Message pour votre fille Madame Tristane Banon : Chère Mademoiselle, Et j’aurais tendance à vous croire et croire que votre démarche est, sinon, légitime, en tout cas, certainement, courageuse. Mais je crains que vous prenez de très gros risques. Et que vous pourriez vous en mordre les doigts. Car lors de votre démarche judiciaire, il vous faudra des arguments très solides. D’autant cela sera votre parole contre la sienne, même si sa crédibilité actuelle est écornée, à cause de sa grande propension, connue, à avoir souvent des relations sexuelles tarifées (ou extra-conjugales) ou non. Et il faut que vous soyez sûr que l’on ne pourra vous accuser de problème psychologique cachée (dépression, paranoïa etc.). Comme le fait que vous-même vous auriez pu être violée par une autre personne, dans le passé, avant les faits incriminés qui mettent en cause M. Dominique Strauss-Kahn. On pourra vous accusez, que suite à agresssions passées, vous auriez maintenant la haine de toute personne ayant des comportements machos avec vous. On pourrait aussi vous accuser de vouloir faire payer à M. Dominique Strauss-Kahn _ une personnalité connue _ tous les malheurs que vous avez pu subir avec d’autres hommes. Ou que vous seriez secrètement amoureux de lui et que vous n'auriez pas supporté qu'il se désintéresse de vous. Il faut être certain que si vous vous lancez dans cette procédure, vous êtes moralement irréprochable. Sinon, vous perdrez. Il faut, par exemple, que vous-même soyez sûre que vous n’avez pas fait souffrir ou cherché à démolir des hommes ou que vous n’avez jamais eu de comportements pervers (ayant eu par exemple, dans le passé, un comportement de "séductrice perverse"), sadiques avec des hommes, que vous n’avez pas cherchez à sciemment « tenter » les hommes, y compris M. Dominique Strauss-Kahn _ surtout si vous saviez, avant votre interview, que Dominique Strauss-Kahn était connue pour avoir la « chaire faible » (ou avoir une gros problème sexuel). Bref, que vous n’avez pas cherché, à un seul moment, durant cet interview fatidique, à tenter M. Dominique Strauss-Kahn, pour les besoins de votre interview et pour avoir un scoop ! Il est certain que si vous mentez à un moment quelconque de la procédure que vous avez décidé de lancer et que vous exagérer ou déformer les faits _ par exemple, en faisant passer pour viol ce qui est, en fait, une agression sexuelle, afin de « mieux faire passer votre message » et mieux vous faire passer pour une victime _ , vous serez « descendu en flamme » par la défense, y compris par la presse, et vous aurez du mal à vous en remettre. Cette histoire pourrait vraiment vous démolir. Il faut vraiment réfléchir avant de vous lancer dans l'arène médiatique. Si vous portez plainte et que vous allez jusqu’au bout de cette procédure de plainte, il ne manquera pas, non plus, de témoins et d’amis pour défendre, M. Dominique Strauss-Kahn. Qui déclareront par exemple, que si M. Dominique Strauss-Kahn est peut-être effectivement une personne excessivement portée sur le sexe, mais que par contre Dominique Strauss-Kahn n’a jamais fait usage de violence envers ses « conquêtes » du moment. Certains ou ses avocats vous dirons qu’il ne faut pas confondre les « comportements lourds ou machos », de M. Dominique Strauss-Kahn _ aussi critiquables soient-ils _ avec de véritables « agressions sexuelles ». etc. Que dle fait de égrafer un corsage ou ouvrir le haut d’un pantalon peut être juste assimilé à un jeu ou un marivaudage, un jeu que vous n’avez pas compris. Ou encore que vous avez volontairement provoquante, en étant habillée d'un jean ultra moulant et d'un corsage transparent et entrouvert, des "provocations" qui ont pu provoquer le « singe en rut » qui sommeille en M. Dominique Strauss-Kahn. Ils fourniront beaucoup de faits prouvant que M. Dominique Strauss-Kahn est une personne honnête, juste, travailleuse, sérieuse, efficace etc. etc. qui agit utilement partout dans les institutions où il a travaillé. Ou encore qu’on ne peut pas démolir durablement la carrière d’un homme exceptionnel, juste pour un ou plusieurs gestes déplacés et équivoques qu’il a commis et qui remontent à 2002 (soit il y a déjà 9 ans, c'est-à-dire presqu’à la limite de la prescription), que vous auriez pour oublier ou pardonner avec le recul. Que tout votre démarche actuelle s’apparente peut-être à la vengeance ou à de l’acharnement contre M. Dominique Strauss-Kahn, pour des raisons occultes et « psychanalytiques » _ à cause d’une folie cachée _ (ou peut-être encore dans un but intéressé de servir votre propre médiatisation littéraire et pour faire décoller votre carrière d’écrivain ou de journaliste qui ne décollerait pas suffisamment etc.). Etc. etc. Voilà l'exposer de toutes les difficultés et épreuves auxquelles vous serez confrontées et dont vous devez avoir conscience. Bonne chance. Cordialement, Benjamin LISAN