(English version bellow)

 

Introduire de l'esprit critique dans la problématique transgenre (transsexuelle)

 

Par B. L., le 3/7/2018

 

Bonjour,

 

J’ai toujours incité les personnes à introduire l’esprit critique en toute chose _ par exemple, envers toutes les affirmations religieuses, politiques, philosophiques, y compris scientifiques …

 

Et je pense qu’il faut aussi Introduire (de) l'esprit critique dans la problématique transgenre (transsexuelle).

 

Il y a des cas de transgendérisme qui semblent se révéler très tôt, et qui priori semblent indéniables [1].

Comme aussi les cas de deux dessinatrices de bandes dessinées,  a) Sophie Labelle (Assignée garçon, https://assigneegarcon.tumblr.com/), b) Lilie Myrtille (la vie en trans…, https://liliemyrtillelavieentrans.wordpress.com/tag/bande-dessinee/),  

ou des mannequins comme Kim Harlow, Gigi Gorgeous etc.

 

A première vue,

a) quand un garçon aime précocement (dès l’âge de 6 ans) s’épiler, se maquiller, s’habiller en fille, avoir des jeux de filles (et qui fuit toute violence, tout combat), puis se voit comme une femme dans l’acte sexuel (pénétré(e)),

 

b) ou quand une fille rêve d’avoir des poils, de la barbe, s’habiller en fille, avoir des jeux de garçon (aime le combat viril _ le rugby, la boxe … _), puis se voit comme un homme dans l’acte sexuel (en étant pénétrant),

 

=> le diagnostic [de transgendérisme] semblerait aller de soi (?).

 

De plus, l'on constate aussi que dans ces derniers cas, l'identité de genre si forte, le fait qu’on ne veut pas reconnaître à ces personnes une identité de genre différente, peut les pousser au suicide, comme dans le cas de Lea Alcorn etc. [8] [9].

 

Certains « transs » racontent alors les traumatismes qu’ils ont subi : a) soumission à des thérapies traumatisantes d’aversion (ou de conversion), b) à des exorcismes religieux, c) au rejet familial …

 

Après il y eu des cas d’abus de « conversion sexuelle » (précocement réalisés), suite à une erreur d’assignation de genre (et suite, aussi probablement, à une idéologisation de la cause transsexuelle) qui a pu causer des dégâts [2].

 

Mais ces cas, comme celui de David Reimer [4] [5] [6], sont très rares.

Et en France, la procédure et le processus sont très contrôlés, par une équipe spécialisée, réalisés sur une période très longue (sur un an …), qui permet d’éliminer _ du processus de « ré-assignement sexuel » _ les personnes « pas claires », à l’identité de genre floue etc.

 

(Note : en France, on tient aussi compte du « passing », de la crédibilité du transsexuel en femme ou homme, pour minimiser les discriminations, et éviter que le transsexuel aille au casse-pipe).

 

J’ai toujours gardé soupçon d’esprit critique, face à tous ces cas (même face aux cas les plus « évidents »), même s’ils semblent « aller de soi ».

 

Comme, par exemple, dans le cas de « Mum », un génie de l’informatique, qui au cours de sa transformation (transition) est devenue jolie. Mais qui vivant, ensuite, en couple avec une autre transsexuelle (dominante et joueuse compulsive à des jeux vidéo) s’est progressivement laissé aller sur son apparence physique, jusqu’à devenir très obèse (est-ce lié à l’abus d’hormones ? ou un problème de mauvaise image de soi, très ancienne ?).

 

Pourquoi ce désintérêt progressif pour son apparence ? (Pourquoi ne pas voir alors une diététicienne, un coach …).

 

Ou comme le cas de Chloé, un autre génie de l’informatique, semblant fragile et multipliant les déboires (par candeur ?), puis qui s’est réfugiée dans une pratique religieuse forte ?

N’a-t-elle pas aussi souffert d’un problème de mauvaise image de soi, très ancienne ?

(A noter que Chloé a évolué d’un habillement très féminin, à un habillement unisexe. Est-ce pour des raisons pratiques ? Un jean étant plus simple à porter).

Ce sont des simples questions. (N’y voyez rien d’intrusif).

 

Malgré tout, je veux induire un soupçon d’esprit critique, en exposant d’autres pistes, pour expliquer certains cas de transgendérisme, pour pouvoir, ensuite, les éliminer toutes (ou non), avec certitude :

 

1.            La contribution des blessures morales infectées dans la formation d’une conviction obsessionnelle (contribuant à une forme de névrose obsessionnelle).

2.            L'abandonnisme ou syndrome ou névrose d’abandon

3.            Des troubles sexuels liés à des maltraitances graves.

4.            Une impossibilité de s’identifier à un parent : une relation fusionnelle avec l’un (de l’autre sexe), tandis que l’image donnée par l’autre parent (distant, absent, maltraitant) ne permet pas de l’aimer, de s’identifier à lui.

5.            Une mauvaise image de soi,

6.            La « Transsexualisation » artificielle du psychisme du fait de la prise d’hormones

 

(Nous ne traiterons pas de ces cas, ci-après, déjà longuement traité dans la littérature « scientifique » sur le sujet :

 

•             Tendance à l’affabulation et mythomanie avec tendances suicidaire et/ou à des prises de risques inconsidérées.

•             L’hypothèse masochiste (extrême, avec automutilation du sexe).

•             Maladies ou désordres mentaux _ schizophrénie …

•             Une imprégnation fœtale d’hormones antagonistes ou de perturbateurs endocriniens _ Distilbène … _ donc précoce).

 

Parmi les transgenres que j’ai connu, certaines étaient hyper susceptibles, écorchées vives, blessées, voire paranoïaques, agressives, violentes ….

 

J’ai connu le cas de Pascale, une personne très susceptible, avec laquelle il était très difficile de discuter de son transgendérisme. Sa conviction était fanatique.

 

Après son opération, personne (sauf moi) était venu la voir (durant sa convalescence). Et alors, elle s’était même envoyée par la poste une carte de naissance où il était indiqué « c’est une fille !!! ».

 

Pourtant cette personne, qui avait une carrure de déménageur, avait fait du rugby de haut niveau, durant son adolescence (Note : je ne sais pas, mais si je me sentais fortement femme, je n’aurais pas pris le risque de faire un sport violent, qui déforme le corps au point que sa transformation vers un corps de femme devienne plus difficile (c'est à dire que sa « ré-assignation ou conversion sexuelle » deviendra plus difficile).

 

Je me suis toujours demandé si Pascale avait réellement fait une vraie investigation sur elle-même et si sa conviction n’était pas liée aussi à de terribles blessures morales infectées, liée à son enfance (mais elle m’affirmait que, dès l’âge de 6 ans, elle adorait s’habiller en fille, en robe).

C’était une personne très fragile, souvent dépressive et très solitaire (sans ami). Qu’est-ce qui a pu causer sa fragilité ? Aurait-elle souffert d’un syndrome d’abandon ?

Des cas de personnes blessées rend le diagnostic plus complexe.

 

Il est vrai aussi que des transsexuelles à vocations féminines sont passées par l’armé, peut-être pour se masculiniser aussi (?), comme dans le cas du sergent-major Joe Rushton, de Chelsea Manning …

 

(Donc peut-être était-ce aussi le cas pour Pascale ? Faire du rugby pour tenter de se masculiser psychiquement).

 

Après suite à certains accidents éducationnels, l’enfant, au cours de son développement, peut passer par des phrases troubles, voire obsessionnelles _ avec le désir obsessionnel d’être un oiseau, d’être une fille pour un garçon …, ou phase perverses, pédophiles, mythomanes, érotiques (auto-érotiques …), petite délinquance … _ puis, pour certains, ces phases passent, se résolvent toutes seules.

 

Des maltraitances (avec dévalorisation de l’image de l’enfant), des épisodes d’abandons affectifs, … peuvent peut-être, au contraire, contribuer à cristalliser ces phrases, à infecter certaines blessures.

Ce sont juste des questions que je me pose.

 

Je vais prendre, par exemple, le cas de Bernard, emblématique, car regroupant beaucoup des pistes envisagées plus haut :

 

Bernard a été conçu par surprise suite à une relation sexuelle fugace, non protégée. Puis les familles ont forcé ses parents fautifs à s’épouser (on était dans les années 50).

 

Bernard n’a pas été attendu ou désiré …  C’était l’enfant de la "faute" ou de la "honte" (faute qu’on lui a cachée, par un non-dit généralisé, mais qu’on lui a reproché : « tu es un raté et tu seras éternellement un raté », « tu es un dégénéré génétique », « il n’y a rien de bon à attendre de toi », "qu'est-ce qu'on a fait au ciel " ...).

 

Un des deux parents, particulièrement maltraitant, a cherché à s’en débarrasser (y compris par une tentative de meurtre).

 

Sinon, ce père passait sans cesse ses nerfs sur lui. Bernard était devenu un bouc émissaire, un être blessé, parano, ayant très vite une très mauvaise image de lui.

 

Sa mère durant les deux premiers mois de sa grossesse faisait du jumping (du saut d’obstacle à cheval) [validant ou non l'hypothèse de l’imprégnation hormonale précoce ?].

 

Ses parents ne s’en sont pas occupés durant sa primo enfance (il a été d’abord confié à une domestique entre 0 et 5 ans, puis aux grands parents, entre 5 ans et 6 ans). Très vite, il a ressenti un intense sentiment d’abandon.

 

Sa mère lui a expliqué qu’il était un enfant différent (plus fragile, qui ne se conduisait pas comme un petit garçon mais qui était plus dans les « jupes de sa mère »). Mais est-ce que ce souvenir est exact ?

 

Sa famille le culpabilisait sur tout, y compris sur sa sexualité (la masturbation est mal, rend sourd …).

 

Vers l’âge de 6 ans, il a eu des violents désirs d’être fille et de s’habiller comme une fille (il voulait aussi être un petit oiseau) [à la vue d’une petite fille portant une belle robe de dentelle. Peut-être pensait-il alors qu’en étant fille, ses parents seraient plus doux avec lui, le maltraiteraient moins, et l’aimeraient plus (?)].

 

Vers l’âge de 11 ans, alors qu’il se sentait toujours abandonné et très malheureux … il rencontra Laurence, qui était assez "délurée". Elle lui montra son corps toute nue. Immédiatement, il eut un violent désir d’avoir le beau corps de Laurence et son vagin … désir qui ne cessa de l’obséder durant sa jeunesse (il avait eu, par exemple, le désir que des extraterrestres lui changent son corps, il rêva de greffe et de transplantation d’organe, de vagin etc.).

 

Mais il savait aussi que s’il se transformait en femme, son père le tuerait très sûrement.

Son désir se cristallisa alors sous une nouvelle forme : il voulait un corps de femme, mais il garderait des vêtements d’homme (voire même, il porterait une prothèse pénienne), afin que sa dysphorie soit très cachée, indécelable par la société (et les proches …). (Son obsession ayant toujours que cela soit indétectable par la société).

 

Il se sentait beaucoup plus proche de sa mère, plus calme, même si elle était peu affectueuse, parce que « correcte » (honnête).

 

Par contre, il n’a jamais pu s’identifier à son père et à son image, car ce père était cruel, psychopathe (donc est-ce la vérification de l’hypothèse, de Robert Stoller, d’une mauvaise identification à un parent ? [10] [11]).

 

Vers l’âge de 20 ans, Bernard au lu, dans l’Expression le premier récit d’une « transsexualisation » d’une journaliste britannique, Jan Morris, ayant publié son autobiographie « Conundrum », en 1974 [1bis] … et son désir est reparti de plus fort.

 

Mais à 20 ans, il se serait tellement, fragile, faible, mal dans sa peau … qu’il était persuadé qu’il sera démoli par la société et sa famille, qu’il deviendra encore plus écorché vif, … s’il entreprenait le même itinéraire (car Joan était riche, soutenue par sa famille, alors que Bernard très pauvre et a toujours été rejeté, avec une constance terrible, par sa famille, toute sa vie, depuis sa primo-enfance).

 

Bernard, confronté au principe de réalité (extérieur hostile pour les trans), a entrepris des efforts de masculinisation psychique. Or il est arrivé à un étrange résultat, celui faire coexister en lui :

a) une identité de genre masculine (dure (?)),

b) mais une sexualité qui reste féminine (avec toujours le désir ou fantasme de vagin et le désir d’être pénétré comme une femme).

 

En fait, au niveau de son identité de genre, c’est un peu l’embrouillamini … (curieusement, il peut parler de lui a féminin, par moment, et inconsciemment, il a toujours cherché à supprimer sa barbe).

En fait, Bernard ne sait pas. Il ne sait même s’il est honnête avec lui-même (est-ce que toute cette « masturbation intellectuelle » ne serait liée qu’à des blessures intérieures non guéries ?).

 

(Il s’est toujours senti sur le fil de rasoir, toujours à mi-chemin entre les deux sexes psychiques, dans sa tête, semble-t-il ? En fait, il n’est sûr de rien).

 

Son plus grand soucis (sa peur) est de ne pas être une personne normale, de devenir une personne qui inspire la honte, qui soit la ratée, la dégénérée (son désir est de pas être le « raté » qu’a prédit son père).

 

(Pour comprendre son problème et son blocage, Bernard a fait l’expérience de travestissement, telle une expérience scientifique qu’elle conduisait.

Bernard a été immédiatement confronté à la peur du regard et du jugement sociaux. Cette peur d’être perçue comme une personne anormale, par la société, a toujours provoqué un blocage absolu, dans sa tête, sur cette question (car Bernard n’a pas envie d’être blessé et devenir écorché vif toute sa vie).

 

Tous les transgenres vous disent que si vous prenez des hormones sur le long terme, votre psychisme change (dans le sens voulu par les transgenres). Bernard (dans ses recherches) en a pris, mais aucun changement de son psychisme [son identité de genre est-elle est une barrière de protection psychique. Ou bien la durée de la prise a été trop faible ?].

 

Par exemple, il avait un ami depuis 10 ans. Dès que Bernard lui a révélé sa problématique (et ses recherches, même extrêmes, pour comprendre son problème), son ami est devenu blessant (même si c’était peut-être bien intentionné, en tout cas au départ), lui sortant avec des phrases comme : « Tu n’es pas une femme, mais un homme dégradé, une femme au rabais, un monstre de foire, une personne pathétique », exprimant alors une certaine condescendance, un dégoût, et ayant des propos dévalorisants à son égard.

Puis, cet ami a décidé de rompre définitivement avec lui (ce que Bernard a vécu comme quelque chose de douloureux).

Depuis, Bernard perçoit, quand il rencontre cet ancien ami, son regard semble lui faire comprendre qu'il est une personne dévalorisée.

 

En plus, Bernard s’est aperçu que les transsexuelles, même les mieux dans leur peau, les plus intégrées, restent malgré tout dans un ghetto transsexuel et qu’elles peuvent être agressées (ce qui peut pousser le « transs » à s’obséder sur sa différence). 

 

Il s'apperçoit qu’à peine 1% des Français comprennent la transsexualité.  Bref, il voit que les « transs » restent des citoyennes de seconde zone, discriminées (à moins que ces dernières possèdent une compétence géniale très demandée).  

 

La sexualité de Bernard est celle qui résiste le plus à ce travail de masculinisation (ce dernier consistant déjà être moins fragile psychologiquement, à faire un travail de résilience etc.).

Cette sexualité indomptable reste comme un élastique (c’est comme si l’on tire dessus au maximum, mais qu’il revient toujours au point de départ, comme dans un mythe de Sisyphe, sans fin).

 

Bernard n’éprouve aucun plaisir à être viril (c’est très difficile pour lui) … il n’éprouve des émotions et du plaisirs sexuel que s’il se sent femme (soumise, offerte …) dans la relation.

 

Pour faire plaisir à une femme, il ne peut le faire que par des caresses avec ses mains (jamais avec son pénis. L’impossibilité est absolue, sauf s’il est totalement dominé et que la femme partenaire « s’empale » sur son pénis.

 

Bernard a consulté des « psy ». Or a) la majorité de ces « psy » est hostile à cette problématique (comme Henri K., M., D. …), b) seuls les psy LGBT sont tolérants … mais ils sont même, au contraire, dans l’idéologie et le militantisme transgenres (donc pas objectifs, voire pousse-au-crime).

 

Aucun de ces « psy » n’ont pu lui expliquer l’origine de son impuissance sexuelle, c’est à dire :

 

A) Si elle est purement psychologique (liée aux maltraitances que Bernard a subies _ en effets certains dysfonctionnements sexuels pourraient être liés à des maltraitances (?), à une mauvaise image de lui ? à une forme de masochisme cachée ? …) [et, dans ce cas, pourquoi malgré ses efforts, durant plus de 40 ans, cette impuissance absolue persiste].

 

B) si elle organique, congénitale (liée aux coups sur la tête que Bernard a subis, ou liée à une imprégnation hormonale fœtale antagoniste précoce …_ bien que Bernard ne croit pas trop à cette piste). 

 

Note : Bernard n’a jamais cherché un psy pousse au crime mais qui l’aide à trouver l’origine de sa problématique, sans qu’il ait s’obséder dessus plus que de raison.

 

Trouver un partenaire sexuel qui aime toujours dominer l’homme, sexuellement, et aimant toujours « s’empaler » sur son pénis, c’est très difficile pour Bernard (car elles sont minoritaires). Or en plus, beaucoup de ces femmes ont des problèmes (beaucoup sont narcissiques ou adeptes du sado-masochisme (or Bernard n’aime pas le SM) …).

Ce qui est curieux est que Bernard peut être attirée par des jolies femmes féminine puis, soudainement, il peut tomber très amoureux d’une femme protectrice, qui lui témoigne de l’intérêt, de la bienveillance (le syndrome d’abandon n’est jamais loin). Il ressent, par moment un terrible, besoin d’être protégé.

 

Enfin, à cause de plusieurs échecs amoureux douloureux, causés uniquement par son impuissance (sexuelle), depuis 1987 (dont le pire échec amoureux), il a décidé de ne plus jamais avoir de relations sexuelles et surtout de ne plus faire de recherche d’une partenaire, compréhensible, pour une vie commune, une femme qui serait, par sa propre sexualité, adaptée à sa « sexualité non virile ».

 

Il est certain que sans cette blessure liée à cette impuissance et surtout aux échecs amoureux (causées par cette impuissance), il ne se poserait pas de question sur cette possible ou non problématique transgenre. Il ne se focaliserait plus régulièrement sur cette question. Son estime de soi s’en trouverait nettement amélioré. Il se sentirait mieux dans sa peau. Le fait qu’il se pose de temps en temps cette question prouve qu’il ne s’en est pas sorti.

Cette impuissance est cause d’une énorme blessure et souffrance morales (elle a donc pu le pousser à toutes les conneries possibles).

 

Par ailleurs, même il aurait pu avoir les moyens d’élever des enfants, Bernard a toujours refusé d’en avoir car :

 

1)            Son père et son frère sont des réels psychopathes pervers. Or il est connu que les familles de psychopathes font souvent des enfants psychopathes. Bernard a pu vivre des moments de crises de violence, de colère ou de déprime _ ces dernières ayant toujours été associées à un fort sentiment d’injustice momentanément ressentie. Or quand de telles émotions négatives se réveillent, il a du mal à les enfouir. Donc il a toujours eu peur de devenir comme eux, une personne psychopathe, en tout cas sans cœur.

2)            Il a toujours eu peur aussi de reproduire, sur des propres enfants, les maltraitances (coups etc.) qu’il a, lui-même, subies.

3)            Autant il se sent affectueux … avec les chiens, autant il sait qu’il a du mal à avoir de l’affection pour les enfants.

 

A moins, cette position soit liée à un manque de confiance en moi et à ces blessures morales (?).

 

Sinon, pour résoudre certaines de ses problèmes (dont la remontée, à la surface, d’un sentiment d’injustices passées), il faudrait qu’il puisse enfin pardonner à son père et à son frère. Mais sans des excuses de leur part, ce travail de pardon sera plus difficile [12].

Pour l’instant, la seule chose à laquelle il est arrivé, est de les oublier ou d’être indifférent à leur égard (bref ne plus leur en vouloir).

Enfin, il y a régulièrement, en Bernard, un sentiment de désespoir, de ne jamais arriver à s’en sortir, avec l’idée d’une « absence d’aide du ciel » _ qui l’a conduit progressivement à une perte de foi puis à le faire basculer dans l’agnosticisme.

 

En conclusion :

 

Cet exemple prouve que cette problématique peut être extrêmement complexe et que les explications simplistes, pour expliquer le « transgendérisme » ne sont pas toujours les bonnes.

 

Annexes :

 

A) Les cas de transgendérisme les forts :

 

[1] I’m The Scary Transgender Person The Media Warned You About [Je suis la personne transsexuelle effrayante envers laquelle les médias ont alerté], https://www.facebook.com/MyTransLife/videos/145824386120629/  

[1bis] https://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_Morris  

[1ter] Conundrum, Jan Morris, US: Harcourt Brace Ed. (1974) (narrant sa transition de genre).

 

B) La contestation du diagnostic précoce d’un transgendérisme :

 

[2] Former Transgender Woman Tears Apart the Left's Lies [Une ancienne femme transgenre déchire les mensonges de la gauche], https://www.facebook.com/TheDailySignalNews/videos/865079930366268/UzpfSTEwMDAwMDI4NTk5MjUyMToxOTc4NDU4NjY1NTA2OTgx/?q=transgender%20CHILD%20ABUSE  

Ou https://www.youtube.com/watch?v=9lpkrPLHHHY  

 

Meet Walt Heyer, he spent 8 years as a transgender female. Here’s why he says diagnosing young kids as transgender is child abuse.

“From my point of view as a former child who did this, it’s child abuse, and it shouldn’t be done.”

Rencontrez Walt Heyer, il a passé 8 ans en tant que femme transgenre. Voici pourquoi il dit diagnostiquer les jeunes enfants comme transgenres est la maltraitance des enfants.

"De mon point de vue en tant qu'ancien enfant qui a fait cela, c'est la maltraitance des enfants, et cela ne devrait pas être fait.".

Former Transgender Woman Walt Heyer shares his story of how he had a sex-reassignment surgery but soon after realized the dangers of gender dysmorphia.

L'ancienne femme transgenre Walt Heyer partage son histoire sur la façon dont il a subi une opération de changement de sexe, mais a vite compris les dangers du diagnostic de dysmorphie sexuelle [ou dysphorie de genre ?].

 

[3] Pediatrician: Transgender ideology causing child abuse [Pédiatre: l'idéologie transgenre cause la maltraitance des enfants], https://www.youtube.com/watch?v=ncl3ZFitt84  

 

President of the American College of Pediatricians is concerned transgender ideology has infiltrated her field and is producing large-scale child abuse. She tells Tucker why #Tucker

Le président de l'American College of Pediatricians est préoccupé par l'idéologie transgenre qui a infiltré son domaine et produit des abus à grande échelle des enfants. Elle dit à Tucker pourquoi #Tucker

 

[4] As Nature Made Him: The Boy Who Was Raised as a Girl, David Reimer & J. Colapinto, Harper Perennial, 2001.

[5] Documentaire BBC "Dr. Money and the Boy With No Penis."

[6] https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Reimer, c) https://en.wikipedia.org/wiki/David_Reimer    

 

C) Le point de vue chrétien évangéliste (on ne touche à rien, on accepte son sort) :

 

[7] TRANSGENDER IN CHILDREN IS CHILD ABUSE! [LE DIAGNOSTIQUER UN SYNDROME TRANSGENRE CHEZ LES ENFANTS EST UN ABUS SUR ENFANT!], https://www.facebook.com/tessycherish.ojigho/videos/1217028551762597/

Ou https://www.youtube.com/watch?v=Akzs93JdbZI  

 

Romans 1:23And changed the glory of the vncorruptible God, into an image made like to corruptible man, and to birdes, and foure footed beasts, and creeping things:

24Wherefore God also gaue them vp to vncleannesse, through the lusts of their owne hearts, to dishonour their owne bodies betweene themselues:

Genesis 5:1This is the booke of the generations of Adam: In the day that God created man, in the likenes of God made he him.

2Male and female created hee them, and blessed them, and called their name Adam, in the day when they were created.

Romains 1: 23 et a changé la gloire du Dieu incorruptible en une image semblable à l'homme corruptible, aux oiseaux, aux quadrupèdes et aux reptiles;

24C'est pourquoi Dieu leur a aussi donné de la vie, à travers les convoitises de leurs coeurs, pour déshonorer leur propre corps entre eux.

Genèse 5: 1 C'est le livre des générations d'Adam: Au jour où Dieu créa l'homme, il le fit selon les ressemblances de Dieu.

2Les hommes et les femmes les créèrent, les bénirent, et appelèrent leur nom Adam, au jour où ils furent créés.

 

D) Les cas de suicides de transsexuels :

 

[8] Transgenre incomprise, Leelah Alcorn, 17 ans, se suicide, http://www.europe1.fr/international/transgenre-incomprise-leelah-alcorn-17-ans-se-suicide-2335033  

[9] Pourquoi un tel taux de suicide chez les trans américains? Mark Joseph Stern, Traduit par Yann Champion, 20 mars 2014, http://www.slate.fr/monde/83161/suicide-trans-americains  

 

Dans une étude de United States National Transgender Discrimination Survey, 44 % des répondants ont déclaré ne pas avoir d'emploi en raison de leur transidentité93. 36 % des femmes trans ayant participé au sondage ont rapporté avoir perdu leur emploi à cause de la discrimination, comparé à 19 % pour les hommes trans93. 54 % des femmes trans, et 50 % des hommes trans ont rapporté avoir été harcelés sur leur lieu de travail93. Les personnes transgenres qui ont été licenciées en raison de genrisme sont 34 fois plus susceptibles de tenter de se suicider que la population générale93. En effet, une étude de 2011 a révélé que 41 % des personnes transgenres avaient tenté de se suicider ; le taux étant plus élevé chez les personnes ayant subi de la discrimination dans l'accès au logement ou à la santé, du harcèlement, de l'agression physique ou sexuelle, ou du rejet de la part de la famille94.

 

La nécessité de traitement des personnes transidentitaires est soulignée par le taux élevé de problèmes de santé mentale, notamment la dépression, l'anxiété, et les addictions aux substances, ainsi qu'un taux supérieur de suicide chez les personnes transsexuelles non traitées, par rapport à la population générale181. Ces problèmes sont atténués par un changement de rôle de genre et/ou de caractéristiques physiques182.

 

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Transidentit%C3%A9  

 

E) Hypothèses :

 

[10] Selon ses propres recherches sur les transsexuels, Robert Stoller, psychiatre et psychanalyste américain, a émis l'hypothèse qu'une symbiose excessive entre la mère et son fils combinée à une absence ou une présence passive du père conduit à une extrême féminité chez le garçon.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Stoller  

[11] Robert Stoller (trad. Monique Novodorsqui), Recherches sur l'identité sexuelle à partir du transsexualisme, Gallimard, 1978, 406 p.

 

[12] Il n’est jamais trop tard pour pardonner à ses parents, Maryse Vaillant, Ed. LM, 2001.

 

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Introduce critical thinking into transgender (transsexual) issues:

 

Hello,

 

I have always encouraged people to think critically about everything - for example, towards all religious, political, philosophical, including scientific statements ...

 

And I think that we must also Introduce (de) the critical spirit in the transgender (transsexual) problematic.

 

There are cases of transgenderism that seem to be very early, and which seem undeniable [1].

As also the cases of two cartoonists, a) Sophie Labelle (Assigned boy, https://assigneegarcon.tumblr.com/), b) Lilie Myrtille (life in trans ..., https: //liliemyrtillelavieentrans.wordpress. com / tag / comic-strip /)

or models like Kim Harlow, Gigi Gorgeous etc.

 

At first glance,

a) when a boy likes to be early (at the age of 6), to wax, to put on makeup, to dress like a girl, to have girls' games (and who flees all violence, every fight), then sees himself as a woman in the sexual act (penetrated),

 

b) or when a girl dreams of having hair, beard, dressing up as a girl, having boy games (likes the manly fight _ rugby, boxing ... _), then sees herself as a man in the sexual act (while being penetrating),

 

=> the diagnosis [of transgenderism] would seem self-evident (?).

 

Moreover, we also note that in these cases, gender identity so strong, the fact that we do not want to recognize these people a different gender identity, can push them to suicide, as in the case from Lea Alcorn etc. [8] [9].

 

Some "transs" then recount the trauma they have suffered: a) submission to traumatic treatments of aversion (or conversion), b) religious exorcisms, c) family rejection ...

 

After there were cases of abuse of "sexual conversion" (early realized), following an error of gender assignment (and following, probably also, an ideologization of the transsexual cause) that could cause damage [ 2].

 

But these cases, like that of David Reimer [4] [5] [6], are very rare.

And in France, the procedure and the process are very controlled, by a specialized team, carried out over a very long period (over one year ...), which eliminates _ the process of "sexual re-assignment" _ people " not clear, "to fuzzy gender identity etc.

 

(Note: in France, one also takes into account the "passing", the credibility of the transsexual in woman or man, to minimize the discriminations, and to avoid that the transsexual goes to the pipe-breaker).

 

I have always kept a suspicion of critical thinking in the face of all these cases (even in the most "obvious" cases), even if they seem "self-evident".

 

As, for example, in the case of "Mum", a genius of computer science, which during its transformation (transition) has become pretty. But then, living in a relationship with another transsexual (dominant and compulsive video game player) gradually relinquished her physical appearance until she became very obese (is it related to the abuse of hormones or a problem of bad self-image, very old?).

 

Why this progressive disinterest for his appearance? (Why not see a dietician, a coach ...).

 

Or as the case of Chloe, another computer genius, seeming fragile and multiplying the setbacks (by candor?), Then who has taken refuge in a strong religious practice?

Has not she also suffered from a problem of bad self-image, very old?

(Note that Chloe has evolved from a very feminine clothing to a unisex clothing.Is it for practical reasons, jeans being easier to wear).

These are simple questions. (See nothing intrusive).

 

Nevertheless, I want to induce a suspicion of critical spirit, by exposing other tracks, to explain some cases of transgenderism, to be able, then, to eliminate them all (or not), with certainty:

 

1. The contribution of infected moral injuries in the formation of an obsessive belief (contributing to a form of obsessional neurosis).

2. Abandonment or abandonment syndrome or neurosis

3. Sexual disorders related to serious abuse.

4. An inability to identify with a parent: a fusional relationship with one (of the other sex), while the image given by the other parent (distant, absent, abusive) does not permit to love, to identify with him.

5. A bad image of oneself,

6. The artificial "Transsexualization" of the psyche due to the taking of hormones

 

(We will not deal with these cases, hereafter, already extensively discussed in the "scientific" literature on the subject:

 

• Tendency to fabrications and mythomania with suicidal tendencies and / or risky risk taking.

• The masochistic hypothesis (extreme, with self-mutilation of sex).

• Diseases or mental disorders - schizophrenia ...

Fetal impregnation of antagonistic hormones or endocrine disruptors _ Distilbene ... _ therefore early).

 

Among the transgender people I've known, some of them were hyper-sensitive, skinned, wounded, even paranoid, aggressive, violent ...

 

I knew the case of Pascale, a very sensitive person, with whom it was very difficult to discuss his transgenderism. His conviction was fanatical.

 

After her operation, nobody (except me) came to see her (during her convalescence). And then, she even sent a birth card in the post where it was indicated "it's a girl! ".

 

Yet this person, who had a strong remover, had done high-level rugby, during his adolescence (Note: I do not know, but if I felt strongly woman, I would not have taken the risk of doing a sport violent, which deforms the body to the point that its transformation to a woman's body becomes more difficult (ie, her "re-assignment or sexual conversion" will become more difficult).

 

I have always wondered if Pascale had really done a real investigation about herself and whether her conviction was not also linked to terrible moral wounds infected, related to her childhood (but she told me that, from the age 6 years old, she loved to dress as a girl, in a dress).

He was a very fragile person, often depressed and very lonely (no friend). What could have caused her fragility? Would she have suffered a syndrome of abandonment?

Injured people make the diagnosis more complex.

 

It is also true that transsexuals with female vocations have gone through the army, perhaps to be masculinized too (?), As in the case of Sergeant Major Joe Rushton, Chelsea Manning ...

 

(So ​​maybe this was also the case for Pascale, playing rugby to try to be psychically masculine).

 

After some educational accidents, the child, during his development, may go through troubled or even obsessive phrases - with the obsessive desire to be a bird, to be a girl for a boy ..., or a perverse phase , pedophiles, mythomaniacs, erotic (auto-erotic ...), petty crime ... _ then, for some, these phases pass, are solved alone.

 

Abuse (with a depreciation of the image of the child), episodes of emotional abandonment, ... can perhaps, on the contrary, help to crystallize these sentences, to infect certain wounds.

These are just questions I ask myself.

 

I will take, for example, the case of Bernard, emblematic, because regrouping many of the tracks considered above:

 

Bernard was conceived by surprise after a fleeting, unprotected sexual relationship. Then the families forced their parents to marry (we were in the 50s).

 

Bernard was not expected or desired ... It was the child of the "fault" or "shame" (fault that was hidden to him, by a not-said generalized, but that it was reproached : "You are a failure and you will be eternally a failure", "you are a genetic degenerate", "there is nothing good to expect from you", "what did we do in heaven "..).

 

One of the parents, who was particularly abusive, tried to get rid of them (including an attempted murder).

 

Otherwise, this father was constantly on his nerves. Bernard had become a scapegoat, a wounded, paranoid being, very quickly having a very bad image of him.

 

His mother during the first two months of her pregnancy was jumping (horse show jumping) [validating or not the hypothesis of early hormonal impregnation?].

 

His parents did not take care of him during his early childhood (he was first entrusted to a domestic between 0 and 5 years, and grandparents, between 5 years and 6 years). Very quickly, he felt an intense feeling of abandonment.

 

His mother explained to him that he was a different child (more fragile, who did not behave like a little boy but who was more in the "skirts of his mother").

 

His family made him feel guilty about everything, including his sexuality (masturbation is bad, makes deaf ...).

 

At the age of 6, he had a violent desire to be a girl and to dress like a girl (he also wanted to be a little bird) [at the sight of a little girl wearing a beautiful lace dress . Perhaps he thought that being a girl, his parents would be sweeter with him, would mistreat him less, and would love him more (?)].

 

At the age of 11, when he was still feeling abandoned and very unhappy ... he met Laurence, who was quite "sassy". She showed him her naked body. Immediately, he had a strong desire to have the beautiful body of Laurence and her vagina ... desire that did not stop obsessing him during his youth (He had the desire that extraterrestrials change his body, he dreamed of transplant and transplant organ, vagina etc.).

 

But he also knew that if he turned into a woman, his father would kill him very surely.

His desire crystallized in a new form: he wanted a woman's body, but he would keep men's clothes (or even, he would wear a penile prosthesis), so that his dysphoria is very hidden, undetectable by society (and relatives …). (his obsession always having it undetectable by society).

 

He felt much closer to his mother, calmer, even if she was not affectionate, because "correct" (honest).

 

On the other hand, he was never able to identify with his father and his image, because this father was cruel, psychopathic (so is it the verification of the hypothesis, of Robert Stoller, of a bad identification with a parent? [10] [11]).

 

Around the age of 20, Bernard read, in Expression, the first account of a "transsexualisation" of a British journalist, Jan Morris, having published his autobiography "Conundrum," in 1974 [1bis] ... and his desire is starting from stronger.

 

But at 20, he would have been so fragile, weak, bad-skinned ... that he was convinced that he would be demolished by society and his family, that he would become even more skinned alive, if he undertook the same route (because Joan was rich, supported by his family, while Bernard very poor and has always been rejected, consistently, by his family, his whole life, since his early childhood).

 

Bernard, confronted with the principle of reality (hostile outside for the trans), has undertaken efforts of psychic masculinization. Now he has arrived at a strange result: to coexist in him:

a) a masculine (hard) gender identity,

b) but a sexuality that remains feminine (always with the desire or fantasy of vagina and the desire to be penetrated as a woman).

 

In fact, at the level of his gender identity, it's a little muddle ... (curiously, he can talk about him a feminine, at times, and unconsciously, he has always sought to remove his beard).

(He always felt on the razor's edge, always halfway between the two psychic sexes, in his head).

 

His biggest worry (his fear) is not to be a normal person, to become a person who inspires shame, who is the failure, the degenerate (his desire is not to be the "failure" predicted by his father ).

 

(To understand his problem and his blockage, Bernard experienced disguising as a scientific experiment that she led.

Bernard was immediately confronted with the fear of social gaze and judgment. This fear of being perceived as an abnormal person, by society, has always caused an absolute block in his head on this issue (because Bernard does not want to be hurt and become skinned alive all his life).

 

All transgender people tell you that if you take hormones in the long term, your psyche changes (in the sense that transgender people want). Bernard (in his research) took it, but no change in his psyche [his gender identity is it is a barrier of psychic protection. Or the duration of the catch was too low?].

 

For example, he had a friend for 10 years. As soon as Bernard revealed his problem (and his research, even extreme, to understand his problem), his friend became hurtful (even if it was perhaps well-intentioned, at least initially), taking him out with phrases like: "You are not a woman, but a degraded man, a cheap woman, a fairy monster, a pathetic person", expressing a certain condescension, a disgust, and having devaluing remarks about him.

Then, this friend decided to break definitively with him (what Bernard experienced as something painful).

Since, Bernard perceives, when he meets this former friend, his eyes seem to make him understand that he is a devalued person.

 

In addition, Bernard realized that transsexuals, even the best in their skin, the most integrated, still remain in a transsexual ghetto and they can be assaulted (which can push the "trans" to obsess on its difference).

 

It is clear that only 1% of French people understand transsexuality. In short, he sees that "trans" remain second-class citizens, discriminated (unless they have a great skill required genius).

 

Bernard's sexuality is the one that resists most of this work of masculinization (the latter being already less fragile psychologically, to do a work of resilience etc.).

This indomitable sexuality remains like an elastic band (it is as if one fires at maximum, but always returns to the point of departure, as in a myth of Sisyphus, without end).

 

Bernard does not feel any pleasure to be virile (it's very difficult for him) ... he feels emotions and sexual pleasures only if he feels woman (submissive, offered ...) in the relationship.

 

To please a woman, he can do it only by caresses with his hands (never with his penis.) The impossibility is absolute, unless it is totally dominated and the woman partner "impaled" on her penis.

 

Bernard consulted psychiatrists. Now a) the majority of these psychiatrists is hostile to this problem (Henri K., M., D. ...), b) only LGBT psychologists are tolerant ... but they are even, on the contrary, in ideology and militancy transgender (so not objective, or even push-crime).

 

None of these psychiatrists could explain to him the origin of his sexual impotence, that is to say:

 

A) If it is purely psychological (related to the mistreatment that Bernard has undergone _ in effect some sexual dysfunctions could be related to mistreatment (?), To a bad image of him ?, to a form of hidden masochism? ...) [and in this case, why despite its efforts, for more than 40 years, this absolute impotence persists].

 

B) if it is organic, congenital (linked to the blows on the head that Bernard has undergone, or linked to an early antagonistic fetal hormonal impregnation ... _).

 

Note: Bernard has never looked for a shrink to the crime but that helps him to find the origin of his problematic, without having to obsess over it more than reason.

 

Finding a sexual partner who always likes to dominate the man, sexually, and always loving to "impale" on his penis, it is very difficult for Bernard (because they are minority). In addition, many of these women have problems (many are narcissistic, not nice, temperamental ...).

 

Finally, because of several painful love failures, caused solely by his (sexual) helplessness, since 1987 (including the worst love failure), he decided to never again have sex and especially not to do any more research. a partner, understandably, for a life together, a woman who would not be his own sexuality adapted to his inverted sexuality.

 

Even he could have had the means to raise children, Bernard has always refused to have because:

 

1) His father and his brothers are real evil psychopaths. But families of psychopaths often make psychopathic children. Bernard, like them, can experience moments of crises of violence, anger, and feelings of injustice. But when such negative emotions wake up, he has trouble controlling. So he was always scared to become like them, a psychopath or to be a mass murderer someday (so much the moral pain, one day, will become insurmountable that it will push him to a drive act close to the criminal irresponsibility).

2) He has always been afraid to reproduce, on own children, the abuse (beatings etc.) that he has suffered.

3) As much as he feels affectionate ... only with dogs, he has a hard time having affection for children.

 

Otherwise, in order to solve some of his problems (including the problems of internal violence, linked to upswings, the surface, this strong feeling of injustice), he would have to finally forgive his father and his brother. But without an apology from them, it will be much harder for them to forgive them. [12]

For the moment, he can only forget them (or / and be indifferent to them).

 

In conclusion :

 

This example proves that this problem can be extremely complex and that simplistic explanations for "transgenderism" are not always the right ones.

 

Annexes:

 

A) Cases of strong transgenderism:

 

[1] I’m The Scary Transgender Person The Media Warned You About, https://www.facebook.com/MyTransLife/videos/145824386120629/  

[1bis] https://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_Morris  

[1ter] Conundrum, Jan Morris, US: Harcourt Brace Ed. (1974)

 

B) The challenge (criticize) of early diagnosis of transgenderism:

 

[2] Former Transgender Woman Tears Apart the Left's Lies [Une ancienne femme transgenre déchire les mensonges de la gauche], https://www.facebook.com/TheDailySignalNews/videos/865079930366268/UzpfSTEwMDAwMDI4NTk5MjUyMToxOTc4NDU4NjY1NTA2OTgx/?q=transgender%20CHILD%20ABUSE  

Ou https://www.youtube.com/watch?v=9lpkrPLHHHY  

 

Meet Walt Heyer, he spent 8 years as a transgender female. Here’s why he says diagnosing young kids as transgender is child abuse.

“From my point of view as a former child who did this, it’s child abuse, and it shouldn’t be done.”

Former Transgender Woman Walt Heyer shares his story of how he had a sex-reassignment surgery but soon after realized the dangers of gender dysmorphia.

L'ancienne femme transgenre Walt Heyer partage son histoire sur la façon dont il a subi une opération de changement de sexe, mais a vite compris les dangers du diagnostic de dysmorphie sexuelle [ou dysphorie de genre ?].

 

[3] Pediatrician: Transgender ideology causing child abuse, https://www.youtube.com/watch?v=ncl3ZFitt84  

 

President of the American College of Pediatricians is concerned transgender ideology has infiltrated her field and is producing large-scale child abuse. She tells Tucker why #Tucker

 

[4] As Nature Made Him: The Boy Who Was Raised as a Girl, David Reimer & J. Colapinto, Harper Perennial, 2001.

[5] Documentaire BBC "Dr. Money and the Boy With No Penis."

[6] https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Reimer,  c) https://en.wikipedia.org/wiki/David_Reimer    

 

C) The Christian point of view evangelist (we do not touch anything, we accept his fate):

 

[7] TRANSGENDER IN CHILDREN IS CHILD ABUSE!, https://www.facebook.com/tessycherish.ojigho/videos/1217028551762597/

Ou https://www.youtube.com/watch?v=Akzs93JdbZI  

 

Romans 1:23And changed the glory of the vncorruptible God, into an image made like to corruptible man, and to birdes, and foure footed beasts, and creeping things:

24Wherefore God also gaue them vp to vncleannesse, through the lusts of their owne hearts, to dishonour their owne bodies betweene themselues:

Genesis 5:1This is the booke of the generations of Adam: In the day that God created man, in the likenes of God made he him.

2Male and female created hee them, and blessed them, and called their name Adam, in the day when they were created.

 

D) Transgenders suicides cases :

 

[8] Transgenre incomprise, Leelah Alcorn, 17 ans, se suicide, http://www.europe1.fr/international/transgenre-incomprise-leelah-alcorn-17-ans-se-suicide-2335033  

[9] Pourquoi un tel taux de suicide chez les trans américains? Mark Joseph Stern, Traduit par Yann Champion, 20 mars 2014, http://www.slate.fr/monde/83161/suicide-trans-americains  

 

[9b] Suicide and Suicidal Behavior among Transg, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5178031/

[9c] List of LGBT-related suicides - Wikipedia, https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_LGBT-related_suicides

[9d] Suicide Attempts among Transgender and Gender non-conforming adult - Williams Institute, https://williamsinstitute.law.ucla.edu/wp-content/uploads/AFSP-Williams-Suicide-Report-Final.pdf

[9e] Almost half of trans pupils in UK have attempted suicide, survey finds, https://www.theguardian.com/education/2017/jun/27/half-of-trans-pupils-in-the-uk-tried-to-take-their-own-lives-survey-finds

 

E) Hypothesis :

 

[10] https://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Stoller