Examen de plusieurs sectes et gourous

 

Par Benjamin LISAN, le 25/05/2018

 

Table des matières

1       Introduction. 1

2       La scientologie. 2

3       Raël et les raéliens. 6

4       L’Ordre du Temple Solaire. 9

5       Jim Jones et le Temple du peuple. 10

6       David Koresh et les davidiens. 12

7       Conclusion. 13

8       Annexe : Associations liées à la scientologie. 14

 

1         Introduction

 

En général, les sectes insistent sur l’affectivité, l’expérience intérieure, l’éveil de la personnalité, la recherche d’énergies positives.

 

Avec le rapport Vivien de 1983 et le rapport de la Miviludes de mars 2005[1], plus de 173 sectes étaient officiellement répertoriées.

 

Certaines sont dangereuses, pouvant amener leurs adeptes au « suicide » collectif, comme la secte du Temple du Peuple au Guyana en 1978 (faisant 924 victimes), la secte de l’Organisation du Temple Solaire en mars 1997 avec 16 « suicidés » dans le Vercors, et déjà, en 1994, 5 morts près de Montréal (Québec) et 23 cadavres à La Rochette à Cheiry, canton de Fribourg, et 25 aux Granges-sur-Salvan, dans le Valais (Suisse), soit au total 69 morts pour cette Organisation [2]. Il y a eu encore d’autres cas de sectes tueuses, comme la secte californienne de l’Heaven’s Gate qui a conduit 39 jeunes à se suicider en 1997 à San Diego, etc. [3].

 

Les autres vous vident votre compte bancaire, comme la scientologie.

 

Au sein de la secte, l’adepte est soumis à un embrigadement, un contrôle constant de sa pensée, une mise sous dépendance, des pressions morales et psychologiques constantes.

 

L’adepte (c’est-à-dire le disciple du gourou ou/et de la secte) est soumis à un véritable bourrage de crâne répétitif, grâce à de multiples réunions, cours, stages, séminaires, études, lectures, auditions de cassettes, prières…  instillant le message simplificateur et totalitaire du gourou. Le bourrage de crâne a pour but de lui faire perdre tout esprit critique en ce qui concerne les théories, méthodes et pratiques de la secte. On lui demande de rendre de plus en plus de services pour la secte (et la cause), d’accomplir des actes anodins au départ, mais de plus en plus « impliquants », de façon à conditionner l’adepte à se soumettre de plus en plus au cours du temps, aux commandements, injonctions de la secte et afin de lui faire perdre progressivement tout libre-arbitre.  Il est soumis à une alimentation carencée, le manque de sommeil, un travail intensif ainsi que par des traitements médicaux dangereux, et des nombreuses prières répétitives.  Il ne lit plus, ou seulement la littérature de la secte, et il n’est plus au courant de ce qui se passe à l’extérieur de la secte.  Il est coupé de ses proches et amis. La secte le conditionnera petit à petit à se méfier, voire à haïr ses proches, à se couper de sa famille, à rompre avec ses parents, voire à divorcer. la secte peut lui demander d’infiltrer tous les réseaux de la vie économique, politique, y compris au niveau de la justice, de la police … voire de commettre diverses actions illégales (vols de documents sensibles dans des sociétés, des administrations), pour l’expansion et la « gloire » de la secte (cas de la scientologie, des islamistes ...).

 

La plupart des créateurs de sectes (les gourous) sont très narcissiques (ayant un énorme besoin de reconnaissance et d’être admiré, tous dans le désir de toute puissance sur les adeptes). Ils sont souvent mégalomanes et paranoïaques, intelligents, très imaginatifs, ayant beaucoup de culot, provocateurs, doués pour médiatiser leur mouvement sectaire, escrocs, mélangeant sincérité (déroutante) et mythomanie et n’étant pas à un mensonge près. La plupart sont obsédés par le pouvoir, la richesse, voire le sexe (beaucoup sont addict au sexe).

Ils trompent les adeptes, par leurs discours prônant des valeurs morales.

2         La scientologie

 

Extérieurement, La scientologie « propose une technologie qui vise à aider l’Homme à mener une existence plus heureuse et à atteindre une plus grande spiritualité ». Principe de départ : l’Homme est un être spirituel, immortel, dont les facultés ne sont pas pleinement exploitées. « Il peut parvenir à des niveaux de conscience, dépassant tout ce qu’il a jamais imaginé », « accéder à la liberté spirituelle et franchir les limites de l’univers physique et de la souffrance ». Le moyen pour y parvenir étant la scientologie et ses enseignements[4].

 

Le but de l’Église de la scientologie, une secte psychanalytique-guérisseuse, est de mettre en pratique la Dianétique, "Science moderne de la santé mentale" qui prétend guérir toutes les maladies en libérant l'esprit de ses "aberrations". Les adeptes reçoivent des cours "d'Audition", très chers, pour devenir "Clair", c'est-à-dire débarrassés des scories de la vie présente ou antérieure afin de devenir un "Thetan Opérationnel", quelqu'un dont les pouvoirs sont illimités. Selon sa doctrine, la secte doit, un jour, contrôler le monde.

 

La secte a été créé par Lafayette Ronald Hubbard (1911-1986) ou Ron Hubbard, se dénommant, lui-même, le Commodore ou Commandant, auteur prolixte et imaginatif américain de nombreux livres de science-fiction. En 1950, Ron Hubbard a édité Dianétique, la Science moderne de la santé. L’Eglise de la scientologie prétend que la doctrine de la scientologie est une science et une religion. R.L. Hubbard indique au lecteur que le « dianetics » (en français « dianétique ») « contient une technique thérapeutique avec laquelle peuvent être traitées toutes les défectuosités mentales inorganiques, et toutes les défectuosités psychosomatiques organiques, avec l’assurance du traitement complet. » Il affirme « avoir découvert la source simple du dérangement mental. »

 

Selon A. Palisson[5], « la dianétique contient des éléments pro- racistes et d’eugénistes … La dianétique est présentée par Ron Hubbard comme une nouvelle science du mental. Elle présuppose que le corps physique, a été au préalablement purifié de toutes ses impuretés, puis se propose de débarrasser l’individu des blocages psychiques qui inhibent ses capacités mentales. Ces obstacles au développement du mental sont dénommés en français « engrammes » » et en anglais « engrams ». Une fois libéré de ses engrammes à la suite de stages fort coûteux, l’individu atteint l’état de « clair », ce « clair » est encouragé à poursuivre son initiation à la dianétique par des stages de plus en plus coûteux « pour être à l’abri de toute affection de son psychisme. », « la source simple de la folie et des défectuosités psychosomatiques étant l’engramme[6].

Pour R.L. Hubbard, ces engrammes existent parce qu’ils sont « câblés » dans des cellules pendant des expériences physiques ou avec émotions douloureuses. La dianétique est considérée comme une pseudoscience par l’association psychiatrique américaine.

 

Les passants, dans les rues, les organismes écrans, se voient proposés le fameux test de personnalité gratuit (conçus pour mieux connaître la personnalité, les faiblesses des futures proies). Le futur adepte se fait alors proposer puis embarquer dans une formation avec de nombreuses sessions, des achats d'ouvrage, des conférences, tous assez chers ... Résultats : des milliers d'Euros dépensés par l’adepte.

 

La secte une machine à finances et à influencer l’opinion publique

 

Certaines sectes utilisent des organisations écrans, pour attirer les clients sans les effrayer. Cette « église » utilise, depuis les années 1990, de nombreux organismes écrans comme « l’école du rythme » (école de musique), « l’école de l’éveil » (école d’art), les « Centres Narconon » de lutte contre la toxicomanie (servant à diffuser sa propagande auprès des drogués), des centres de formation pour cadres _ World Institute of Scientology Enterprises , Centre international de la technologie de l’étude, applied scholastics[7] etc. _, aux méthodes proches de la P.N.L.[8], une technique qui pouvant aider à manipuler autrui, certaines sociétés[9] [10], la « Commission des citoyens pour les droits de l’homme » ou « Citizens commission on human rights » (CCHR), « l’Association Ethique et Liberté », ayant pour but de dénoncer « crimes psychiatriques, abus de tranquillisants, abus policiers, discrimination, etc. » [11] [12] (dont le but est surtout de défendre la secte face aux critiques) [Voir la liste des associations et entreprises « écran », associées à la secte, à la fin de ce document].

 

La secte développe une véritable obsession pour le rendement financier de ses organismes et formations.  Le coût financier imposé à une personne pour atteindre le niveau « OT8 », le plus élevé dispensé, pourrait être estimé grossièrement à 400 000 euros, en 2005.

 

« On peut estimer que le denier du culte versé de janvier 1988 à mai 1990 par les églises de Scientologie européennes et africaines représente environ 1 milliard de francs. En retenant comme taux de prélèvement fixant le montant de ce dernier un pourcentage moyen de 10 %, on peut déduire que le chiffre d'affaires réalisé par ces églises a représenté environ 10 milliards de francs en un peu moins de trois ans et demi, soit 300 millions de francs par an »[13].

 

Nombre d'adeptes : 6 millions revendiqués dans le monde, dont 200 000 pour la France.

 

Le contrôle des entreprises, source de profits, par l’organisme WISE

 

W.I.S.E. (World Institute of Scientology Enterprises), Institut mondial des entreprises de scientologie, dont le siège se trouve à Los Angeles, en Californie, fondée en 1979, regroupe toutes les façades de la secte de Scientologie à travers le monde, sans les reconnaître officiellement comme affiliées. 

Des centaines d’entreprises utilisent la « technologie administrative » [ou tech LRH], notion inventée par Ron L. Hubbard (LRH), en fait des formations.

Pour exercer, les consultants doivent acheter une licence, en échange de quoi ils s'engagent à reverser à WISE des royalties prises sur leur chiffre d'affaires. Chaque adhérent paie 1 000 francs par an et que les consultants licenciés versent de 6 à 9 % de leur chiffre d'affaires, selon les cours qu'ils dispensent[14] [15].

 

La Sea Org, dont le siège est à San Jacinto en Californie, est l'entreprise qui chapeaute l'ensemble de la Scientologie dans le monde entier. Elle rassemble ses principaux administrateurs et dirigeants. Ses détracteurs affirment que la direction de la Scientologie est devenue une organisation paramilitaire, sous la direction du « Commodore ».

 

Les membres de la Sea Org seraient soumis couramment à un emploi du temps jugé écrasant de 90 heures par semaine, pour une rémunération dérisoire (entre 24 à 75 $US / semaine). Certains se contenteraient parfois d'un régime alimentaire composé de riz, de haricots, et de porridge. La discipline est stricte et les sanctions très dures : la suspension de salaire et la privation de nourriture équilibrée précèderaient l'exclusion des quartiers dortoirs (quand le personnel est consigné dans la « hutte à cochons »).

Les membres de la Sea Org n'auraient qu'un droit de visite très restreint auprès de leurs enfants, couramment une ou deux heures par semaine. Les enfants sont affectés à la « Cadet Org », dans le but d'en faire des membres à part entière. Leur destin est tout tracé. Ils commencent à travailler pour la secte dès l'âge de douze ans, et sont parfois affectés à des postes-clés avant leur quinzième anniversaire.

D'après eux tous les membres de la Sea Org sont censés s'entraîner aux arts martiaux et au maniement des armes. Des officiers se vanteraient publiquement que la direction est « dure » et « impitoyable ». La compassion serait pratiquement ignorée dans les enseignements prolixes de Ron Hubbard.

Les membres de la Sea Org signent un contrat d'employé avec l'organisation pour un milliard d'années. Selon les croyances Scientologues, ils doivent retourner dans la Sea Org lorsqu'ils se réincarnent. Le slogan de la Sea Org est Revenimus (Nous revenons). Selon d'anciens membres, les membres ne peuvent pas quitter à leur guise Sea Org. Les membres qui quittent sont contraints au Freeloader's bill, qui leur facture rétroactivement pour tous les auditing ou entrainement reçus[16].

 

La secte a pris le contrôle d’une partie de la ville de Clearwater, en Floride. Aujourd'hui, la Scientologie constitue la principale source de revenus de la municipalité, siège de recrutement de l'O.S.A (service de renseignement de la scientologie), le Bureau des affaires spéciales, sorte de service de sécurité de l'église (servant à lutter contre les révélations des anciens adeptes et les procédures judiciaires visant la secte).

 

Pour Arnaud Palisson [17] « En France, l’Église de la scientologie est répertoriée dans le rapport Vivien comme une secte, mais d’autres pays comme les Etats-Unis considèrent la Scientologie comme une Eglise. ».  Certains pays reconnaissent l'Église de Scientologie comme étant une entreprise commerciale, d'autres comme étant une organisation à but non lucratif ou charitable. Aux USA, les neuf églises de Scientologie sont reconnues d'utilité publique et bénéficient d'exemptions fiscales[18] (i.e. une exonération sur l'argent donné à la secte).

3         Raël et les raéliens

 

Raël, de son vrai Claude Vorilhon, ancien journaliste sportif automobile, affirme avoir reçu des « messages » des extraterrestres (les Elohims). Il a créé une secte ‘les raëliens) pour recevoir les extraterrestres. Ex-chanteur, il aime régulièrement pousser la chansonnette.

 

Il prétend avoir vu, lors d’une randonnée du 13 décembre 1973, au sommet d’un volcan d’Auvergne, « descendre du ciel un engin, en forme de cloche aplatie, qui ne fait aucun bruit et semble peser plusieurs tonnes ». Il dit avoir rencontré des extraterrestres sortis de cette cloche. Selon lui et son site, ces derniers auraient été chargés de lui transmettre un message sur les extraterrestres. Selon « Raël », ces Elohims auraient été les créateurs de l’humanité. Toujours selon son site, « La rencontre avec le personnage sorti de cet appareil va l’amener à parcourir la planète en tous sens afin de faire connaître l’extraordinaire message des Elohim ». D’après le mouvement des Raëliens, les « Elohims sont des êtres humains venus d’une autre planète, il y a très longtemps. Ces êtres ont créé toutes les formes de vie que nous connaissons actuellement sur Terre grâce à leur parfaite maîtrise de la programmation de l’ADN.

 

Les croyances de la secte sont concentrées sur les avancées scientifiques et techniques et en particulier sur le clonage et le transfert de la conscience comme moyen d'accéder à l'immortalité. Le mouvement promeut également la géniocratie [un système de gouvernement où le pouvoir serait confié aux « philosophes, aux scientifiques et aux hommes doués de bon sens et de sagesse »], il prône une certaine forme de libération sexuelle et une pratique qu'il appelle « méditation sensuelle ».

 

L’imposture des Raéliens sur un clonage humain [19]

 

Brigitte Boisselier, conseillère scientifique de la secte des Raëliens, a affirmé le 25 décembre 2003 avoir « fait mettre » au monde, par clonage, une petite fille nommée Eve. Plus d’un an après, aucune preuve de ce clonage n’a été donnée car Eve et sa mère n’ont eu droit à aucune photo et le lieu hypothétique de la naissance n’a jamais été dévoilé.

En fait, un très beau coup de publicité.

 

Il semble que l’affaire de cette Eve a été une imposture montée par la Société Clonaid, une société filiale de la secte des Raëliens [qui par ses appels de fond a pu engranger beaucoup d’argent). En effet, la plupart des spécialistes du domaine s’accordent sur le fait que le clonage humain n’est pas pour aujourd’hui, ce dernier se heurtant à de grandes difficultés techniques dont la viabilité des clones, viabilité diminuant avec la complexité croissante de l’ADN, liée à l’accroissement de la complexité des mammifères supérieurs (maximum avec les primates hominidés). Et en général, les clones survivants que les scientifiques ont déjà obtenus avec certains animaux (brebis, chèvre, chat …) souffrent le plus souvent d’importants problèmes de santé et d’une espérance de vie moindre. De plus, il faut savoir que le clonage humain est interdit dans la plupart des pays (en France, en Europe, aux USA etc.).

 

Claude Vorilhon[20], qui n’est pas à une provocation près, avait osé nommer le philosophe Michel Onfray[21], qui lutte contre les sectes, « prêtre honoraire » du mouvement raëlien, ce qu’a dénoncé ce dernier[22].

 

Raël touche ses droits d’auteur, vend des "stages" de "méditation sensuelle" à 500 dollars l’unité, perçoit les dons de ses adeptes (3 à 11 % du salaire), destinés soi-disant à la construction de l’ambassade pour recevoir les extraterrestres. Douze millions de dollars américains, déjà, appartiennent au "Mouvement raélien international", que préside bien sûr Raël. Le pactole est dissimulé dans des paradis fiscaux. Grace à l’argent récolté par sa secte, Claude Vorilhon a pu s’adonner à sa passion pour la course automobile. Raël s’est entouré d’un harem composé de jeunes et jolies femmes, dévouées sexuellement au gourou, dénommé l' "Ordre des Anges"[23].

 

La méditation sensuelle

 

Dans son livre « La méditation sensuelle », Raël explique « Son but est d'aider à la suppression de nos freins et nous faire apprécier le présent d'une façon beaucoup plus profonde, en ressentant chaque sensation avec un maximum de plaisir et d'amour, sans être paralysé par la culpabilité engendrée par nos sociétés »[24]. Il préconise les caresses érotiques, entre membres, y compris entre parents et enfants, ce qui contribue aux soupçons de pédophilie portés contre la secte.

L'origine de ces accusations vient principalement d'un passage du « Message » donné par les extra-terrestres : « Ne rien dire à ses enfants au sujet du sexe, c’est mal, leur expliquer à quoi ça sert, c’est mieux mais ce n’est pas encore suffisant : il faut leur expliquer comment ils peuvent s’en servir pour en retirer du plaisir. ». Raël s'est par la suite défendu en précisant qu'il voulait dire par cela uniquement qu'il ne fallait pas punir ses enfants si on les attrapait en train de se masturber et qu'il ne cautionnait nullement la relation entre adultes et enfants. Des raéliens ont déjà fait l'objet de condamnation pour agression sexuelle sur mineur de 15 ans.

Dans un exemplaire de la revue du mouvement, un adepte explique « Alors parents, caressez vos enfants, embrassez-les et laissez-les en faire autant avec vous. ».

 

Association Nopedo

 

L'association « Nopedo - Touche pas à mes enfants »[25] a été créée par le mouvement raélien pour attirer l'attention sur les abus sexuels dont se rendraient coupables des prêtres ou évêques catholiques, avec, entre autres, pour venir en aide aux victimes, un numéro d'appel gratuit. Elle appelle « les parents à protéger leurs enfants des prêtres pédophiles et risques d'abus sexuels et les incitent à ne plus les envoyer au catéchisme ».

 

Opération préservatif

 

En novembre 1992, les raëliens ont procédé à la distribution de dix mille préservatifs à la sortie d'une école catholique à Montréal, durant le jubilé papal. L'opération, appelée « Opération Condom », était une réponse à la décision des écoles publiques catholiques de ne pas installer de distributeurs dans les écoles.

 

Clitoraid

 

En mai 2006, le mouvement raëlien lance l'opération « Adopter un clitoris », qui consiste à parrainer des opérations de reconstruction de clitoris de femmes excisées en Afrique. Une organisation appelée Clitoraid a été créée pour récolter des fonds pour construire un hôpital au Burkina Faso entièrement dédié aux reconstructions de clitoris des femmes excisées, appelée « La clinique du Plaisir ». Leur publicité fait mention de la technique du docteur Pierre Foldes mais celui-ci nie formellement tout lien avec le mouvement et de plus dénonce toute utilisation des femmes excisées pour faire de la publicité à des mouvements religieux. Cependant, malgré plus de 47 000 USD récoltés jusqu'en 2009, l'hôpital n'a toujours pas vu le jour et les détracteurs du mouvement disent qu'il s'agit d'un projet tout aussi chimérique que celui de créer des enfants clonés ou une ambassade pour accueillir des extra-terrestres.


 

 

4         L’Ordre du Temple Solaire

 

L'ordre du Temple solaire (OTS), d'abord appelé ordre international chevaleresque de Tradition solaire, était un groupe ésotérique néo-templier fondé en 1984 à Genève par Luc Jouret, un médecin homéopathe belge, prétendu ostéopathe et orateur exalté, et Joseph Di Mambro, un guérisseur, à la suite de la Fondation Golden Way de ce dernier, Fondation dont le but était d'organiser des conférences sur des thèmes new age : la médecine naturelle, le sommeil, l'astrologie[26]. Ce faux ordre est principalement connu pour des suicides collectifs en Suisse, en France et au Canada ayant fait en tout 74 victimes en 1994, 1995 et 1997.

 

La secte croyait à l’existence des décorporations _ acte virtuel consistant en la disparition apparente du corps d’une personne et le remplacement de son être par la projection d’une image de celui-ci _, à la réincarnation ou le « transfert d’une âme » vers d’autres cieux ou « l’au-delà »[27].

 

La secte proposait aux futurs adeptes l'expérience du « rêve éveillé ». L'idée consiste à identifier en eux les personnages antiques dont ils sont la réincarnation et qui conditionnent leur état mental. Mais, avant de leur annoncer la divine nouvelle, Di Mambro affirmait devoir les préparer. En les astreignant à un « travail » titanesque : des heures de méditation et d'incantation, le jour, la nuit et les week-ends ; des déplacements incessants ; des règles d'hygiène radicales qui les obligeaient chaque jour à désinfecter à l'alcool à 90° leur domicile. Sans compter le régime hypocalorique, uniquement composé de légumes, que le gourou leur imposait, un régime exténuant, conduisant à épuiser mentalement et physiquement les adeptes et à les rendre plus malléables (ascèse conduisant aussi à certains états hallucinatoires)[28].

Au nom d’énigmatiques seigneurs du cosmos (que Di Mambro disait visiter, chaque semaine, à Zurich, au fond d'une cité souterraine), l'ancien guérisseur d'Annemasse, se prétendant médium et représentant du monde de l'invisible, s'est tout permis, martyrisant ses adeptes, faisant et défaisant les couples à sa guise, auréolant du titre d'Enfant-Dieu la fille que lui avait secrètement donnée l'une de ses adeptes ...

 

Jo Di Mambro, qui, pour tenir en haleine sa communauté, multipliait les révélations et les miracles, monnayait très cher ses « passeports pour l'éternité ». Toujours sur ordre des fantomatiques maîtres de Zurich, il exigeait des dons de plus en plus importants. Pour justifier l'acquisition à son profit de magnifiques villas, il avait inventé le concept de « maisons de survie ». C'était simple : plus il y en avait, plus les chances devenaient grandes d'échapper au prochain cataclysme. 

 

L’Ordre du Temple Solaire utilisaient des trucages identiques à celui du « théâtre noir » de Robert-Houdin ou des trucages lasers, pour faire apparaître « des esprits » et abuser les fidèles lors de ses cérémonies[29]. Le sanctuaire de l’O.T.S. était peint en noir, couleur indispensable pour provoquer les phosphorescences et projeter des objets aussi magiques qu'une coupe de Saint-Graal.

 

Ses fondateurs se sont suicidés et ont entrainé leurs adeptes dans le suicide, parce que a) des lettres décrivant de multiples escroqueries financières sont parvenues à plusieurs fidèles, b) au Canada, Luc Jouret a été impliqué dans une affaire de trafic d'armes, et son nom a été divulgué dans la presse, c) le système de truquage qui permettait les apparitions a été en partie découvert.  Et ces deux gourous savaient qu’ils allaient être mis en examen et condamnés.

 

5         Jim Jones et le Temple du peuple

 

James Warren Jones dit Jim Jones est le fondateur et pasteur du groupe religieux d'inspiration protestante : le « Temple du Peuple » dont il a fait le siège d'une lutte pour l'égalité raciale et la justice sociale qu'il appela « socialisme apostolique » et dont la communauté établie au Guyana a parfois été considérée, à l'origine, comme un projet agricole communiste, avant d'être le lieu d'un massacre _ la mort de 908 adeptes par ingestion de cyanure de potassium _ et finalement désignée comme l'archétype de la secte dangereuse.

 

Son intérêt pour la religion apparaît tôt dans son enfance et, dès la fin de ses études, il songe à fonder sa propre Église qu'il appelle tout d'abord « Les ailes de la délivrance » avant de la baptiser « Temple du Peuple ». En 1951, il est brièvement affilié au Communist Party USA.

En 1964, Jim Jones est ordonné pasteur d'une congrégation protestante importante, « les disciples du Christ », une Église qui traite les Noirs avec le même respect que les Blancs. Dès le début des années 1960, il adopte des enfants de différentes couleur de peau qu'il appelle sa « rainbow family » (famille arc-en-ciel). Jones se dit maoïste et s'identifie à Karl Marx au point de vouloir créer sa propre « forme de marxisme », qu'il appelle finalement « socialisme apostolique ».  Il est cependant considéré plus comme un fondamentaliste protestant que comme un marxiste.

Son premier livre, La lettre tue souligne les contradictions, les absurdités et les atrocités dans la Bible, tout en parlant également de ce qu'il analyse comme étant de « grandes vérités ».

lI déménage son Église à Redwood Valley, en Californie, considérant que c’est un des rares lieux qui pourrait résister à un holocauste nucléaire (probablement un des premiers signes de sa paranoïa).

Son charisme, ses prêches politico-religieuse lui attirent des sympathies de diverses personnalités connues (dont Rosalynn Carter, épouse du Président des États-Unis de l'époque), à cause de l’aide de son église aux nécessiteux, de l’absence de racisme en son sein, mais surtout pour le soutien dans leur carrière politique que Jim Jones leur apporte en retour.

Puis il se fait alors appeler « Père » par les membres de son Église. Il commence à cette époque à affirmer qu'il est l'incarnation de Jésus, d'Akhénaton, de Bouddha ou de Lénine et il accomplit de prétendus miracles pour attirer de nouveaux disciples.

Après que la communauté a subi un contrôle fiscal _ augmentant chez Jones, le sentiment d’être menacé _, Jones et les 1 000 membres du Temple du Peuple déménagent au Guyana près de Port Kaituma, durant l’été 1977. Le but déclaré est de créer une communauté agricole utopique au milieu de la jungle, dépourvue de racisme et fondée sur les principes du socialisme. Il baptise le village de son propre nom : « Jonestown ».

Mais à cause de la terreur qu’il fait régner à Jonestone, par le biais d’une milice armée qu’il a mis en place, à cause de sa dépendance à la drogue etc., l'autorité de Jones a commencé à y diminuer. De plus, il multiplie les relations sexuelles avec les adeptes mâles et femelles.

Déprimé, Jones organise, certaines nuits, suite à des alertes lancées par haut-parleurs, jusqu’à une centaine de séances de simulations de suicide collectif, réunissant tous les membres, appelées « nuits blanches » [ce qui entretien le contrôle de Jones sur ses adeptes].

 

Le massacre de Jonestone

 

En novembre 1978, le représentant de la Californie au Congrès, Leo Ryan, est envoyé mener une enquête dans la communauté à la suite de plaintes déposées par des proches de membres du Temple du Peuple, concernant des conditions de vie enfreignant potentiellement les Droits de l'homme et en particulier à cause du fait que le village serait géré comme un camp disciplinaire. Il passe alors trois jours à interviewer les résidents, essentiellement des Noirs issus du ghetto de San Francisco. Certains membres de la communauté expriment alors le souhait de ne plus y rester et rentrer aux USA avec Ryan.

Jones, ayant peur que les maltraitances que les membres subissent dans le camp soient révélée (et qu’il soit poursuivi), décide de tuer Leo Ryan et sa délégation, et d’organiser le suicide collectif réel de tous mes membres de la secte et de lui-même. Le matin du samedi 18 novembre, tandis que le groupe de Ryan quitte les lieux, un homme de la communauté agresse Leo Ryan avec un couteau. Puis des hommes armés, probablement envoyés par Jones, tuent Leo Ryan et cinq autres personnes de sa délégation. Plus tard, dans la même journée, 908 habitants de la communauté, dont plus de 300 enfants, meurent dans ce qui fut appelé un « suicide collectif ». Durant ce « suicide collectif », Jones incite les membres à mourir « ne soyez pas effrayés de mourir (…), la mort est une amie ».  Jones dit aux membres de sa communauté que l'Union soviétique, avec laquelle il avait préalablement négocié un exil, ne les accueillerait plus à cause de l'assassinat de Ryan. La perspective était de voir des hommes « parachutés » et « tuer [les] enfants innocents » ou « torturer les membres de la communauté, les plus âgés ». Dans ces conditions, Jones et d'autres membres de la communauté déclarèrent qu'ils devaient commettre un « suicide révolutionnaire » en buvant un breuvage au cyanure mêlé à des somnifères. Des adeptes de la communauté expriment leur désaccord ou pleurent. Jones leur déclare : « Arrêtez cette hystérie, ce n'est pas ainsi que les socialistes et les communistes meurent. Nous devons mourir avec dignité ». Jones dit alors : « N'ayez pas peur de mourir, la mort est juste le passage vers un autre plan, la mort est une amie ». À la fin, Jones conclut : « nous commettons un acte de suicide révolutionnaire en protestation contre les conditions de ce monde inhumain »[30] [31].

Un de ses fils adoptifs, rescapé, affirmait que si Jones ne s’était pas enfermé dans le mensonge, le drame n’aurait pas eu lieu.

 

6         David Koresh et les davidiens

 

David Koresh, de son vrai nom Vernon Wayne Howell est le leader du groupe religieux des « Davidiens », dont 82 membres périssent, avec lui, lors du siège de leur résidence par l'ATF et le FBI, dans la ville de Elk, près de Waco (Texas), le 19 avril 1993.

Son enfance est solitaire ; certaines sources disent qu'il aurait été violé de façon répétée par des garçons plus âgés

Dyslexique, avec de mauvais résultats scolaires, qui lui valent le sobriquet de « mister retardo » (« monsieur le demeuré »), il quitte rapidement l'école. Selon sa mère, à l'âge de 12 ans, il connaît le Nouveau Testament par cœur. À 19 ans, il a une liaison avec une jeune femme qui, découvrant qu'elle est enceinte, l'abandonne parce qu'elle le juge incapable de s'occuper d'un enfant. Il rejoint alors l'église de sa mère, l'Église adventiste du septième jour6 où il tombe amoureux de la fille du pasteur. Le pasteur l'expulse de la congrégation à cause de son insistance à vouloir épouser sa fille.

En 1981, il déménage à Waco où il se joint à la communauté des Davidiens, un groupe religieux résultant d'une première division avec les adventistes du septième jour dans les années 1930 et d'une autre dans les années 1950.

En 1983, il déclare avoir acquis le don de prophétie. C'est alors qu'il commence une liaison avec Lois Roden, la femme d'une soixantaine d'années qui est alors leader du groupe. Cette dernière autorise Koresh à enseigner en son nom propre au sein de la communauté. Mais son fils, George Roden, qui avait été pressenti pour être le futur leader, chasse Koresh de la résidence, l'arme au poing. Avec 25 membres, Koresh s'établit à deux kilomètres de la résidence pendant deux ans.

Lois Roden meurt en 1986. C'est à cette époque que Koresh, qui avait été un ardent défenseur de la monogamie, décide que la polygamie est bonne pour lui. En septembre 1986, il prêche que 140 femmes lui sont destinées, 60 en tant que ses « reines » et 80 en tant que concubines. Il a alors une relation avec Karen Doyle, une jeune fille de 14 ans qu'il nomme sa seconde femme. Selon David Bunds, un ancien Davidien, cette nouvelle doctrine de polygamie est établie à son profit, afin qu'il puisse avoir des rapports sexuels avec de jeunes filles sans souffrir de culpabilité.

George Roden, fin 1987, peine à conserver une quelconque autorité sur le groupe des davidiens. Il aurait dès lors décidé de défier Koresh dans un concours de « résurrection des morts ». Koresh débarque alors à la résidence, avec 7 de ses amis armés ; des échanges de tirs ont lieu entre Roden et les hommes de Koresh. Un procès pour tentative de meurtre conduit à l'acquittement de Koresh et de ses hommes (suite à un vice de procédure).

Au cours d'un voyage qu'il fait en Israël, en 1985, Koresh dit avoir la vision qu'il est le Cyrus moderne et que la résidence du Mont Carmel à Waco est le centre du royaume de David.

Selon Jeannine Bunds, ancien membre de la communauté, qui lui a fait sept enfants, Koresh a « au moins 15 enfants, issus de différentes femmes et jeunes filles de la résidence ».

Les enfants doivent appeler leurs parents biologiques des « chiens », Koresh est le « père » et les enfants qui ne sont pas de lui des « bâtards ». Les enfants, dès l'âge de 6 ans, ont connaissance de l'existence, du nom et de l'efficacité d'un nombre considérable d'armes à feu ; ils sont astreints à un entraînement paramilitaire intensif, mais ils ne connaissent pas ce qu'un enfant scolarisé et du même âge est supposé connaître. L’autorité de Koresh est « un environnement psychologique destructeur pour les enfants ».

 

Le 28 février 1993, les ATF, qui sont au courant que la secte détient un stock important et illégale d’armes, se présentent à la résidence de la communauté avec un mandat de perquisition.

Koresh refusant d’être arrêté, organise une riposte armée, tuant plusieurs membres des ATF.

Le siège qui s'ensuit, afin de déloger les membres de leur résidence, dure 51 jours et se termine par un incendie, dont la cause est encore controversée ; le bilan de la tragédie se chiffre à 82 morts, dont David Koresh et 21 enfants. Il s'agit d'une des grandes affaires dites de « suicide collectif », bien que la cause de certains décès reste controversée[32].

 

7         Conclusion

 

Ces gourous, en général fort intelligents et paranoïaques, sont de grands manipulateurs et souvent des obsédés sexuels. Sinon, on peut négliger la piste de troubles mentaux graves, chez ces gourous, pour expliquer leur dérive. On voit que derrière les beaux idéaux, les motivations sont plus sordides.

8         Annexe : Associations liées à la scientologie

 

          Celebrity Center (Centre Culturel de l'Eglise), Paris

          Vie Nouvelle (centre de purification).

          Association de Défense des Scientologues Français, Paris.

          Commission des Citoyens pour les droits de l'homme, Paris.

          Comité Français des Scientologues contre la discrimination, Paris.

          Commission pour la Réduction des Injustices sociales, Paris.

          Groupe pour l'Amélioration des Méthodes d'Enseignement (G.A.M.E.), Paris.

          Narconon, Paris.

          Association des Amis de l'Actuation, Vincennes, 94.

          S.C. Professionnelle IMPRO-Plaisir de la Musique, Paris.

          Association de Coordinations Sociales (SOCO-organe de liaison et de contrôle des organisations), Paris.

          Ecole de l'Éveil (école privée d'enseignement général, Paris)

          Ecole de l'Acteur à Vincennes, 94

          Ecole du Rythme, Paris

          Ecole de la guitare, Paris

          Création et Futur (école de dessin) Paris

          S.A.R.L. "Management-Distribution", Angers

          8C Informatique, Paris

          Leaders et GM.R. Developments, Paris

          Diace-Conseil, Courbevoie, 92

          Ciborg (formation continue et marketing), Paris

          Association pour l'Etude de la Nouvelle Foi, Paris

          Association pour la Protection de la Mère et de l'Enfant, Paris

          Association de Philosophie Appliquée et de Dianétique, Brunoy, 91

          Association Théta Péda, Paris

          Atelier 91, Bouray s/Juisne

          Association pour la Liberté Religieuse, Paris

          Association pour le Respect de l'Individu et de la Famille, Paris

          Comité d'Action pour le Respect des Droits de la défense, Paris

          Ligue pour une Justice honnête, Paris

          Société de protection des Enfants et Adolescents, Paris

          Soutien pour un Environnement Sain, Paris

          Union des exclus pour une démocratie et une Justice à Visage Humain, Paris

          Fondation pour la Communication de la Culture Internationale, Paris

          IMPRO, Paris.

          LEADER, Paris.

          Cours scolaires Michel Barbas, Le Raincy et Aulnay-sous-Bois 91

          Cours scolaires Michel Barbas, Le Raincy et Aulnay-sous-Bois, 93.

          Cours scolaires Emmanuel de Brie, Paris

          Cours scolaires Irène Chartry, Paris

          Cours scolaires madame Pojoga, Paris.

 

Source : Les Sectes : un mal profond de civilisation, Xavier Pasquini,



[1] Le rapport du Miviludes a été publié par la Documentation et il est consultable sur Internet.

[2] Renaud Marhic, L’Organisation du temple solaire, book-e-book, 2003.

[3] Raison présente, numéro sur les sectes, 2003.

[4] La scientologie, qu'est-ce que c'est? Bérénice Dubuc, 03/11/11, https://www.20minutes.fr/societe/817210-20111103-scientologie-est-ce-est

[5] Paul Aries, la Scientologie, laboratoire du Futur ?, Ed. Golias, nov 98.

[6] Engramme (en anglais engram).,  est la modification fonctionnelle du système nerveux, dont la trace sous-tendrait la fixation du souvenir d’après le dictionnaire Larousse.

[7] Le programme Centre international de la technologie de l’étude, Applied Scholastics, https://www.scientologie.fr/how-we-help/applied-scholastics/global-center-of-study-technology.html#slide3

[8] Le réseau Narconon, comporte 143 centres et programmes d’éducation sur le danger des drogues dans 37 pays.

[9] La scientologie à l'assaut des entreprises, Philippe Gallard, Patrick Coquidé et Vincent Giret, François Lenglet et Isabelle Lesniak, 04/02/1999, https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-scientologie-a-l-assaut-des-entreprises_1388947.html

[10] Obnose, Marc Bromberg, Ciborg, 8C, Xavier Delamare, Guy Cassan, Infi, Wide, Leaders, Diace, Jean-Jacques Deplanche, Xavier Delamare, Jean-Marie Barbut, Baticom, Ciborg, Claryus, Computer Case, Conseil en management, Efficom, Jean-Luc Gobbe, l'Ecole du rythme, Leaders Consulting, Colette Magnan, U-Man-France, Wise Charter Committee-Paris etc. Source : la scientologie à l'assaut des entreprises, ibid.

[11] Arnaud Palisson, Thèse de Droit pénal portant sur la Scientologie France, Cergy-Pontoise, 2002.

[12] Arnaud Palisson, Grande enquête sur la scientologie, une secte hors la loi, éditions   Favre, 2003.

[13] Rapport fait au nom de la commission d'enquête sur la situation financière, patrimoniale et fiscale des sectes, ainsi que sur leurs activités économiques et leurs relations avec les milieux économiques et financiers, Jacques Guyard, Jean-Pierre Brard, 10 juin 1999, http://www.assemblee-nationale.fr/dossiers/sectes/r1687p2.asp#P1569_200718

[14] W.I.S.E. comment la scientologie vampirise les entreprises dans le monde, James Rusty, http://rustyjames.canalblog.com/archives/2013/10/07/28159202.html

[15] La scientologie à l'assaut des entreprises, ibid.

[16] Sea Org, https://fr.wikipedia.org/wiki/Sea_Organisation

[17].Arnaud Palisson, Grande Enquête sur la scientologie, une secte hors la loi, Éditions Favre SA, Lausanne, 2003, thèse de droit pénal présentée le 1er février 2001, à la faculté de droit de Cergy-Pontoise.

[18] https://fr.wikipedia.org/wiki/Scientologie

[19] Bertrand Jordan, Raël et le clonage humain,, Science et pseudo-sciences n° 249, novembre 2001. Raël se lance dans le clonage humain, Revue La Tribune (Québec), par Michel Morin. 12 mars 1997.

[20] Fondateur  du mouvement Raël.

[21] Philosophe français, auteur, parmi d’autres ouvrages, du  Traité d’athéologie., Ed. Grasset, 2005, vendu à plus de 300 000 exemplaires.

[22] Michel Onfray «  totalement opposé à tout gourou, n’ayant pas accepté cette opération de récupération, a porté plainte contre Raël. »

[23] Raël : "Sexe, arnaque et soucoupes...", Roland Planchar, 15 mai 2009, http://www.lalibre.be/culture/medias-tele/rael-sexe-arnaque-et-soucoupes-51b8aaefe4b0de6db9b6c58a

[24] Source : http://www.raelx.com/meditation-sensuelle.php

[25] http://www.nopedo.org/page.php?4

[26] Le miraculé du Temple solaire, Renaud Leblond, 03/08/1995, https://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-miracule-du-temple-solaire_495089.html

[27] Comme la Rose-Croix AMORC, la Fraternité Blanche Universelle, les théosophes, l’OTS (Ordre du Temple Solaire), l’Heaven’s Gate

[28] Le miraculé du Temple solaire, ibid.

[29] Gerard Majax, Gare aux gourous, Ed. Arléa, 1996.

[30] Jim Jones (pasteur), https://fr.wikipedia.org/wiki/Jim_Jones_(pasteur)

[31] Temple du Peuple, https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_du_Peuple

[32] David Koresh, https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Koresh