animaux domestiques illustre le type de réflexion élargie
et approfondie que doivent entreprendre les membres d'une communauté devant les
questions particulièrement sujettes à controverse, par exemple celle des
animaux. Je vous suggère de vous en servir comme point de départ lorsque vous
étudierez la question dans votre communauté. (Oui, vous aurez à le faire.)
Termes spéciaux : « unité », sous-groupe ou
enclave à l'intérieur de la communauté générale; «zone sauvage », partie de la
propriété abrupte et couverte de forêt; « zone pastorale », zone de collines et
de prés que la communauté entend aménager.
Ce document constitue l'ensemble de nos
ententes concernant les chiens, les chats et autres animaux domestiques. Il ne
couvre pas nos accords concernant les animaux de pâturage, comme les vaches,
qu'ils soient ou non animaux domestiques.
Animaux
en général:
nous acceptons d'exprimer clairement à nos visiteurs / membres potentiels notre
opinion concernant la présence d'animaux domestiques sur notre terre et de mentionner
nos raisons — faune, pollution sonore, qualité de vie, etc. Nous acceptons de
coucher par écrit nos expériences avec les animaux domestiques et nos
discussions sur le sujet, de manière que les nouveaux membres comprennent la
raison de nos politiques.
Aucun animal ne sera toléré dans la zone
sauvage à l'exception des chats en liberté que nous ne pouvons contrôler.
Chiens: Chaque unité
disposera de 1,5 jeton pour chien (un jeton représente le droit de posséder un
chien). Les jetons peuvent être prêtés, conservés, vendus et négociés entre
unités. Ils ne peuvent toutefois être définitivement transférés; dans ce cas,
le transfert est valide uniquement pour la durée de vie de l'animal. Les jetons
pour chien (et les limites quant à leur nombre) s'appliquent autant aux chiens
vivant à l'intérieur qu'à ceux vivant à l'extérieur.
Tous les chiens devront répondre au processus
d'acceptation par les membres.
La communauté ne tolérera pas de chiens en
liberté sur la propriété. Aucun chien ne sera toléré dans la zone sauvage et,
dans la zone pastorale, ils devront être munis d'une laisse.
La communauté subventionnera un parc clôturé
(environ 0,5 à 0,75 acre[5]) où
les chiens pourront jouer et courir; les conditions de leur supervision seront
déterminées lors de délibérations ultérieures. Les propriétaires de chiens
devront acquitter des frais réguliers (applicables autant aux chiens vivant à
l'intérieur qu'aux autres) pour défrayer les coûts de construction du parc,
financer son entretien, celui de la clôture et les autres dépenses afférentes
au dossier. Les propriétaires de chiens seront responsables de la construction
et de l'entretien du parc.
Les unités elles-mêmes ne seront pas
entièrement clôturées. Chaque unité pourra cependant avoir une cour ou un
enclos clôturés pour ses chiens.
Les propriétaires seront responsables des soins
et du dressage de leur(s) chien(s).
Nous n'accepterons pas de cohabiter avec des
chiens qui jappent constamment ou qui sont agressifs envers les gens. .
Les propriétaires devront ramasser les
excréments de leur(s) chien(s), en particulier dans lés sentiers.
Les chiens devront être vaccinés contre la rage
et être également castrés (ou hystérectomisées [i.e. stérilisée]).
Le bruit, les odeurs, les puces et autres
problèmes seront résolus à la satisfaction de la communauté par le propriétaire
du ou des chiens concerné(s). Le propriétaire choisira la méthode de son choix
pour éviter que son animal ait des puces. Si elle s'avère inefficace, le
propriétaire acceptera les suggestions qui lui seront données, quitte à changer
pour une méthode plus efficace.
Chats : Définitions : le
chat « en liberté » vit dehors, mais peut quand même avoir accès à un abri
intérieur. Le « chat confiné » désigne le chat confiné dans un bâtiment ou dans
un enclos doté d'une clôture efficace.
Chaque unité disposera de 1,5 jeton pour chat
(un jeton représente le droit de posséder un chat). Les jetons peuvent être
prêtés, conservés, vendus et négociés entre unités. Ils ne peuvent toutefois
être définitivement transférés; dans ce cas, le transfert est valide uniquement
pour la durée de vie de l'animal. Les jetons pour chat (et les limites quant à
leur nombre) s'appliquent uniquement aux chats en liberté. Il n'y a pas de
limite quant au nombre de chats confinés, sauf en cas de problème (bruit,
odeurs, puces, etc.).
Tous les chats en liberté devront répondre au
processus d'acceptation par les membres.
Les chats en liberté devront porter une cloche
pour minimiser leur impact sur la faune.
Les chats doivent être castrés et les chattes
hystérectomisées. On pourra cependant faire une demande de dérogation dans le
cas d'un chat confiné.
Le bruit, les odeurs, les puces et autres
problèmes seront résolus à la satisfaction de la communauté par le propriétaire
du ou des chats concerné(s). Le propriétaire choisira la méthode de son choix
pour éviter que son animal ait des puces. Si elle s'avère inefficace, le
propriétaire acceptera les suggestions qui lui seront données, quitte à changer
pour une méthode plus efficace.
Les chats devront être vaccinés contre la rage.
Les propriétaires de chats en liberté géreront
au mieux le problème des batailles entre chats, s'il le faut en confinant leurs
chats à tour de rôle.
Questions futures : Abundant Dawn travaille à
établir un consensus quant aux normes de soins pour les animaux domestiques.
Questions à débattre : Selon leur taille, quel
est l'espace minimal dont doivent disposer les chiens et les chats ? Quelles
seraient les circonstances où la communauté pourrait intervenir si elle soupçonnait
abus ou mauvais traitements ?
La communauté n'a pas encore rédigé de
politique concernant les animaux domestiques autres que chiens et chats.
Source :
Vivre autrement. Ecovillages, communautés
et cohabitat, Diana Leafe Christian, Les éditions Ecosociété, Montréal,
2006. Pages 370 à 377.
|
|
|
|
↑ Exemple d’hôtel intégré dans la verdure. Ici, la
haie, en façade, est constituée de prunus rouge et de thuyas. Source : gîtes « les
tropes », Jupilles, Sarthe (72500), http://www.gites-les-tropes.com/galerie-photos/
|
|
|
|
|
↑ Le village de Chédigny (Indre-et-Loire), premier
village-jardin de France, a obtenu le label « jardin remarquable ».
Ce
village peut être source d’inspiration pour l’écovillage, car le jardin de
l’écovillage ne doit pas être uniquement un potager utile, mais il doit être
beau et inspirer le bonheur. On doit pouvoir s’y sentir bien, épanoui.
A
savoir, quand même :
Aujourd'hui, plus de 250 variétés et 700 rosiers ornent le village. L'entretien
coûte finalement peu à la commune : 10.000 € par an (hors
personnel). On pourrait probablement diminuer ce coût, grâce au bénévolat de
chaque membre de l’écovillage.
Source
: Chédigny, premier village-jardin de France, Pierre Calmeilles, La Nouvelle
République, 12/10/2013.

Jour du « Festival
de la rose » qui a lieu, chaque année, à Chédigny.
Nous ne devons pas être naïfs. Nous vivons dans
un monde où règne les lois de l’économie libérale. Nous ne pouvons pas être
totalement coupés du monde extérieur, sur le plan économique, bien que le bien
de l’écovillage est que ses habitants puissent bénéficier d’une autonomie
alimentaire et énergétique aussi grande que possible (un des but de
l’écovillage étant d’ailleurs d’atteindre autant que possible cette autonomie
totale). Note : Il est difficile d’imaginer un monde, qui fonctionnerait
sur le modèle d’échange de dons équilibré, tel le potlatch amérindien.
Il n’est pas certain que chaque source de
revenus soit suffisante. Il faudra donc les diversifier, en essayant que la
charge de travail pour chaque tâche soit aussi réduite que possible. C’est
pourquoi nous utilisera une agriculture sans labour (sans travail direct du
sol). Et nous ferons, sans cesse, preuve d’imagination (l’intelligence et
l’imagination, y compris collectives, seront toujours privilégiées), pour
diminuer cette charge. La recherche et la diffusion de toutes les
connaissances, le travail collaboratif, en synergie, les « brainstorming »
y seront donc aussi toujours favorisés.
Exemples
de suggestions de possibles cultures, dans le jardin potager, cultivé sur le
modèle de la permaculture :
1.
du
haricot liane orteil de prêcheur
(haricot vivace, sur pied, résistant à -15°C, source d’azote),
2.
de
l’arbuste à fruit, Paw-paw (ou
asiminier trilobé (Asimina triloba)),
Les fruits de cet arbre sont
consommés aux États-Unis, soit frais, soit
transformés en crèmes glacées, sorbets, yaourts ou pâtisseries.
3.
du cresson
de Para (ou brèdes mafane (Acmella
oleracea)), sous serre, utilisé comme l’épinard.
4.
De la corète
potagère, de diverses plantes (crosnes (Stachys
affinis), panais (Pastinaca sativa L.
subsp. sativa), topinambour etc. Il y a plusieurs milliers de plantes
possibles etc.
Idées diverses :
5.
Création
d’une banque de graines/semences anciennes ou /etc à préserver, dans le cadre
de la préservation de la biodiversité (mais attention, la vente de graines est
soumise à législation en France).
6.
Vente
de miels, de produits de l’apiculture.
7.
Ventes
de tisanes, décoctions (mais soumise à législation en France).
8.
Mettre
à la disposition de tous, un télé-centre
_ Internet, cybercafé et reprographie
_ et une médiathèque de consultation (payant ou abonnement), mettant à la
disposition de tous toute la littérature du monde entier en agro-écologie.
9.
Fabrication
de cloches en bronze ou en céramiques
originales, à l'image de celles fabriquées par la ville expérimentale
d'Arcosanti, située dans le centre de l'Arizona (ville développée par
l'architecte italo-américain, Paolo Soleri). Sources : http://en.wikipedia.org/wiki/Arcosanti & http://arcosanti.org/
10. Pépinières d’artistes (miniaturistes, peintres d’icônes …), de produits de l’artisanat etc.

Cloches
« COSANTI », http://www.cosanti.com/
Vœux pieux : L’idée seraient que ses membres
soient les plus évolués intellectuellement, spirituellement et pacifiques que
possibles. Ayant, dans notre esprit, de hauts modèles comme le Dalaï-lama, le
Christ, l’Abbé Pierre ou des gens courageux comme Jean Moulin, Pierre
Brossolette … Que le caractère animal, sauvage, barbare, l’esprit de domination
des autres, le désir de pouvoir et d’ascendance sur les autres, l’égoïsme,
l’égocentrisme, soient autant que possible éliminés de notre esprit. Que le
respect des autres, des animaux, de la nature, de toute la
« création », ainsi que l’esprit démocratique, participatif direct,
l’intelligence du cœur et de la raison, la souplesse d’esprit, l’écologie, les
Droits de l’homme, le souci des autres
et de leur bonheur, avant son propre souci de soi, y occupent toutes leurs
places dans notre âme. Qu’on ne recherche pas à se faire bien voir, à recevoir
des honneurs, à recherche la gloire. On doit rechercher au contraire
l’humilité, de garder et se méfier de tout orgueil, de tout narcissisme en soi
(une maladie mentale qui vous « mange » votre esprit et qui vous fait
croire plus important que vous n’êtes en réalité, et vous fait voir les autres
plus « petits » et de peu d’intérêt qu’ils ne le soient réellement). Qu’il
y ait en chacun d’entre nous un vrai amour et une vraie compassion pour les
autres [un vrai esprit désintéressé dans ce sens et un vrai idéal spirituel ou
chevaleresque en chacun d’entre nous]. Toutes ces valeurs humaines d’humanisme,
d’éthique, de droiture morale, d’honnêteté, de transparence, doivent être
prônées et diffusées au maximum.
Certains affirment que « l’on ne doit pas laisser son esprit pourri
par les sentiments [et le sentimentalisme] » (Henri Ford) ou que
« c’est une des caractéristiques
humaine de vouloir être fortuné » ou « qu’il faut toujours maximiser ses profits » (financiers,
pétroliers … partout dans le monde), sans se préoccuper des coûts (humains,
écologiques etc.).
En prenant le contrepied des positions
philosophiques cyniques ou sans état d’âme, prônons le modèle de la
« sobriété heureuse », d’une modèle de consommation et de production
économiques sages, modérés, et raisonnables, qui tient compte de la réalité des
ressources limitées et finies de notre planète, pour paraphraser le titre l’un
livre de l’agronome Pierre Rabhi (Vers la sobriété heureuse, Pierre Rabhi,
Actes Sud, 2010).
|
|
Au niveau de la communauté de l’écovillage,
tout le monde est égal et peut s’habiller, en homme ou femme, comme il veut.
La communauté est solidaire du combat des transsexuels, des homosexuels, et
de toutes les transidentités (intersexués, transgenres etc. …) et de leurs
droits. En
particulier, elle se battra pour :
Elle
se battra contre :
|
Ces personnes ont été choisies, parce qu’à notre connaissance, elles n’ont pas fait du mal à autrui (elles n’ont pas du sang sur les mains etc.) et qu’elles ont été, au contraire, plutôt positives pour l’humanité, qu’elles ont été tolérantes et des hommes de paix (sans toutefois être nécessairement parfaites).
|
Mahatma Gandhi (Inde) |
Martin Luther King (USA) |
Jésus (Judée) |
Siddhārtha Gautama dit Shakyamuni « sage des Śākyas » ou le Bouddha (Inde) |
|
Tenzin Gyatso, 14° Dalaï-lama
(Tibet). |
Saint François d'Assise (Italie) |
Mīrzā Ḥusayn-ʿAlī
Nūrī, fondateur
de la religion bahá’íe
(Perse) |
Rishabhanatha, fondateur de la religion jaïniste (Inde). |
|
Lanza
del Vasto, fondateur des Communautés de l'Arche. |
Sri Aurobindo Ghose,
fondateur de l’âshram d’Auroville (Inde) |
Albert Schweitzer, médecin et pasteur, fondateur du dispensaire de Lambaréné (au Gabon) |
Henri Dunant, fondateur de la Croix-rouge (Suisse). |
Voir des hommes politiques vertueux (qui n’ont jamais trempé dans la corruption et qui n’ont pas recherché volontairement à faire la guerre, en tout cas pas le sens d’une guerre d’agression, par exemple, pour piller et voler l’ennemi) :
|
Havel Václav (Tchéquie) |
Pierre Mendès France (France) |
Abraham Lincoln (USA) |
Franklin Delano Roosevelt (USA) |
|
Charles de Gaulle (France) |
Nelson Mandela, 1er
président de la République d'Afrique du Sud (Afrique du Sud) |
Sven Olof Joachim Palme, 1er
ministre suédois (Suède) |
Aristide Briand, Président
du Conseil (France). |
J'ai vécu, durant plus de 30 ans, avec un handicap important, surtout douloureux (pour lequel j’avais obtenu la « reconnaissance handicapé adulte »). Le fait de vivre sans cesse dans la douleur me rendait assez désespéré (je tenais peu à la vie).
Durant cette « longue nuit », comme je ne faisais que survivre, je mettais en ligne, beaucoup de documents, pour aide les gens, en espérant que les gens les rattraperaient en vol et en ferait quelque chose de bien _ comme ce projet "d'écovillage culturel" _, car à l'époque, j'étais tellement handicapé (ce handicap me rendait aussi pauvre) que je n'avais pas les moyens, intellectuels et financiers, de lancer moi-même ce projet.
Ce document sur un projet "d'écovillage culturel" était peut-être aussi une sorte de bouteille à la mer.
A cause de mes céphalées, j'ai lancé et ai été à l'origine de beaucoup de chose et j'ai donc mis en ligne beaucoup de documents (plus de 200), dont beaucoup de diaporamas (entre 35 à 40), sur l'agronomie, l'agro-écologie (tropicale ou non) et pour la sensibilisation au respect des différences (culturelles et orientation sexuelles et de genre ...).
Naïvement, je rêvais que cet écovillage culturel soit la « fabrique » de gens biens, profondément humains et ressentant un profond Amour et Respect pour les hommes, l’humanité et pour tous les êtres vivants dans l’Univers. Je voulais qu’il agisse pour la Paix Universelle, la Tolérance et le Respect de tous les êtres humains et vivants, tout en ayant conscience que ce projet peut apparaître utopique, très naïf ou trop « bisounours » à beaucoup. Je sais aussi que n’ai pas l’âme d’un gourou, je n’ai pas la vérité infuse. Je me sais faillible. Donc si ce projet avait vu le jour, j’aurais aimé que des personnes honnêtes m’aident positivement à faire le évoluer, par leurs suggestions ou critiques.
Dans mon esprit aussi, cet écovillage culturel aurait dû être aussi un milieu tolérant pour les trans-identités (pour leur permettre de réaliser leur transition M2F ou F2M, si besoin est ou leur mariage), tout en évitant le repli identitaire pour cette communauté LGBT.
Je voulais qu’il soit ouvert à tous, qu’il soit aussi un havre et refuge pour les personnes en souffrance, blessées, persécutées (comme les assyro-chaldéens et les yazidis, persécutés par DAESH, les homosexuels, transsexuels, persécutés à cause de préjugés sur les orientations sexuelles ou les identités de genre, d’un autre âge, les femmes persécutés et/ou poursuivies par leur mari, les prostituées qui veulent évoluer ou qui fuient leur souteneur ou des réseaux dangereux etc. …) … Et qu’il apprennent aussi aux personnes persécutées à ne pas chercher à se venger, à ne pas devenir à leur tour bourreaux (après avoir été victimes) [ce qui arrive, d’ailleurs, souvent dans l’histoire, comme, par exemple, dans le cas des chrétiens, d’abord persécutés par les polythéistes, puis devenus, à leur tour, persécuteurs des polythéistes, après avoir accédé au pouvoir avec l’Empereur Constantin …].
Depuis que je n’ai pratiquement plus ce handicap, suite à une démarche intérieure, j'ai connu deux petites "expériences communautaires" : 1) à l'écolieu "les Petites Bauches", à côté de Nantes, 2) à l'Ancien Carmel de Condom). J'y ai réalisé pas mal de travaux jardinage (car j'adore le jardinage et l'agro-écologie).
Dans ces lieux, j'ai constaté qu'il n'est pas facile de s'entendre communautairement. Il faut vraiment de la bonne volonté sincère de la part de tout le monde. Et sans une grande humilité partagée, ce genre d’expérience ne peut réussir. Il faut aussi que la gestion de l'argent communautaire soit rigoureuse, transparentes et honnête. Il faut éviter qu'un "gourou" charismatique prenne l'ascendant sur tout le groupe (certains "gourous" ne savent même pas qu’ils se conduisent comme des gourous, croyant sincèrement être démocrates). Il faut aussi que le plus important contributeur financier ne profite, de sa position de force, pour imposer sans cesse sa vision, … cela sans entendre ou recevoir celle des autres.
Depuis la première rédaction de ce document, je n’ai jamais renié son contenu, parce que ses aspirations et son sens profond n’ont jamais été altérés. Je l’ai juste fait un peu évolué au cours du temps.
Sinon, ce qui m’a fait hésiter à lancer, en réel, ce projet, c’est que je ne suis pas encore habité par l’Amour vibrant pour les Autres (Autrui), pour mon Prochain. Tant que je n’ai pas l’Amour vibrant des Autres, je n’aurais pas accompli mon but. Or je voudrais, tant, que ce lieu soit une pépinière d’Amour profond pour les autres.
je voudrais, tant, qu’au lieu de courir après les richesses extérieures (par exemple, vouloir le 4X4 Porches Cayenne, la montre Rolex en Or, la grande villa sur la côte d’Azur, le pouvoir, les hauts salaires, d’un montant de plus de 100 fois le salaire du SMIC …), que l’on recherche, au contraire, les richesses intérieures, dont l’Amour, l’Humilité et une Grande Ouverture d’Esprit, comme celles qui, par exemple, habitent le Dalaï-lama et d’autres personnes tolérantes et compassionnelles dans l’histoire. Qu’on recherche une vie simple, la sobriété heureuse, pour reprendre une idée de l’agronome Pierre Rabhi. Qu’on y recherche les plus hautes aspirations de l’âme. Qu’en sache se défendre aussi (si possible par la voie de la non-violence), faces aux personnes mal intentionnées (comme les oppresseurs …).
[1]
Bien que l’auteur de ce dossier soit assez sceptique sur les rendements
affirmés associés à cette agriculture _ prétention de 50 quintaux de céréales à
l’hectare, alors qu’en 1970, en Beauce, on atteignait difficilement 55 à 60
quintaux de maïs, sans irrigation (la Beauce est un lieu où l’on aime pas les
«mauvaises herbes », que les agriculteurs beaucerons considèrent comme
source d’étouffement des plantes (céréales …) productrices d’aliments. En
Beauce, on utilise, depuis longtemps, les pesticides).
[2] Un habitat écologique
c'est :
a)
Une architecture bioclimatique, économisant l’énergie en bénéficiant des
apports solaires,
b)
Des matériaux non polluants et recyclables. Par exemple :
·
bois,
terre crue, brique isolante, chanvre, pour le gros-œuvre,
·
isolants
végétaux : ouate de cellulose, chanvre, lin, liège, etc.
·
peintures
sans solvants chimiques...
[3][1] Dans un article publié en 1939 intitulé "Théorie et organisation des automates complexes", le chercheur John Louis Von Neumann, mathématicien hongrois que l'on présente souvent comme l'un des inventeurs de l'ordinateur, évoque la possibilité théorique pour un logiciel de prendre la main sur un autre logiciel.
[4][2] Par exemple, la guelta d’Essendilène,
dans le Tassili N’Ajjer, en Algérie.
[5] 1 acre (unité de mesure de surface anglo-saxonne) = 4 046,85642 m2