comédie humanitaire :

. No man's land
. PETAOUCHNOK", 
  de Christian Dob,avec Jaques Brière, Céline Quévreux, François Toto et Christian Dob
. Un aller simple 
  (07-12-2001, 90 min, Réalisé par : Laurent Heynemann, Avec : Jacques Villeret, Barbara Schulz, Lorant Deutsch).
  Histoire : Trompé par sa femme, Jean-Pierre fonctionnaire au ministère des affaires étrangères, blasé, décide de devenir attaché humanitaire. Sa mission : reconduire un jeune clandestin dans son pays d'origine : une mystérieuse cité interdite du Haut Atlas où vivrait depuis la préhistoire la tribu des hommes d'Irghiz...
  Jean-Pierre Schneider est attaché humanitaire au Ministère des Affaires étrangères, marié à Clémentine qui couche avec son boss et déprimé chronique. Lorsqu'on lui propose d'être volontaire pour une mission pilote, il s'enthousiasme : il est chargé de ramener un immigré clandestin dans son pays et de le "réinsérer" dans la société de là-bas. Seulement, le gars en question, Aziz, est originaire de Marseille et blanc comme un linge et n'a rien à voir avec le Maroc indiqué sur son faux passeport : le révéler reviendrait à encourir deux ans de prison pour usage de faux. Aussi préfère-t-il jouer le jeu, d'autant qu'il se prend d'amitié pour Jean-Pierre qui veut croire à la fiction de cette mission. Il est fier de se sentir utile aux autres. Sa déprime le quitte vraiment lorsqu'ils trouvent une ravissante guide pour les conduire dans le Haut Atlas, Valérie. D'après le roman de Didier van Cauwelaert.
. Y'a bon les blancs (Come sono buoni i bianchi)
  Film de Marco Ferreri. 1987. 1 h 40. Avec Maruschka Detmers, Michele Placido, Juan Diego, Michel Piccoli, Jean-François Stévenin.
  Au chef de l’expédition humanitaire, la télévision préfère interviewer Nadia, la belle Hollandaise. Diego, le chef espagnol de l’expédition humanitaire, est contraint d’abandonner une partie de la cargaison de spaghettis et de sauce tomate afin de payer les frais d’hôtels. Une satire virulente de l’aide humanitaire.
  L'histoire d'une épopée moderne dans ce qu'elle a de plus dérisoire. Les Européens de l'opération baptisés Anges bleus volent au secours des noirs en leur amenant des tonnes de leurs surplus alimentaires. Mais ceux qui font le voyage, sont eux-mêmes des surplus de notre société, des gens perdus et névrosés...
  Sur le ton de la comedie et a travers l'epopee d'un camionneur italien en mission charitable pour le Sahel, un pamphlet contre l'aide dite humanitaire et toujours derisoire envers les pays dits du tiers monde. "La chose qui me rend fou, c'est la mauvaise utilisation des mots, des sentiments et des causes. Autrefois, on allait en Afrique habille en spahi, avec des dromadaire, pour faire la guerre. Aujourd'hui ca ne change pas: ce sont toujours des operations de police mais a la mode."
  L'avion transportant la mission humanitaire "Anges Bleus" vient de se poser sur la piste de l'aéroport d'un État africain. Les autorités locales et la presse accueillent à grand renfort de publicité ces Blancs bienfaiteurs. Les membres de la mission, avec à leur tête Diego Ramirez, montent à bord de puissants camions transportant la précieuse cargaison de spaghettis, de lait condensé et de sauce tomate. Leur destination: le Sahel en détresse. Michel l'un des chauffeurs, n'a d'yeux que pour la belle Nadia, sa coéquipière, laquelle refuse ironiquement ou sèchement ses avances. Le convoi s'est à peine engagé dans les sables du désert, que Yun des guides locaux, très occidentalisé, conseille aux Blancs de faire une halte dans un somptueux hôtel en bord de mer. L'équipe accepte avec joie cette hospitalité. Mais au moment du départ survient une désagréable surprise, le directeur de la mission doit régler la note. Sans argent il ne lui reste plus qu'une solution : accepter de céder une partie de sa cargaison pour régler sa dette. L'expédition repart avec un passager de plus, l'écrivain-aventurier Peter, essentiellement profiteur, qui prétend être le seul à pouvoir leur indiquer le chemin. D'autres embûches attendent les " Anges Bleus ", d'autres événements retardent les camions, des militaires en état d'alerte surveillent une zone dangereuse; le père JeanMarie fuit le désert et les populations africaines devant la montée de l'Islam et en perd la foi, une tribu sur le qui-vive réclame un droit de passage sur son territoire. Finalement la mission humanitaire est sur le point de parvenir à destination. Au cours d'une halte près d'une oasis, ses membres se détendent, pataugent et se baignent dans l'eau. Les camions repartent. Seuls Nadia et Michel sont restés à attendre les pièces de rechange de leur camion tombé en panne. Michel est enfin parvenu à ses fins avec la jeune femme. Une tribu animiste arrive à son tour à l'oasis. Le chef constate que l'eau si précieuse a été souillée. En signe de rachat Michel et Nadia sont sacrifiés et mangés. L'équipage de l'hélicoptère de secours découvre, horrifié, les os calcinés des deux amants.

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